Le renouvellement des titres de séjour des étudiants étrangers est soumis à une double "conditionnalité", la validation de l'année universitaire mais aussi l'assiduité et le sérieux des étudiants dans le suivi des cours durant l'année. Le renouvellement des titres de séjour des étudiants étrangers est soumis à une double "conditionnalité", la validation de l'année universitaire mais aussi l'assiduité et le sérieux des étudiants dans le suivi des cours durant l'année. Les étudiants algériens de France affichent, ces derniers jours, une inquiétude inhabituelle. Et pour cause, le renouvellement de leur titre de séjour semble compromis au regard des tensions qui prévalent dans les campus universitaires français. Il faut savoir que le renouvellement des titres de séjour des étudiants étrangers est soumis à une double "conditionnalité", la validation de l'année universitaire mais aussi l'assiduité et le sérieux des étudiants dans le suivi des cours durant l'année. Or, les examens et les cours dans les universités ont été perturbés eu égard au mouvement de grève en réaction à la réforme universitaire proposée par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pecresse. De ce fait, les cours dans certaines universités ont été annulés durant cette deuxième moitié de l'année. Dès lors, "l'inquiétude qui a trait au renouvellement des titres des séjours est réelle", souligne Kamel Aoudia, président de l'Union des étudiants algériens de France. Contacté par nos soins, le représentant des étudiants algériens de France expliquera que "le renouvellement des titres de séjour est soumis à une circulaire du ministère de l'Immigration dans le but de contrôler le parcours et l'assiduité des étudiants étrangers. Ainsi, au motif d'absence durant le cursus ou de validation partielle ou même un changement de filières, les autorités peuvent refuser un renouvellement de titre de séjour étudiant". Cette situation n'est pas sans conséquence sur les cursus "puisqu'elle augure d'échecs en masse, dus justement aux perturbations dans les universités", explique-t-il. Devant cette situation, les étudiants algériens, en partenariat avec le syndicat estudiantin français l'Unef, ont tenu des motions au niveau des universités françaises demandant aux présidents d'universités d'intervenir auprès de tous les préfets afin qu'une "attention bienveillante" soit accordée dans le cadre du renouvellement des titres de séjour en tenant compte de la situation qui prévaut dans les campus français. En fait, les étudiants algériens demandant la levée du motif d'assiduité dans l'examen de renouvellement de titres de séjour. Ce à quoi la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pecresse a déjà répondu positivement. Reste que le renouvellement des titres de séjour demeure la prérogative du ministère de l'Immigration et à ce titre, selon Kamel Aoudia, rien n'indique que Besson lui emboite le pas. "Valérie Pecresse nous a promis d'intervenir auprès de Besson pour qui, malheureusement, la situation des étudiants étrangers est le cadet de ses soucis", affirme, le représentant des étudiants algériens de France. La majorité est discriminée sur les lieux de travail Sur un autre plan, le président de l'UEAF déplore le cadre "exceptionnel et "discriminatoire" de la législation du travail auquel sont soumis les étudiants algériens. Cette "exception algérienne" en matière de droit de travail exige des Algériens de fournir en sus de leur carte de séjour une autorisation de travail signée par l'employeur pour le moindre petit emploi. L'autorisation de travail a été supprimé en 2006, mais pas pour les Algériens. Il faut savoir dans le même sens que l'étudiant algérien n'a pas le droit de cumuler plus de 18 heures 30 par semaine contre 21 heures pour les autres étudiants. En somme, un obstacle pour les étudiants algériens dont les études sont généralement payées grâce au travail qu'il réussissent à décrocher. Pourquoi cette discrimination faite aux étudiants algériens ? En fait, cette exception trouve sa référence dans les accords franco-algériens qui régissent l'entrée et le séjour en France des Algériens. "De notre coté, on se retrouve face à un dilemme puisqu'on ne peut pas faire pression sur le gouvernement algérien en vue de revoir ces accords parce qu'ils donnent d'un autre côté des avantages à d'autres catégories d'Algériens comme l'attribution automatique du titre de séjour de 10 ans pour les Algériens qui peuvent justifier 10 ans de présence en France ou encore le droit de se marier avec un conjoint français sans pour autant retourner au pays chercher un visa d'installation", explique notre interlocuteur. Aux conditions difficiles de travail, s'ajoutent le durcissement de la politique migratoire des étudiants mise en place à travers "Campus France" qui servent à optimiser la politique d'immigration choisie et partant d'étudiants choisis. "Les "Campus France" qui sont censés aider et orienter les candidats aux études dans ce pays sont de véritables agences de chasse des meilleurs étudiants et d'autre part elles sont là dans le but de rendre la procédure longue et coûteuse de manière à décourager les étudiants étrangers et de ce fait réduire leur nombre d'entrée en France", précise M. Aoudia. C'est en fait ce parcours du combattant conjugué à cette législation du travail réservant un traitement "spécial" pour les étudiants algériens qui sont à l'origine de la baisse du nombre