Le secrétaire général de l'instance exécutive du vieux parti est en train de sonner le tocsin en prévision de ce rendez-vous, qui, pourtant, est encore relativement loin puisque il n'est prévu que pour le 31 décembre prochain. Le secrétaire général de l'instance exécutive du vieux parti est en train de sonner le tocsin en prévision de ce rendez-vous, qui, pourtant, est encore relativement loin puisque il n'est prévu que pour le 31 décembre prochain. Au FLN, le cap est résolument mis sur l'échéance du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Le secrétaire général de l'instance exécutive du vieuxparti est en train de sonner le tocsin en prévision de ce rendez-vous, qui, pourtant, est encore relativement loin puisque il n'est prévu que pour le 31 décembre prochain. Abdelaziz Belkhadem a, en effet, annoncé samedi avoir programmé une série de rencontres avec tout ce que compte le parti comme dirigeants, tant à l'échelle nationale que locale. Dès ce mercredi, il tiendra un important conclave avec le président de l'APN et les chefs de file du vieux parti dans les deux chambres du parlement et ce, à la veille d'une première rencontre régionale qui aura lieu à Bordj Bou-Arréridj. Ce forcing de la direction du FLN, alors que ce rendez-vous politique n'est prévu que dans un peu plus de 6 mois, étonne quelque peu les observateurs et les poussent à s'interroger sur les raisons qui font courir Abdelaziz Belkhadem Ce d'autant que chez le frère ennemi du vieux parti, qui sera son principal rival dans cette bataille du sénat qui s'annonce palpitante, en l'occurrence le RND, c'est le calme plat tant on n'évoque même pas cette question, tout le moins en public. Ahmed Ouyahia, son secrétaire général, qui a organisé une conférence de presse vendredi passé pour rendre compte de la teneur des travaux du conseil national du parti, n'en a fait aucune allusion. Le porte-parole du parti, interrogé sur ce sujet, a fait montre de son étonnement, nous indiquant que cette échéance est encore loin pour être évoquée maintenant. Mais est-ce à dire que le parti du Premier ministre se désintéresse de l'enjeu politique du rendez-vous du 31 décembre ? Rien n'est moins sûr. Miloud Chorfi, joint hier par téléphone, nous a affirmé que «le RND a sa manière de faire concernant cette question». Car pour lui, «le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation est très important pour nous et notre espoir est de continuer sur le même rythme d'il y a trois ans». Notre interlocuteur fait allusion au dernier renouvellement partiel des membres du sénat effectué le 31 décembre 2006. Ce jour là, et contrairement à toutes les prévisions, le RN D a surpris le FLN en parvenant a atténuer sensiblement la victoire de ce dernier. Le vieux parti disposait, pourtant, de la majorité au sein des assemblées populaires communales (APC) et des assemblées populaires de wilayas (APW). Au FLN, qui comptait énormément sur ces élections pour asseoir davantage sa mainmise sur la chambre haute, c'est la consternation. Selon les dires d'un sénateur du RND, le parti de Abdelaziz Belkhadem a perdu ce jour là, pas moins de 17 siéges qui étaient largement à sa portée. C'est ce coup de maître du RND, qui a su parfaitement maîtriser le jeu des alliances avec des élus d'autres formations politiques mais qui a surtout su magistralement jouer sur les contradictions qui minent les élus de son frère ennemi, qui sont aujourd'hui à l'origine de l'entame précoce par la direction du FLN de la campagne en prévision de cette échéance politique. En d'autres mots, le vieux parti, édifié par cette malheureuse expérience, ne veut pas rééditer les erreurs de 2006. «C'est un travail de sensibilisation en profondeur en direction de nos élus, car il faut au préalable, régler la question des alliances avec les autres partis politiques», a soutenu Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN, chargé de l'information. Contacté hier, Bouhadja a ajouté que «pour nous, l'essentiel est de créer l'entente entre les élus du parti pour unir nos rangs car il nous faut gagner la bataille du sénat». Le vieux parti, qui dispose actuellement de 56 sénateurs, est le plus concerné par l'opération de renouvellement. En effet, 24 de ses sénateurs auront déjà accompli au 31 décembre leur mandat de 6 ans et sont donc concernés par le remboîtement partiel. Au RND, ce sont 16 sénateurs sur 29 qui auront à quitter les travées de la chambre haute. Pour rappel, l'article 101 de la constitution stipule que les membres du conseil de la nation sont élus pour les 2/3 au suffrage indirect et secret par les APC et APW (soit 96 membres) alors que le tiers restant (soit 48 sénateurs) est désigné par le président de la