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Une belle récidive
Sortie du dernier numéro d'Athar, le bulletin de l'AASPPA
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 05 - 2009

L'Association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique (AASPPA) vient de sortir son bulletin numéro 8 . Le sommaire propose aux lecteurs des pistes d'action et de réflexion qui vont de l'histoire de la vieille cité de Dellys à l'aqueduc de Aïn Zeboudja en passant par le plan de sauvegarde de la Casbah d'Alger et les merveilles d'un musée caché au cœur de la fac centrale.
L'Association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique (AASPPA) vient de sortir son bulletin numéro 8 . Le sommaire propose aux lecteurs des pistes d'action et de réflexion qui vont de l'histoire de la vieille cité de Dellys à l'aqueduc de Aïn Zeboudja en passant par le plan de sauvegarde de la Casbah d'Alger et les merveilles d'un musée caché au cœur de la fac centrale.
Dans l'article bien illustré intitulé «Dellys, un peu d'histoire» de Yasmina Chaid, archéologue, préhistorienne et paléontologue des vertébrés, on peut lire que «les traces de plusieurs civilisations jonchent le chemin tracé à l'orée du paléolithique, par les tout premiers investisseurs des lieux.
Les outils en pierre constituent, en effet, les premiers témoignages archéologiques.» La vieille ville se conjugue à tous les temps selon l'auteure qui relate les différentes époques qu'elle a traversé : Cité punico-libyque, colonie romaine, port Ziride, médina hammadite, andalouse, Dellys des Thaâliba, Dellys l'ottomane, Dellys la garnison française… Le lecteur y apprend les causes de l'originalité de la Casbah de Tadlis fondée par un Andalou «avec la complicité du Hammadite Ennassir de Bédjaïa».
«Les Riyadhs des maisons, qui vont parfois d'un coin à un autre de la Casbah, les toitures en tuiles, les kbous des salles principales, sont autant de particularités qui donnent à la Tadlis médiévale un cachet architectural bien différent des autres Casbah et un âge sensiblement antérieur à l'époque ottomane. De l'autre côté de la ville, les jardins, au-delà des fruits et des légumes qui y sont cultivés, sont pour les habitants un véritable havre de paix et de repos en saison estivale. Jardins et casbah réunis vont devenir les deux pôles qui formeront la ville de Dellys.» Une citation de Hassan El Wazan, dit Léon l'Africain, souligne que : « Tedelles est une ville antique, bâtie par les africains à environ 36 miles sur le bord de la méditerranée. Elle est entourée d'anciennes et fortes murailles. Ses habitants sont pour la plupart teinturiers parce que la ville possède plusieurs sources et des ruisseaux. Ses gens sont aimables et mènent une joyeuse vie. Presque tous savent très bien jouer du luth et de la harpe.
Ils ont beaucoup de terrains de culture en blé. Chacun d'eux s'habille convenablement, comme le font les citadins d'Alger. Tous ont coutume de pêcher au filet et ils prennent beaucoup de poisson. Ce poisson ne se vend et ne s'achète pas, on en donne à qui en veut. Tedelles a toujours fait ce qu'a fait Alger, tant par son gouvernement que pour sa seigneurie». Après cette promenade à travers les siècles, la problématique de la conservation de la casbah de Dellys est abordée.
A la fin de l'article, il est rappelé les informations qui y sont contenues sont développées dans l'ouvrage de Yasmina Chaïd-Saoudi, publié aux éditions du Tell et intitulé «Dellys aux mille temps ». Puis le bulletin nous apprend l'existence «d'un musée insoupçonné au cœur de la fac centrale d'Alger ».
Ce musée aussi ancien que la fac d'Alger renferme des collections de géologie et est fort vaste. Mais «depuis 1978, date du départ du département Géologie vers l'USTHB, le musée souffre d'un statut bâtard. Officiellement rattaché à sa nouvelle adresse, mais trop éloigné, son entretien et sa surveillance posent problèmes.
Par ailleurs, la fac centrale s'en trouve encombrée et aimerait bien se débarrasser des collections pour récupérer les espaces». Bien des problèmes à régler en urgence, donc. Concernant la restauration de la Casbah d'Alger, le bulletin qui avait affiché un certain espoir il y a une année de cela, verse dans le pessimisme. «Une simple promenade dans ses ruelles n'invite guère à un excès d'optimisme. L'atmosphère y est lourde, le désabusement des habitants semblant être porté à son comble.
