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Décharges sauvages, l'incivisme des citoyens...
Insalubrité dans la capitale
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 06 - 2009

Décharges sauvages, odeurs nauséabondes, moustiques, rats... la capitale se meurt de l'insalubrité qui l'asphyxie petit à petit. Autorités communales et citoyens se renvoient la balle face à cette situation inquiétante. Des campagnes "ponctuelles" de nettoyage sont certes menées de temps à autres, mais vite abandonnées devant l'ampleur de cette tâche titanesque. Nous avons choisi d'arpenter les rues d'Alger-Centre et de faire ensuite une halte dans ce qui était l'une des plus belles communes touristiques et où "Iceberg", le salon de dégustation de glaces attirait des milliers de familles. Hélas le constat est aberrant et pourrait concerner n'importe quel autre quartier de la capitale.
Décharges sauvages, odeurs nauséabondes, moustiques, rats... la capitale se meurt de l'insalubrité qui l'asphyxie petit à petit. Autorités communales et citoyens se renvoient la balle face à cette situation inquiétante. Des campagnes "ponctuelles" de nettoyage sont certes menées de temps à autres, mais vite abandonnées devant l'ampleur de cette tâche titanesque. Nous avons choisi d'arpenter les rues d'Alger-Centre et de faire ensuite une halte dans ce qui était l'une des plus belles communes touristiques et où "Iceberg", le salon de dégustation de glaces attirait des milliers de familles. Hélas le constat est aberrant et pourrait concerner n'importe quel autre quartier de la capitale.
Par ces temps de grosses chaleurs, les mauvaises odeurs ne passent pas inaperçues et sont bien au contraire exacerbées, mais celle qui agresse le plus les narines et domine les autres relents reste l'odeur des urines. Les rues et artères d'Alger-Centre se sont, en fait, transformées en gigantesque urinoir à ciel ouvert. Les citoyens, interrogés sur cet état de choses, rejettent la faute sur l'assemblée populaire communale censée veiller à la propreté de la ville. Beaucoup d'Algérois ont la nostalgie du visage qu'avait la ville dans les années 60 et 70, ce qui est certain, c'est que toutes les personnes abordées se rejoignent dans le même sentiment de dégoût ressenti face à la saleté ambiante et odeurs répugnantes. Pour tenter de connaître le pourquoi de cette situation en pleine déliquescence, nous nous sommes rapprochés du responsable des affaires sociales et de l'environnement au sein de la commune d'Alger-Centre, Lyes Remdan. Ce dernier nous affirmera que la situation est "due au manque de civisme des citoyens, mais surtout la conséquence de la présence de nombreux SDF dans les rues d'Alger. En dépit des patrouilles quotidiennes de ramassage de ces vagabonds, ils reviennent aussitôt occuper les rues", nous affirmera M. Remdan, lequel explique en outre que le ramassage des ordures ou le nettoyage des rues ne relèvent pas des fonctions de son service. Des équipes de la société NET COM sont en charge de cette tâche. Selon notre interlocuteur, "NET COM n'arrive plus à assumer sa tâche, vu le manque de moyens matériel et humains. Nous leur avons affecté plusieurs agents de nettoyage et leur avons attribué plusieurs camions-bennes pour renforcer leurs équipes». A signaler que la commune d'Alger-Centre compte 84.000 habitants avec une moyenne d'un million de piétons qui empruntent ses rues et artères, cela sans parler des milliers de véhicules qui la sillonnent quotidiennement. D'après le même responsable, deux solutions sont à envisager, celle radicale consistant à installer des toilettes publiques chaque 20 mètres, l'autre plus pratique, obliger les cafés et restaurants à mettre leurs sanitaires à la disposition des passants. Plusieurs établissements ont été fermés momentanément et doivent payer des amendes pour avoir condamné leurs sanitaires. Plusieurs campagnes pour la sensibilisation ont été menées lors desquelles l'accent a été mis sur l'importance de l'hygiène dans l'environnement, M. Remdan nous avouera que ces équipes ont même fait du porte à porte. Des amendes pouvant atteindre 5.000 DA sont prévue à l'encontre des "citoyens pollueurs". Des îlotiers ont pour tâche de surveiller et verbaliser les contrevenants. M. Remdan déplore l'absence d'espace pour l'installation de toilettes publiques, "on ne peut quand même pas les ériger en plein centre-ville", nous dira-t-il en guise de conclusion.
Par ces temps de grosses chaleurs, les mauvaises odeurs ne passent pas inaperçues et sont bien au contraire exacerbées, mais celle qui agresse le plus les narines et domine les autres relents reste l'odeur des urines. Les rues et artères d'Alger-Centre se sont, en fait, transformées en gigantesque urinoir à ciel ouvert. Les citoyens, interrogés sur cet état de choses, rejettent la faute sur l'assemblée populaire communale censée veiller à la propreté de la ville. Beaucoup d'Algérois ont la nostalgie du visage qu'avait la ville dans les années 60 et 70, ce qui est certain, c'est que toutes les personnes abordées se rejoignent dans le même sentiment de dégoût ressenti face à la saleté ambiante et odeurs répugnantes. Pour tenter de connaître le pourquoi de cette situation en pleine déliquescence, nous nous sommes rapprochés du responsable des affaires sociales et de l'environnement au sein de la commune d'Alger-Centre, Lyes Remdan. Ce dernier nous affirmera que la situation est "due au manque de civisme des citoyens, mais surtout la conséquence de la présence de nombreux SDF dans les rues d'Alger. En dépit des patrouilles quotidiennes de ramassage de ces vagabonds, ils reviennent aussitôt occuper les rues", nous affirmera M. Remdan, lequel explique en outre que le ramassage des ordures ou le nettoyage des rues ne relèvent pas des fonctions de son service. Des équipes de la société NET COM sont en charge de cette tâche. Selon notre interlocuteur, "NET COM n'arrive plus à assumer sa tâche, vu le manque de moyens matériel et humains. Nous leur avons affecté plusieurs agents de nettoyage et leur avons attribué plusieurs camions-bennes pour renforcer leurs équipes». A signaler que la commune d'Alger-Centre compte 84.000 habitants avec une moyenne d'un million de piétons qui empruntent ses rues et artères, cela sans parler des milliers de véhicules qui la sillonnent quotidiennement. D'après le même responsable, deux solutions sont à envisager, celle radicale consistant à installer des toilettes publiques chaque 20 mètres, l'autre plus pratique, obliger les cafés et restaurants à mettre leurs sanitaires à la disposition des passants. Plusieurs établissements ont été fermés momentanément et doivent payer des amendes pour avoir condamné leurs sanitaires. Plusieurs campagnes pour la sensibilisation ont été menées lors desquelles l'accent a été mis sur l'importance de l'hygiène dans l'environnement, M. Remdan nous avouera que ces équipes ont même fait du porte à porte. Des amendes pouvant atteindre 5.000 DA sont prévue à l'encontre des "citoyens pollueurs". Des îlotiers ont pour tâche de surveiller et verbaliser les contrevenants. M. Remdan déplore l'absence d'espace pour l'installation de toilettes publiques, "on ne peut quand même pas les ériger en plein centre-ville", nous dira-t-il en guise de conclusion.


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