république. Abdelaziz Bouteflika sera donc appelé a designer le 31 décembre prochain 24 nouveaux sénateurs alors que les élus locaux auront à élire 48 autres sénateurs. Le renouvellement partiel a lieu, rappelons-le, tous les trois ans. Au FLN, le cap est résolument mis sur l'échéance du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Le secrétaire général de l'instance exécutive du vieuxparti est en train de sonner le tocsin en prévision de ce rendez-vous, qui, pourtant, est encore relativement loin puisque il n'est prévu que pour le 31 décembre prochain. Abdelaziz Belkhadem a, en effet, annoncé samedi avoir programmé une série de rencontres avec tout ce que compte le parti comme dirigeants, tant à l'échelle nationale que locale. Dès ce mercredi, il tiendra un important conclave avec le président de l'APN et les chefs de file du vieux parti dans les deux chambres du parlement et ce, à la veille d'une première rencontre régionale qui aura lieu à Bordj Bou-Arréridj. Ce forcing de la direction du FLN, alors que ce rendez-vous politique n'est prévu que dans un peu plus de 6 mois, étonne quelque peu les observateurs et les poussent à s'interroger sur les raisons qui font courir Abdelaziz Belkhadem Ce d'autant que chez le frère ennemi du vieux parti, qui sera son principal rival dans cette bataille du sénat qui s'annonce palpitante, en l'occurrence le RND, c'est le calme plat tant on n'évoque même pas cette question, tout le moins en public. Ahmed Ouyahia, son secrétaire général, qui a organisé une conférence de presse vendredi passé pour rendre compte de la teneur des travaux du conseil national du parti, n'en a fait aucune allusion. Le porte-parole du parti, interrogé sur ce sujet, a fait montre de son étonnement, nous indiquant que cette échéance est encore loin pour être évoquée maintenant. Mais est-ce à dire que le parti du Premier ministre se désintéresse de l'enjeu politique du rendez-vous du 31 décembre ? Rien n'est moins sûr. Miloud Chorfi, joint hier par téléphone, nous a affirmé que «le RND a sa manière de faire concernant cette question». Car pour lui, «le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation est très important pour nous et notre espoir est de continuer sur le même rythme d'il y a trois ans». Notre interlocuteur fait allusion au dernier renouvellement partiel des membres du sénat effectué le 31 décembre 2006. Ce jour là, et contrairement à toutes les prévisions, le RN D a surpris le FLN en parvenant a atténuer sensiblement la victoire de ce dernier. Le vieux parti disposait, pourtant, de la majorité au sein des assemblées populaires communales (APC) et des assemblées populaires de wilayas (APW). Au FLN, qui comptait énormément sur ces élections pour asseoir davantage sa mainmise sur la chambre haute, c'est la consternation. Selon les dires d'un sénateur du RND, le parti de Abdelaziz Belkhadem a perdu ce jour là, pas moins de 17 siéges qui étaient largement à sa portée. C'est ce coup de maître du RND, qui a su parfaitement maîtriser le jeu des alliances avec des élus d'autres formations politiques mais qui a surtout su magistralement jouer sur les contradictions qui minent les élus de son frère ennemi, qui sont aujourd'hui à l'origine de l'entame précoce par la direction du FLN de la campagne en prévision de cette échéance politique. En d'autres mots, le vieux parti, édifié par cette malheureuse expérience, ne veut pas rééditer les erreurs de 2006. «C'est un travail de sensibilisation en profondeur en direction de nos élus, car il faut au préalable, régler la question des alliances avec les autres partis politiques», a soutenu Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN, chargé de l'information. Contacté hier, Bouhadja a ajouté que «pour nous, l'essentiel est de créer l'entente entre les élus du parti pour unir nos rangs car il nous faut gagner la bataille du sénat». Le vieux parti, qui dispose actuellement de 56 sénateurs, est le plus concerné par l'opération de renouvellement. En effet, 24 de ses sénateurs auront déjà accompli au 31 décembre leur mandat de 6 ans et sont donc concernés par le remboîtement partiel. Au RND, ce sont 16 sénateurs sur 29 qui auront à quitter les travées de la chambre haute. Pour rappel, l'article 101 de la constitution stipule que les membres du conseil de la nation sont élus pour les 2/3 au suffrage indirect et secret par les APC et APW (soit 96 membres) alors que le tiers restant (soit 48 sénateurs) est désigné par le président de la république. Abdelaziz Bouteflika sera donc appelé a designer le 31 décembre prochain 24 nouveaux sénateurs alors que les élus locaux auront à élire 48 autres sénateurs. Le renouvellement partiel a lieu, rappelons-le, tous les trois ans.