Présentant, récemment, dans la capitale italienne Rome, les mégaprojets de construction de grandes infrastructures inhérentes aux transports, le ministre des Transports, Amar Tou, a expliqué au groupe de ministres chargés du transport des pays de la Méditerranée occidentale, GTMO 5+5 que l‘Algérie est engagée dans un vaste et ambitieux programme pour la réalisation d‘infrastructures en vertu du plan national de développement économique quinquennal 2010-2015, après avoir fait état des réalisations allant de 2004 à 2009. La sixième conférence du groupe 5+5 a, notamment, pour objet essentiel de favoriser la coopération entre les pays de la rive Sud de la Méditerranée (France, Italie, Espagne, Grèce et Croatie et ceux de la rive Nord, à savoir l‘Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Lybie et l‘Egypte. Cependant, la modernisation et le développement du réseau des transports au niveau des pays du Maghreb sont des conditions sine qua non de toute intégration régionale et méditerranéenne, sachant que les dirigeants magrébins sont contraints d‘accélérer la réalisation de la ligne des chemins de fer Casablanca-Alger-Tunis afin d‘ honorer leurs engagements vis-à-vis des autres pays de la Méditerranée occidentale. L‘intervention de Tou a été surtout articulée autour de la présentation des projets nationaux des transports dans la perspective de la connexion au réseau des pays voisins en soulignant que "la contribution algérienne vise à réaliser l‘intégration maghrébine et méditerranéenne afin de rapprocher les deux rives du Bassin méditerranéen pour garantir la stabilité de la région". Ainsi, l‘autoroute Est-Ouest est conçue, notamment, pour mettre en adéquation les souhaits des peuples maghrébins de se rapprocher en attendant les liaisons ferroviaires qui sont encore un vœu à traduire dans la réalité. Les travaux de la conférence de Rome ont abouti à la désignation de l‘Algérie à la présidence du groupe 5+5 pour les trois prochaines années (2011-2013). Mais, lors de la cinquième conférence du groupe GTMO 5+5, tenue à Tunis en novembre 2008, il était question de mettre en service un train à grande vitesse maghrébin (TGV) à la suite de la discussion liée à la recherche de ressources financières destinées à concrétiser les projets de transport prioritaires dans le cadre d‘un réseau de transport multimodal pour la Méditerranée occidentale. Le groupe GTMO 5+5 et l‘Union européenne donnent la primauté à la modernisation des moyens de transport et à l‘interconnexion du réseau des chemins de fer au niveau du Maghreb devant assurer, donc, la liaison Tripoli-Casablanca via Tunis et Alger par le biais du TGVM, nécessitant un financement des tronçons transfrontaliers. Rappelons que les autorités tunisiennes ont déjà présenté leur projet d‘autoroute méditerranéenne à l‘Union européenne concernant les couloirs marins en Méditerranée occidentale devant garantir les navettes entre Radès (Tunis) et Marseille, d‘une part, et entre Radès et Gênes (Italie) d‘autre part afin de faciliter le transport des ressortissants tunisiens résidant en France et en Italie, sachant que des navires assurent la desserte maritime entre Gênes et Tunis. Il convient de rappeler également que la communauté algérienne, établie en Italie, a en plusieurs occasions, revendiqué une liaison maritime entre Alger et Gênes, alors que l‘Algérie est reliée à la France et à l‘Espagne par la navigation maritime depuis longtemps. Présentant, récemment, dans la capitale italienne Rome, les mégaprojets de construction de grandes infrastructures inhérentes aux transports, le ministre des Transports, Amar Tou, a expliqué au groupe de ministres chargés du transport des pays de la Méditerranée occidentale, GTMO 5+5 que l‘Algérie est engagée dans un vaste et ambitieux programme pour la réalisation d‘infrastructures en vertu du plan national de développement économique quinquennal 2010-2015, après avoir fait état des réalisations allant de 2004 à 2009. La sixième conférence du groupe 5+5 a, notamment, pour objet essentiel de favoriser la coopération entre les pays de la rive Sud de la Méditerranée (France, Italie, Espagne, Grèce et Croatie et ceux de la rive Nord, à savoir l‘Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Lybie et l‘Egypte. Cependant, la modernisation et le développement du réseau des transports au niveau des pays du Maghreb sont des conditions sine qua non de toute intégration régionale et méditerranéenne, sachant que les dirigeants magrébins sont contraints d‘accélérer la réalisation de la ligne des chemins de fer Casablanca-Alger-Tunis afin d‘ honorer leurs engagements vis-à-vis des autres pays de la Méditerranée occidentale. L‘intervention de Tou a été surtout articulée autour de la présentation des projets nationaux des transports dans la perspective de la connexion au réseau des pays voisins en soulignant que "la contribution algérienne vise à réaliser l‘intégration maghrébine et méditerranéenne afin de rapprocher les deux rives du Bassin méditerranéen pour garantir la stabilité de la région". Ainsi, l‘autoroute Est-Ouest est conçue, notamment, pour mettre en adéquation les souhaits des peuples maghrébins de se rapprocher en attendant les liaisons ferroviaires qui sont encore un vœu à traduire dans la réalité. Les travaux de la conférence de Rome ont abouti à la désignation de l‘Algérie à la présidence du groupe 5+5 pour les trois prochaines années (2011-2013). Mais, lors de la cinquième conférence du groupe GTMO 5+5, tenue à Tunis en novembre 2008, il était question de mettre en service un train à grande vitesse maghrébin (TGV) à la suite de la discussion liée à la recherche de ressources financières destinées à concrétiser les projets de transport prioritaires dans le cadre d‘un réseau de transport multimodal pour la Méditerranée occidentale. Le groupe GTMO 5+5 et l‘Union européenne donnent la primauté à la modernisation des moyens de transport et à l‘interconnexion du réseau des chemins de fer au niveau du Maghreb devant assurer, donc, la liaison Tripoli-Casablanca via Tunis et Alger par le biais du TGVM, nécessitant un financement des tronçons transfrontaliers. Rappelons que les autorités tunisiennes ont déjà présenté leur projet d‘autoroute méditerranéenne à l‘Union européenne concernant les couloirs marins en Méditerranée occidentale devant garantir les navettes entre Radès (Tunis) et Marseille, d‘une part, et entre Radès et Gênes (Italie) d‘autre part afin de faciliter le transport des ressortissants tunisiens résidant en France et en Italie, sachant que des navires assurent la desserte maritime entre Gênes et Tunis. Il convient de rappeler également que la communauté algérienne, établie en Italie, a en plusieurs occasions, revendiqué une liaison maritime entre Alger et Gênes, alors que l‘Algérie est reliée à la France et à l‘Espagne par la navigation maritime depuis longtemps.