L'Algérie abrite, à partir d'aujourd'hui et sur deux jours, le congrès méditerranéen de l'échographie en gynécologie. Plusieurs thèmes seront abordés lors de cette rencontre qui se tient pour la première fois en Algérie. Les spécialistes des 15 pays qui seront présents traiteront principalement du diagnostic anténatal pour lequel sera accordée une table ronde. Le diagnostic anténatal peut révéler, dans certains cas, des anomalies incurables chez le fœtus qui nécessitent une interruption médicale de grossesse (IMG). En Algérie, les spécialistes déplorent l'inexistence de comités pluridisciplinaires qui décident des IMG. Pour le Dr A. Bengherbia, gynécologue et président de l'Association nationale des gynécologues privés «l'absence de statistiques est dû principalement à l'inexistence de ces commissions». Joint par téléphone, Bengherbia a tenu à préciser que les interruptions médicales de grossesse ne veulent en aucun cas dire «sélectionner les bébé à naître». Pour lui les, IMG sont décidés lorsque le fœtus est porteur de pathologies ou maladies graves, extrêmement graves et qu'il n'y a aucune solution thérapeutique. Généralement, les IMG sont pratiquées après avis d'au moins deux médecins. Dans certains pays, la décision est prise par une commission mais le dernier mot revient aux parents. Chez nous la question est beaucoup plus sensible car elle relève des valeurs religieuses. Par rapport à ce point, la religion autorise parfaitement les IMG lorsque la grossesse présente un danger pour la maman et le futur bébé. Les IMG sont généralement autoriséee même après 12 semaines d'aménorrhées. Du point de vue légal, elles ne sont pas punies par la loi algérienne. Selon maître Cherif Lekhlef, avocat près la cours suprême et membre du bâtonnat d'Alger, les IMG sont autorisées sous réserve de présenter un avis justifié du médecin traitant. Il a précisé que le législateur algérien ne considère pas les avortements ou les interruptions volontaires de grossesse comme un crime, mais plutôt comme un délit. Les IVG sont punies par le code pénal. Lors de la rencontre d'aujourd'hui, les spécialistes traiteront aussi des thèmes liés à la thérapie fœtale, le cœur fœtal et l'imagerie dans la fertilité. Il faut savoir que l'Algérie a participé pour la première à ce congrès en août 2008 en Egypte. C'est là qu'elle a introduit sa candidature pour la tenue de celui de 2009, initialement prévu au Liban. Tous les pays invités ont répondu favorablement. Dans le Maghreb, seule la Tunisie a confirmé sa participation. L'Algérie abrite, à partir d'aujourd'hui et sur deux jours, le congrès méditerranéen de l'échographie en gynécologie. Plusieurs thèmes seront abordés lors de cette rencontre qui se tient pour la première fois en Algérie. Les spécialistes des 15 pays qui seront présents traiteront principalement du diagnostic anténatal pour lequel sera accordée une table ronde. Le diagnostic anténatal peut révéler, dans certains cas, des anomalies incurables chez le fœtus qui nécessitent une interruption médicale de grossesse (IMG). En Algérie, les spécialistes déplorent l'inexistence de comités pluridisciplinaires qui décident des IMG. Pour le Dr A. Bengherbia, gynécologue et président de l'Association nationale des gynécologues privés «l'absence de statistiques est dû principalement à l'inexistence de ces commissions». Joint par téléphone, Bengherbia a tenu à préciser que les interruptions médicales de grossesse ne veulent en aucun cas dire «sélectionner les bébé à naître». Pour lui les, IMG sont décidés lorsque le fœtus est porteur de pathologies ou maladies graves, extrêmement graves et qu'il n'y a aucune solution thérapeutique. Généralement, les IMG sont pratiquées après avis d'au moins deux médecins. Dans certains pays, la décision est prise par une commission mais le dernier mot revient aux parents. Chez nous la question est beaucoup plus sensible car elle relève des valeurs religieuses. Par rapport à ce point, la religion autorise parfaitement les IMG lorsque la grossesse présente un danger pour la maman et le futur bébé. Les IMG sont généralement autoriséee même après 12 semaines d'aménorrhées. Du point de vue légal, elles ne sont pas punies par la loi algérienne. Selon maître Cherif Lekhlef, avocat près la cours suprême et membre du bâtonnat d'Alger, les IMG sont autorisées sous réserve de présenter un avis justifié du médecin traitant. Il a précisé que le législateur algérien ne considère pas les avortements ou les interruptions volontaires de grossesse comme un crime, mais plutôt comme un délit. Les IVG sont punies par le code pénal. Lors de la rencontre d'aujourd'hui, les spécialistes traiteront aussi des thèmes liés à la thérapie fœtale, le cœur fœtal et l'imagerie dans la fertilité. Il faut savoir que l'Algérie a participé pour la première à ce congrès en août 2008 en Egypte. C'est là qu'elle a introduit sa candidature pour la tenue de celui de 2009, initialement prévu au Liban. Tous les pays invités ont répondu favorablement. Dans le Maghreb, seule la Tunisie a confirmé sa participation.