Midi Libre : Vous avez déclaré à la presse que votre programme se voulait «une mise en adéquation du fonctionnement interne du FCE avec ses objectifs et ses ambitions, ainsi que le renforcement de son rapport avec la réalité économique du pays»... Slim Othmani : Après avoir participé activement à la vie du FCE au cours des dernières années, j'ai effectivement eu à constater cet important dysfonctionnement qui est à l'origine de beaucoup de frustrations de la part des membres. Cette non mise en adéquation engendre aussi un manque d'efficacité dans les actions entreprises et des résultats bien en deçà des attentes. En clair, vous souhaitez rompre avec le passé et les passéistes du patronat algérien... Non, ma démarche ne se veut aucunement en rupture ou en confrontation avec ceux que vous nommez les passéistes. Je considère tout simplement que les choses peuvent être faites différemment, de façon plus réfléchies et de façon mieux préparée avec des objectifs bien définis, partagés et approuvés par tous les membres du FCE. Je n'aime pas la désignation de passéiste car elle renvoie à un antagonisme qui ne me semble pas avoir cours au sein du FCE. Et puis nous n'avons pas de personnes âgées au FCE, Il y a des jeunes et des moins jeunes.. Vous aviez parlé de développement de partenariat avec vos homologues étrangers. Comment voyez-vous ces partenariats si vous veniez à remporter cette élection prochaine ? En effet, je pense que le FCE se doit de contribuer à élargir l'horizon de l'entreprise algérienne. Cette dernière n'affiche pas assez d'agressivité à l'international, au sens positif du terme. Elle se doit d'aller vers les marchés potentiels et elle se doit de s'ouvrir à des partenariat ou à des rapprochements qui, à leur tour, lui ouvriront les portes d'autres technologies, de Know-how mais aussi d'autres marchés. Pour ce faire, la meilleure façon est d'apprendre à se connaître en se rencontrant plus souvent et en formalisant de véritables plateformes de collaboration. A nous d'en faire un véritable instrument de compétitivité. Pour les deux années prochaines quelle sera votre stratégie en termes de relation avec les pouvoirs publics ? Vous avez parlé récemment de «superviser avec les pouvoirs publics des différents accords de libre- échanges conclus ou à conclure». Comment allez-vous convaincre ces mêmes pouvoirs publics de composer désormais avec la nouvelle instance dirigeante du FCE ? J'attache effectivement beaucoup d'importance à la communication et au rapprochement avec les pouvoirs publics qui, au demeurant, ont largement eu à constater mon engagement dans ce sens tant au sein du FCE qu'au sein de l'APAB et du Club CARE. Pour diverses raisons qu'il serait trop long à expliquer, l'image de l'entreprise algérienne n'a pas évolué de façon positive tant aux yeux des pouvoirs publics qu'à ceux de la population en général. Nous allons donc nous atteler à changer cette image et à bâtir de véritables espaces de concertation et de dialogue. Les attentes sont très fortes tant de la part des pouvoirs publics que de l'entreprise. Je ne suis pas partisan de ceux qui véhiculent l'idée que les pouvoirs publics persistent dans la logique de « diviser pour mieux régner ». Ce temps est largement révolu. Nous sommes à l'aire des réseaux, de la communication et du partage. A nous de nous adapter et d'intégrer cette nouvelle donne. Comme à l'accoutumée, vous semblez confiant en dépit de quelques voix manquantes. On parle de de 161 voix sur les 251 qui composent le FCE qui vous serez favorables. Qu'en est-il exactement et comment appréhendez-vous ce vote le 27 mai prochain ? Oui, mes amis qui me soutiennent et moi-même sommes très confiants car nous sommes clairement une réponse aux attentes de beaucoup de membres mais aussi une alternative de fond et de forme à tout ce qu'ils ont connu depuis la création du FCE. Vous parlez d'un ras de marée électoral ? ce serait l'idéal et cela prouverait que notre programme a suscité l'intérêt de tous. Mais c'est aussi une arme à double tranchant car les attentes seront très élevées et aucun droit à l'erreur ne sera toléré. Mais cela ne nous inquiète pas, bien au contraire, nous sommes familiers de tels challenges. Le leitmotiv de la nouvelle génération est : «Le Forum appartient à ses membres et non à ses fondateurs». Quelque chose à ajouter à cela? C'est le leitmotiv de certaines personnes mais je ne l'érigerai pas en slogan de ma campagne car il est porteur de divisions ce que je ne souhaite pas pour le FCE. Ce slogan a juste le mérite de rappeler que lorsque que l'on crée un instrument public il est, par définition, public et, de facto, il ne nous appartient plus … je sais que c'est dur la paternité. Il faut juste apprendre à regarder son enfant grandir sans passer son temps à dire que vous en êtes le père. Avez-vous quelques chose à ajouter pour les lecteur du Midi Libre? Dans quelques jours, vous aurez entre les mains un programme d'action détaillant que je serai heureux et fier de partager avec ceux de vos lecteurs qui le souhaitent en me contactant à mon adresse Email ([email protected]). Leurs commentaires et suggestions seront aussi le bienvenu. Je ne conclurai pas cette interview sans un clin d'œil à la jeunesse algérienne qui a plein de projets en tête et à qui je réserve quelques surprises dans mon programme. Midi