L'ambition de la clinique médico-chirurgicale infantile de Bou-Ismaïl (wilaya de Tipasa), où des enfants atteints de cardiopathie subissent des interventions chirurgicales délicates, est de se hisser au rang de pôle de référence et de renommée internationale en matière de chirurgie cardiaque infantile, affirme le directeur de cette structure de santé. Des médecins et professeurs étrangers y séjournent régulièrement pour effectuer des interventions chirurgicales sur des enfants cardiopathes venant des différentes régions d'Algérie, a indiqué à l'APS le docteur Abdelkrim Djouadi, directeur de cette clinique relevant de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). La venue régulière d'équipes étrangères, dans le cadre d'une convention entre la CNAS et les hôpitaux dont ces équipes relèvent, permet le transfert de technologie et de technicité au profit du personnel médical algérien, a ajouté M. Djouadi, soulignant que les médecins algériens exerçant dans la clinique de Bou-Ismail effectuent aussi des interventions chirurgicales avec l'assistance des chirurgiens étrangers. En plus, le personnel médical et paramédical de la clinique bénéficie de formations dans des établissements hospitaliers étrangers conventionnés avec la CNAS dans le cadre du partenariat. "A terme, il s'agit pour nous de traiter l'ensemble des malades en Algérie et ne pas recourir à leur transfert à l'étranger", a encore expliqué le Dr Djouadi, relevant que des cas ne pouvant pas être traités en Algérie sont évacués à l'étranger. Les interventions chirurgicales à la clinique de Bou-Ismaïl sont effectuées gratuitement, contrairement à celles menées dans le cadre d'une prise en charge à l'étranger, lesquelles sont payantes. La clinique de Bou-Ismaïl est le seul établissement en Algérie spécialisé dans la cardiopathie congénitale. Les enfants cardiopathes y subissent des interventions chirurgicales d'une "grande précision". Les patients y affluent de toutes les régions du pays, ce qui dénote la forte demande et donc la pression que subit cette clinique Selon le Dr Djouadi, des listes d'attente sont établies et les patients sont convoqués en fonction de la venue des équipes médicales étrangères, à raison d'une fois par mois. Pour ce qui est du nombre d'enfants opérés, le directeur de la clinique a reconnu que les chiffres restent "aléatoires" dans la mesure où l'intervention des médecins reste tributaire de la nature de la pathologie. "Lorsqu'une pathologie est compliquée, une seule intervention peut mobiliser l'ensemble de l'équipe médicale pour toute la journée", a expliqué le Dr Djouadi, faisant remarquer qu'il y a une "forte demande et donc une liste d'attente assez importante". Les patients étant des enfants et des nourrissons, ils sont généralement accompagnés de leurs parents. A ce titre, les gardes-malades, notamment les mamans devant allaiter leurs nourrissons, sont prises en charge par la clinique. Quand les enfants sont un peu plus âgés et accompagnés de leurs pères, ces derniers sont hébergés dans une auberge relevant du Croissant-Rouge algérien à Bou-Ismaïl. La direction de la clinique a décidé en tout cas de prendre en charge ce volet et prévoit la construction d'un hôtel appelé "La Maison d'accueil des parents de malades". Située sur le front de mer, cette structure d'accueil de 17 chambres, dotées de toutes les commodités, sera livrée vers la fin de l'année 2009, a assuré le directeur de l'établissement. S'agissant des équipes médicales, elles sont désormais prises en charge par l'établissement. Des appartements complètements équipés sont réservées aux membres des équipes médicales. "L'hébergement des médecins étrangers sur le site (à la clinique) est plutôt pratique dans la mesure où ils peuvent intervenir en cas d'urgence ou de complication", a fait remarquer le Dr Djouadi. L'ambition de la clinique médico-chirurgicale infantile de Bou-Ismaïl (wilaya de Tipasa), où des enfants atteints de cardiopathie subissent des interventions chirurgicales délicates, est de se hisser au rang de pôle de référence et de renommée internationale en matière de chirurgie cardiaque infantile, affirme le directeur de cette structure de santé. Des médecins et professeurs étrangers y séjournent régulièrement pour effectuer des interventions chirurgicales sur des enfants cardiopathes venant des différentes régions d'Algérie, a indiqué à l'APS le docteur Abdelkrim Djouadi, directeur de cette clinique relevant de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). La venue régulière d'équipes étrangères, dans le cadre d'une convention entre la CNAS et les hôpitaux dont ces équipes relèvent, permet le transfert de technologie et de technicité au profit du personnel médical algérien, a ajouté M. Djouadi, soulignant que les médecins algériens exerçant dans la clinique de Bou-Ismail effectuent aussi des interventions chirurgicales avec l'assistance des chirurgiens étrangers. En plus, le personnel médical et paramédical de la clinique bénéficie de formations dans des établissements hospitaliers étrangers conventionnés avec la CNAS dans le cadre du partenariat. "A terme, il s'agit pour nous de traiter l'ensemble des malades en Algérie et ne pas recourir à leur transfert à l'étranger", a encore expliqué le Dr Djouadi, relevant que des cas ne pouvant pas être traités en Algérie sont évacués à l'étranger. Les interventions chirurgicales à la clinique de Bou-Ismaïl sont effectuées gratuitement, contrairement à celles menées dans le cadre d'une prise en charge à l'étranger, lesquelles sont payantes. La clinique de Bou-Ismaïl est le seul établissement en Algérie spécialisé dans la cardiopathie congénitale. Les enfants cardiopathes y subissent des interventions chirurgicales d'une "grande précision". Les patients y affluent de toutes les régions du pays, ce qui dénote la forte demande et donc la pression que subit cette clinique Selon le Dr Djouadi, des listes d'attente sont établies et les patients sont convoqués en fonction de la venue des équipes médicales étrangères, à raison d'une fois par mois. Pour ce qui est du nombre d'enfants opérés, le directeur de la clinique a reconnu que les chiffres restent "aléatoires" dans la mesure où l'intervention des médecins reste tributaire de la nature de la pathologie. "Lorsqu'une pathologie est compliquée, une seule intervention peut mobiliser l'ensemble de l'équipe médicale pour toute la journée", a expliqué le Dr Djouadi, faisant remarquer qu'il y a une "forte demande et donc une liste d'attente assez importante". Les patients étant des enfants et des nourrissons, ils sont généralement accompagnés de leurs parents. A ce titre, les gardes-malades, notamment les mamans devant allaiter leurs nourrissons, sont prises en charge par la clinique. Quand les enfants sont un peu plus âgés et accompagnés de leurs pères, ces derniers sont hébergés dans une auberge relevant du Croissant-Rouge algérien à Bou-Ismaïl. La direction de la clinique a décidé en tout cas de prendre en charge ce volet et prévoit la construction d'un hôtel appelé "La Maison d'accueil des parents de malades". Située sur le front de mer, cette structure d'accueil de 17 chambres, dotées de toutes les commodités, sera livrée vers la fin de l'année 2009, a assuré le directeur de l'établissement. S'agissant des équipes médicales, elles sont désormais prises en charge par l'établissement. Des appartements complètements équipés sont réservées aux membres des équipes médicales. "L'hébergement des médecins étrangers sur le site (à la clinique) est plutôt pratique dans la mesure où ils peuvent intervenir en cas d'urgence ou de complication", a fait remarquer le Dr Djouadi.