Les cours du pétrole ont quitté la zone jugée incertaine des 40 dollars le baril, où ils se trouvaient à la fin de l'année dernière (avec un plongeon, en décembre, jusqu'à 32 dollars, très loin du record de juillet,147,50 dollars), pour franchir, il y a quelques jours, le seuil de 60 dollars après avoir tourné autour des 50 dollars suffisamment longtemps (trois mois à peu près) pour accréditer l'idée qu'une hausse des prix ne monterait trop loin de ce niveau. Ils se placent, maintenant, dans la fourchette qui mène aux 70 dollars et, pourquoi pas, vers les 75 dollars comme le souhaitent les pays producteurs qui considèrent que c'est le juste prix. Les cours du pétrole ont quitté la zone jugée incertaine des 40 dollars le baril, où ils se trouvaient à la fin de l'année dernière (avec un plongeon, en décembre, jusqu'à 32 dollars, très loin du record de juillet,147,50 dollars), pour franchir, il y a quelques jours, le seuil de 60 dollars après avoir tourné autour des 50 dollars suffisamment longtemps (trois mois à peu près) pour accréditer l'idée qu'une hausse des prix ne monterait trop loin de ce niveau. Ils se placent, maintenant, dans la fourchette qui mène aux 70 dollars et, pourquoi pas, vers les 75 dollars comme le souhaitent les pays producteurs qui considèrent que c'est le juste prix. «Les 75 dollars le baril seront atteints», pronostiquent de hauts responsables saoudien et libyen. Pour le ministre algérien de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, l‘objectif se situe entre 70 et 90 dollars. Est-ce donc la «fin d‘alerte» pour l‘OPEP et les non-OPEP, menacés de la même façon par la déprime du marché ? Du côté des pays producteurs, l‘heure est visiblement à l‘optimisme. «Les 75 dollars le baril seront atteints», pronostiquent de hauts responsables saoudien et libyen. Pour le ministre algérien de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, l‘objectif se situe entre 70 et 90 dollars. Il y a quelques semaines, il avait déclaré, en effet, que le prix du baril de pétrole pourrait se situer à 70 dollars entre fin 2009 et début 2010, et atteindre ensuite 80 dollars. On est loin des prévisions de certains experts qui avaient estimé, aux premiers signes de recul des cours du pétrole brut, que le prix s‘établirait entre 30 à 40 dollars le baril en 2009, à cause de la baisse de la demande, n‘admettant l‘hypothèse des 60 dollars que pour la fin de l‘année. Des prévisions plus pessimistes font chuter le baril à 12-15 dollars, pour 2010. Dans les faits, la tendance est plutôt favorable aux attentes des pays producteurs. Vendredi, le baril de pétrole a atteint son plus haut niveau depuis six mois à plus de 66 dollars. La veille, jeudi 28 mai, les prix du pétrole avaient déjà enregistré une forte hausse et, en fin de journée, le Brent s‘affichait à 64,23 dollars à Londres, alors que l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) venait juste de décider, à l‘issue de sa réunion extraordinaire, qui a duré deux heures, de laisser inchangés ses quotas de production et de maintenir le niveau actuel d‘une production de 24,84 millions de barils par jour (environ 40% de la production mondiale). L‘OPEP faisait ainsi écho aux préoccupations des grands consommateurs de pétrole qui ont demandé aux pays producteurs de veiller à la stabilité des prix pour ne pas compromettre le fragile redressement de l‘économie mondiale. En clair, cela signifie que les prix du pétrole ne doivent pas trop augmenter. Une réunion des ministres de l‘Energie des pays du G8 (regroupant les pays les plus industrialisés: Allemagne, France, Canada, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) s‘est tenue les 24 et 25 mai à Rome. 23 pays émergents, dont quatre membres de l‘OPEP, étaient représentés à cette réunion qui a adopté une déclaration appelant le secteur énergétique à effectuer des investissements sans attendre le début de la reprise économique. Mais pour financer les investissements dans l‘exploration et la production et permettre de répondre à la hausse de la demande de brut quand la crise mondiale sera terminée, il faut, selon les pays producteurs, un baril à 75 dollars. Sinon, la stabilité des prix du pétrole sera de courte durée, prévoient certains experts qui appréhendent, à moyen terme, une nouvelle flambée des prix de l‘or noir. Le niveau de production actuel a été établi, à Oran, en décembre, lors de la 151ème conférence de l‘OPEP, à partir d‘une réduction de la production de 2,2 millions de barils par jour. Il a été maintenu à la réunion du 15 mars. Depuis septembre, l‘OPEP a décidé de retirer du marché un total de 4,2 millions de barils par jour. Cette décision a été appliquée à plus de 80%. En effet, le plus important, comme l‘ont toujours déclaré les dirigeants de l‘OPEP, n‘est pas seulement dans le niveau de réduction de la production mais aussi dans la discipline observée par les pays membres dans l‘application des quotas de production, surtout dans les moments difficiles. C‘est à cette condition que les décisions de l‘OPEP, engageant 11 des pays qui la composent - l‘Algérie, l‘Angola, l‘Equateur, l‘Iran, le Koweït, la Libye, le Nigéria, le Qatar, l‘Arabie saoudite, les Emirat arabes unis et le Venezuela, (l‘Irak étant dispensée) - peuvent avoir une influence sur les marchés. Les experts admettent que si l‘OPEP n‘avait pas réduit sa production, les prix seraient descendus entre 20 