Libre : Vous avez déclaré à la presse que votre programme se voulait «une mise en adéquation du fonctionnement interne du FCE avec ses objectifs et ses ambitions, ainsi que le renforcement de son rapport avec la réalité économique du pays»... Slim Othmani : Après avoir participé activement à la vie du FCE au cours des dernières années, j'ai effectivement eu à constater cet important dysfonctionnement qui est à l'origine de beaucoup de frustrations de la part des membres. Cette non mise en adéquation engendre aussi un manque d'efficacité dans les actions entreprises et des résultats bien en deçà des attentes. En clair, vous souhaitez rompre avec le passé et les passéistes du patronat algérien... Non, ma démarche ne se veut aucunement en rupture ou en confrontation avec ceux que vous nommez les passéistes. Je considère tout simplement que les choses peuvent être faites différemment, de façon plus réfléchies et de façon mieux préparée avec des objectifs bien définis, partagés et approuvés par tous les membres du FCE. Je n'aime pas la désignation de passéiste car elle renvoie à un antagonisme qui ne me semble pas avoir cours au sein du FCE. Et puis nous n'avons pas de personnes âgées au FCE, Il y a des jeunes et des moins jeunes.. Vous aviez parlé de développement de partenariat avec vos homologues étrangers. Comment voyez-vous ces partenariats si vous veniez à remporter cette élection prochaine ? En effet, je pense que le FCE se doit de contribuer à élargir l'horizon de l'entreprise algérienne. Cette dernière n'affiche pas assez d'agressivité à l'international, au sens positif du terme. Elle se doit d'aller vers les marchés potentiels et elle se doit de s'ouvrir à des partenariat ou à des rapprochements qui, à leur tour, lui ouvriront les portes d'autres technologies, de Know-how mais aussi d'autres marchés. Pour ce faire, la meilleure façon est d'apprendre à se connaître en se rencontrant plus souvent et en formalisant de véritables plateformes de collaboration. A nous d'en faire un véritable instrument de compétitivité. Pour les deux années prochaines quelle sera votre stratégie en termes de relation avec les pouvoirs publics ? Vous avez parlé récemment de «superviser avec les pouvoirs publics des différents accords de libre- échanges conclus ou à conclure». Comment allez-vous convaincre ces mêmes pouvoirs publics de composer désormais avec la nouvelle instance dirigeante du FCE ? J'attache effectivement beaucoup d'importance à la communication et au rapprochement avec les pouvoirs publics qui, au demeurant, ont largement eu à constater mon engagement dans ce sens tant au sein du FCE qu'au sein de l'APAB et du Club CARE. Pour diverses raisons qu'il serait trop long à expliquer, l'image de l'entreprise algérienne n'a pas évolué de façon positive tant aux yeux des pouvoirs publics qu'à ceux de la population en général. Nous allons donc nous atteler à changer cette image et à bâtir de véritables espaces de concertation et de dialogue. Les attentes sont très fortes tant de la part des pouvoirs publics que de l'entreprise. Je ne suis pas partisan de ceux qui véhiculent l'idée que les pouvoirs publics persistent dans la logique de « diviser pour mieux régner ». Ce temps est largement révolu. Nous sommes à l'aire des réseaux, de la communication et du partage. A nous de nous adapter et d'intégrer cette nouvelle donne. Comme à l'accoutumée, vous semblez confiant en dépit de quelques voix manquantes. On parle de de 161 voix sur les 251 qui composent le FCE qui vous serez favorables. Qu'en est-il exactement et comment appréhendez-vous ce vote le 27 mai prochain ? Oui, mes amis qui me soutiennent et moi-même sommes très confiants car nous sommes clairement une réponse aux attentes de beaucoup de membres mais aussi une alternative de fond et de forme à tout ce qu'ils ont connu depuis la création du FCE. Vous parlez d'un ras de marée électoral ? ce serait l'idéal et cela prouverait que notre programme a suscité l'intérêt de tous. Mais c'est aussi une arme à double tranchant car les attentes seront très élevées et aucun droit à l'erreur ne sera toléré. Mais cela ne nous inquiète pas, bien au contraire, nous sommes familiers de tels challenges. Le leitmotiv de la nouvelle génération est : «Le Forum appartient à ses membres et non à ses fondateurs». Quelque chose à ajouter à cela? C'est le leitmotiv de certaines personnes mais je ne l'érigerai pas en slogan de ma campagne car il est porteur de divisions ce que je ne souhaite pas pour le FCE. Ce slogan a juste le mérite de rappeler que lorsque que l'on crée un instrument public il est, par définition, public et, de facto, il ne nous appartient plus … je sais que c'est dur la paternité. Il faut juste apprendre à regarder son enfant grandir sans passer son temps à dire que vous en êtes le père. Avez-vous quelques chose à ajouter pour les lecteur du Midi Libre? Dans quelques jours, vous aurez entre les mains un programme d'action détaillant que je serai heureux et fier de partager avec ceux de vos lecteurs qui le souhaitent en me contactant à mon adresse Email ([email protected]). Leurs commentaires et suggestions seront aussi le bienvenu. Je ne conclurai pas cette interview sans un clin d'œil à la jeunesse algérienne qui a plein de projets en tête et à qui je réserve quelques surprises dans mon programme.