Après l'amélioration de l'aspect sanitaire des ruelles au début de l'opération, il est regrettable de constater le retour en masse des amoncellements d'ordures et des décharges sauvages à chaque détour.» La question est décortiquée et la conclusion de Nagette Seba invite à retenir les leçons des erreurs pour l'avenir.
Dans l'article bien illustré intitulé «Dellys, un peu d'histoire» de Yasmina Chaid, archéologue, préhistorienne et paléontologue des vertébrés, on peut lire que «les traces de plusieurs civilisations jonchent le chemin tracé à l'orée du paléolithique, par les tout premiers investisseurs des lieux.
Les outils en pierre constituent, en effet, les premiers témoignages archéologiques.» La vieille ville se conjugue à tous les temps selon l'auteure qui relate les différentes époques qu'elle a traversé : Cité punico-libyque, colonie romaine, port Ziride, médina hammadite, andalouse, Dellys des Thaâliba, Dellys l'ottomane, Dellys la garnison française… Le lecteur y apprend les causes de l'originalité de la Casbah de Tadlis fondée par un Andalou «avec la complicité du Hammadite Ennassir de Bédjaïa».
«Les Riyadhs des maisons, qui vont parfois d'un coin à un autre de la Casbah, les toitures en tuiles, les kbous des salles principales, sont autant de particularités qui donnent à la Tadlis médiévale un cachet architectural bien différent des autres Casbah et un âge sensiblement antérieur à l'époque ottomane. De l'autre côté de la ville, les jardins, au-delà des fruits et des légumes qui y sont cultivés, sont pour les habitants un véritable havre de paix et de repos en saison estivale. Jardins et casbah réunis vont devenir les deux pôles qui formeront la ville de Dellys.» Une citation de Hassan El Wazan, dit Léon l'Africain, souligne que : « Tedelles est une ville antique, bâtie par les africains à environ 36 miles sur le bord de la méditerranée. Elle est entourée d'anciennes et fortes murailles. Ses habitants sont pour la plupart teinturiers parce que la ville possède plusieurs sources et des ruisseaux. Ses gens sont aimables et mènent une joyeuse vie. Presque tous savent très bien jouer du luth et de la harpe.
Ils ont beaucoup de terrains de culture en blé. Chacun d'eux s'habille convenablement, comme le font les citadins d'Alger. Tous ont coutume de pêcher au filet et ils prennent beaucoup de poisson. Ce poisson ne se vend et ne s'achète pas, on en donne à qui en veut. Tedelles a toujours fait ce qu'a fait Alger, tant par son gouvernement que pour sa seigneurie». Après cette promenade à travers les siècles, la problématique de la conservation de la casbah de Dellys est abordée.
A la fin de l'article, il est rappelé les informations qui y sont contenues sont développées dans l'ouvrage de Yasmina Chaïd-Saoudi, publié aux éditions du Tell et intitulé «Dellys aux mille temps ». Puis le bulletin nous apprend l'existence «d'un musée insoupçonné au cœur de la fac centrale d'Alger ».
Ce musée aussi ancien que la fac d'Alger renferme des collections de géologie et est fort vaste. Mais «depuis 1978, date du départ du département Géologie vers l'USTHB, le musée souffre d'un statut bâtard. Officiellement rattaché à sa nouvelle adresse, mais trop éloigné, son entretien et sa surveillance posent problèmes.
Par ailleurs, la fac centrale s'en trouve encombrée et aimerait bien se débarrasser des collections pour récupérer les espaces». Bien des problèmes à régler en urgence, donc. Concernant la restauration de la Casbah d'Alger, le bulletin qui avait affiché un certain espoir il y a une année de cela, verse dans le pessimisme. «Une simple promenade dans ses ruelles n'invite guère à un excès d'optimisme. L'atmosphère y est lourde, le désabusement des habitants semblant être porté à son comble.
Après l'amélioration de l'aspect sanitaire des ruelles au début de l'opération, il est regrettable de constater le retour en masse des amoncellements d'ordures et des décharges sauvages à chaque détour.» La question est décortiquée et la conclusion de Nagette Seba invite à retenir les leçons des erreurs pour l'avenir.


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