et 30 dollars le baril. Mais, la chute du prix du baril de pétrole a tout de même eu un impact notable sur le chiffre d‘affaires de Sonatrach pour le premier trimestre 2009 évalué à 10,3 milliards de dollars, en baisse en comparaison du premier trimestre 2008 (19 milliards de dollars) et en rapport plutôt avec le niveau de 2007 (12 milliards de dollars pour le premier trimestre). Ce sera certainement la moyenne des prochaines années. Selon Chakib Khelil, on ne reverra plus des prix à 100 dollars. L‘année 2008 a été exceptionnelle en matière de revenus, quelque 76 milliards de dollars. L‘année 2009 sera normale, moitié moins de recettes qu‘en 2008. «Les 75 dollars le baril seront atteints», pronostiquent de hauts responsables saoudien et libyen. Pour le ministre algérien de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, l‘objectif se situe entre 70 et 90 dollars. Est-ce donc la «fin d‘alerte» pour l‘OPEP et les non-OPEP, menacés de la même façon par la déprime du marché ? Du côté des pays producteurs, l‘heure est visiblement à l‘optimisme. «Les 75 dollars le baril seront atteints», pronostiquent de hauts responsables saoudien et libyen. Pour le ministre algérien de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, l‘objectif se situe entre 70 et 90 dollars. Il y a quelques semaines, il avait déclaré, en effet, que le prix du baril de pétrole pourrait se situer à 70 dollars entre fin 2009 et début 2010, et atteindre ensuite 80 dollars. On est loin des prévisions de certains experts qui avaient estimé, aux premiers signes de recul des cours du pétrole brut, que le prix s‘établirait entre 30 à 40 dollars le baril en 2009, à cause de la baisse de la demande, n‘admettant l‘hypothèse des 60 dollars que pour la fin de l‘année. Des prévisions plus pessimistes font chuter le baril à 12-15 dollars, pour 2010. Dans les faits, la tendance est plutôt favorable aux attentes des pays producteurs. Vendredi, le baril de pétrole a atteint son plus haut niveau depuis six mois à plus de 66 dollars. La veille, jeudi 28 mai, les prix du pétrole avaient déjà enregistré une forte hausse et, en fin de journée, le Brent s‘affichait à 64,23 dollars à Londres, alors que l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) venait juste de décider, à l‘issue de sa réunion extraordinaire, qui a duré deux heures, de laisser inchangés ses quotas de production et de maintenir le niveau actuel d‘une production de 24,84 millions de barils par jour (environ 40% de la production mondiale). L‘OPEP faisait ainsi écho aux préoccupations des grands consommateurs de pétrole qui ont demandé aux pays producteurs de veiller à la stabilité des prix pour ne pas compromettre le fragile redressement de l‘économie mondiale. En clair, cela signifie que les prix du pétrole ne doivent pas trop augmenter. Une réunion des ministres de l‘Energie des pays du G8 (regroupant les pays les plus industrialisés: Allemagne, France, Canada, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) s‘est tenue les 24 et 25 mai à Rome. 23 pays émergents, dont quatre membres de l‘OPEP, étaient représentés à cette réunion qui a adopté une déclaration appelant le secteur énergétique à effectuer des investissements sans attendre le début de la reprise économique. Mais pour financer les investissements dans l‘exploration et la production et permettre de répondre à la hausse de la demande de brut quand la crise mondiale sera terminée, il faut, selon les pays producteurs, un baril à 75 dollars. Sinon, la stabilité des prix du pétrole sera de courte durée, prévoient certains experts qui appréhendent, à moyen terme, une nouvelle flambée des prix de l‘or noir. Le niveau de production actuel a été établi, à Oran, en décembre, lors de la 151ème conférence de l‘OPEP, à partir d‘une réduction de la production de 2,2 millions de barils par jour. Il a été maintenu à la réunion du 15 mars. Depuis septembre, l‘OPEP a décidé de retirer du marché un total de 4,2 millions de barils par jour. Cette décision a été appliquée à plus de 80%. En effet, le plus important, comme l‘ont toujours déclaré les dirigeants de l‘OPEP, n‘est pas seulement dans le niveau de réduction de la production mais aussi dans la discipline observée par les pays membres dans l‘application des quotas de production, surtout dans les moments difficiles. C‘est à cette condition que les décisions de l‘OPEP, engageant 11 des pays qui la composent - l‘Algérie, l‘Angola, l‘Equateur, l‘Iran, le Koweït, la Libye, le Nigéria, le Qatar, l‘Arabie saoudite, les Emirat arabes unis et le Venezuela, (l‘Irak étant dispensée) - peuvent avoir une influence sur les marchés. Les experts admettent que si l‘OPEP n‘avait pas réduit sa production, les prix seraient descendus entre 20 et 30 dollars le baril. Mais, la chute du prix du baril de pétrole a tout de même eu un impact notable sur le chiffre d‘affaires de Sonatrach pour le premier trimestre 2009 évalué à 10,3 milliards de dollars, en baisse en comparaison du premier trimestre 2008 (19 milliards de dollars) et en rapport plutôt avec le niveau de 2007 (12 milliards de dollars pour le premier trimestre). Ce sera certainement la moyenne des prochaines années. Selon Chakib Khelil, on ne reverra plus des prix à 100 dollars. L‘année 2008 a été exceptionnelle en matière de revenus, quelque 76 milliards de dollars. L‘année 2009 sera normale, moitié moins de recettes qu‘en 2008.