d'étudiants algériens qui a chuté de 30% entre 2004 et 2007. Actuellement, le nombre d'étudiants algériens fréquentant les universités françaises est de 24.000, les Algériens sont classés directement derrière les Marocains et les Chinois. Les étudiants algériens de France affichent, ces derniers jours, une inquiétude inhabituelle. Et pour cause, le renouvellement de leur titre de séjour semble compromis au regard des tensions qui prévalent dans les campus universitaires français. Il faut savoir que le renouvellement des titres de séjour des étudiants étrangers est soumis à une double "conditionnalité", la validation de l'année universitaire mais aussi l'assiduité et le sérieux des étudiants dans le suivi des cours durant l'année. Or, les examens et les cours dans les universités ont été perturbés eu égard au mouvement de grève en réaction à la réforme universitaire proposée par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pecresse. De ce fait, les cours dans certaines universités ont été annulés durant cette deuxième moitié de l'année. Dès lors, "l'inquiétude qui a trait au renouvellement des titres des séjours est réelle", souligne Kamel Aoudia, président de l'Union des étudiants algériens de France. Contacté par nos soins, le représentant des étudiants algériens de France expliquera que "le renouvellement des titres de séjour est soumis à une circulaire du ministère de l'Immigration dans le but de contrôler le parcours et l'assiduité des étudiants étrangers. Ainsi, au motif d'absence durant le cursus ou de validation partielle ou même un changement de filières, les autorités peuvent refuser un renouvellement de titre de séjour étudiant". Cette situation n'est pas sans conséquence sur les cursus "puisqu'elle augure d'échecs en masse, dus justement aux perturbations dans les universités", explique-t-il. Devant cette situation, les étudiants algériens, en partenariat avec le syndicat estudiantin français l'Unef, ont tenu des motions au niveau des universités françaises demandant aux présidents d'universités d'intervenir auprès de tous les préfets afin qu'une "attention bienveillante" soit accordée dans le cadre du renouvellement des titres de séjour en tenant compte de la situation qui prévaut dans les campus français. En fait, les étudiants algériens demandant la levée du motif d'assiduité dans l'examen de renouvellement de titres de séjour. Ce à quoi la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pecresse a déjà répondu positivement. Reste que le renouvellement des titres de séjour demeure la prérogative du ministère de l'Immigration et à ce titre, selon Kamel Aoudia, rien n'indique que Besson lui emboite le pas. "Valérie Pecresse nous a promis d'intervenir auprès de Besson pour qui, malheureusement, la situation des étudiants étrangers est le cadet de ses soucis", affirme, le représentant des étudiants algériens de France. La majorité est discriminée sur les lieux de travail Sur un autre plan, le président de l'UEAF déplore le cadre "exceptionnel et "discriminatoire" de la législation du travail auquel sont soumis les étudiants algériens. Cette "exception algérienne" en matière de droit de travail exige des Algériens de fournir en sus de leur carte de séjour une autorisation de travail signée par l'employeur pour le moindre petit emploi. L'autorisation de travail a été supprimé en 2006, mais pas pour les Algériens. Il faut savoir dans le même sens que l'étudiant algérien n'a pas le droit de cumuler plus de 18 heures 30 par semaine contre 21 heures pour les autres étudiants. En somme, un obstacle pour les étudiants algériens dont les études sont généralement payées grâce au travail qu'il réussissent à décrocher. Pourquoi cette discrimination faite aux étudiants algériens ? En fait, cette exception trouve sa référence dans les accords franco-algériens qui régissent l'entrée et le séjour en France des Algériens. "De notre coté, on se retrouve face à un dilemme puisqu'on ne peut pas faire pression sur le gouvernement algérien en vue de revoir ces accords parce qu'ils donnent d'un autre côté des avantages à d'autres catégories d'Algériens comme l'attribution automatique du titre de séjour de 10 ans pour les Algériens qui peuvent justifier 10 ans de présence en France ou encore le droit de se marier avec un conjoint français sans pour autant retourner au pays chercher un visa d'installation", explique notre interlocuteur. Aux conditions difficiles de travail, s'ajoutent le durcissement de la politique migratoire des étudiants mise en place à travers "Campus France" qui servent à optimiser la politique d'immigration choisie et partant d'étudiants choisis. "Les "Campus France" qui sont censés aider et orienter les candidats aux études dans ce pays sont de véritables agences de chasse des meilleurs étudiants et d'autre part elles sont là dans le but de rendre la procédure longue et coûteuse de manière à décourager les étudiants étrangers et de ce fait réduire leur nombre d'entrée en France", précise M. Aoudia. C'est en fait ce parcours du combattant conjugué à cette législation du travail réservant un traitement "spécial" pour les étudiants algériens qui sont à l'origine de la baisse du nombre d'étudiants algériens qui a chuté de 30% entre 2004 et 2007. Actuellement, le nombre d'étudiants algériens fréquentant les universités françaises est de 24.000, les Algériens sont classés directement derrière les Marocains et les Chinois.