L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie à Vienne jeudi, a décidé de maintenir son plafond de production, son plus bas depuis 2003, tandis que les cours du brut reprennent quelques couleurs. Les ministres de l'Energie et du Pétrole membres du cartel vont «maintenir leur niveau actuel» de quotas de production de 24,84 millions de barils par jour, a déclaré le ministre saoudien de l'Energie Ali Al-Nouaïmi, au siège de l'organisation à Vienne. L'annonce d'une réduction de la production de l'Opep, qui fournit 40% de l'or noir mondial, aurait pu entraîner une flambée des cours du brut pouvant torpiller l'économie mondiale dans un contexte de régression. «Il existe encore un surplus de pétrole par rapport à la demande, et la décision de maintenir sa production était la plus juste», a souligné le président de l'Opep. «Nous avons passé en revue l'évolution du marché depuis le début de l'année 2009 ainsi que les projections de la demande, avant de décider du maintien de la production», a-t-il ajouté. «Tous les aspects du problème ont été examinés, notamment celui de l'offre et de la demande», a souligné le président de l'Opep, devant la presse, en évoquant une «sortie du tunnel». Par ailleurs, le président de l'Opep s'est dit satisfait du respect des quotas par ses membres qui a été effectué à hauteur de 80 %. L'Opep se réunira à nouveau le 9 septembre à Vienne pour examiner la situation du marché et en particulier le niveau des «stocks dans les pays de l'OCDE», qu'ils jugent actuellement trop élevés, a précisé le ministre qatari de l'Energie Abdallah al-Attiyah. «Le marché est surapprovisionné, c'est vrai, mais nous voyons une lumière au bout du tunnel. Il y a, lentement, une petite reprise économique», a constaté devant la presse le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El-Badri, résumant le sentiment de l'ensemble des 12 membres du pool. Pour le ministre algérien de l'Energie, M. Chakib Khelil, qui était évidement l'ex-président de l'Opep, «les prix du brut se stabilisent, voire progressent. Nous pensons que la situation économique va s'améliorer, et donc la demande va croître». Après un record à plus de 147 dollars le baril en juillet et une chute à 32,40 dollars en décembre, les cours du brut ont récemment à nouveau franchi la barre des 60 dollars. Le prix du panier des 12 bruts produits par le cartel est, lui, repassé mercredi pour la première fois depuis le 23 octobre dernier à 60,75 dollars contre 58,71 dollars mardi. Le cartel souhaite un baril à 75 dollars pour que les producteurs puissent investir dans l'exploration et la production. Entre septembre et décembre dernier, l'Opep avait décidé de retirer du marché 4,2 millions de barils par jour pour tenter de freiner la chute des cours, fixant son plafond de production à 24,84 mdj. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie à Vienne jeudi, a décidé de maintenir son plafond de production, son plus bas depuis 2003, tandis que les cours du brut reprennent quelques couleurs. Les ministres de l'Energie et du Pétrole membres du cartel vont «maintenir leur niveau actuel» de quotas de production de 24,84 millions de barils par jour, a déclaré le ministre saoudien de l'Energie Ali Al-Nouaïmi, au siège de l'organisation à Vienne. L'annonce d'une réduction de la production de l'Opep, qui fournit 40% de l'or noir mondial, aurait pu entraîner une flambée des cours du brut pouvant torpiller l'économie mondiale dans un contexte de régression. «Il existe encore un surplus de pétrole par rapport à la demande, et la décision de maintenir sa production était la plus juste», a souligné le président de l'Opep. «Nous avons passé en revue l'évolution du marché depuis le début de l'année 2009 ainsi que les projections de la demande, avant de décider du maintien de la production», a-t-il ajouté. «Tous les aspects du problème ont été examinés, notamment celui de l'offre et de la demande», a souligné le président de l'Opep, devant la presse, en évoquant une «sortie du tunnel». Par ailleurs, le président de l'Opep s'est dit satisfait du respect des quotas par ses membres qui a été effectué à hauteur de 80 %. L'Opep se réunira à nouveau le 9 septembre à Vienne pour examiner la situation du marché et en particulier le niveau des «stocks dans les pays de l'OCDE», qu'ils jugent actuellement trop élevés, a précisé le ministre qatari de l'Energie Abdallah al-Attiyah. «Le marché est surapprovisionné, c'est vrai, mais nous voyons une lumière au bout du tunnel. Il y a, lentement, une petite reprise économique», a constaté devant la presse le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El-Badri, résumant le sentiment de l'ensemble des 12 membres du pool. Pour le ministre algérien de l'Energie, M. Chakib Khelil, qui était évidement l'ex-président de l'Opep, «les prix du brut se stabilisent, voire progressent. Nous pensons que la situation économique va s'améliorer, et donc la demande va croître». Après un record à plus de 147 dollars le baril en juillet et une chute à 32,40 dollars en décembre, les cours du brut ont récemment à nouveau franchi la barre des 60 dollars. Le prix du panier des 12 bruts produits par le cartel est, lui, repassé mercredi pour la première fois depuis le 23 octobre dernier à 60,75 dollars contre 58,71 dollars mardi. Le cartel souhaite un baril à 75 dollars pour que les producteurs puissent investir dans l'exploration et la production. Entre septembre et décembre dernier, l'Opep avait décidé de retirer du marché 4,2 millions de barils par jour pour tenter de freiner la chute des cours, fixant son plafond de production à 24,84 mdj.