C'est à l'hôtel El-Aurassi, à Alger, que s'est tenu le XIVe Congrès de la SAGO. Cette année, trois thèmes principaux étaient à l'ordre du jour : les grossesses multiples, les cancers du sein et du col de l'utérus et l'endométriose. C'est à l'hôtel El-Aurassi, à Alger, que s'est tenu le XIVe Congrès de la SAGO. Cette année, trois thèmes principaux étaient à l'ordre du jour : les grossesses multiples, les cancers du sein et du col de l'utérus et l'endométriose. La Société algérienne de gynécologie obstétricienne, SAGO est un organisme maghrébin qui fait appel à des étrangers : Libyens, Tunisiens, Marocains, qui se réunissent chaque année à la même période pour débattre des sujets de la médecine concernant la femme. C'est à l'hôtel Aurassi à Alger que s'est tenu le XIVe Congrès. Cette année, trois thèmes principaux étaient à l'ordre du jour : les grossesses multiples, les cancers du sein et du col de l'utérus et l'endométriose. Il y avait l'intervention d'orateurs français qui ont donné leurs chiffres. Ce sont en effet des chiffres qui ne différent pas tellement des nôtres. Lors de la première journée du 19 novembre, la matinée d'ouverture consistait à discuter de tous les cancers du sein qui posent un problème majeur de santé publique. Le Pr Chafi, gynécologue au CHU d'Oran s'est exprimé sur le dépistage du cancer du sein qui ne se fait actuellement qu'à partir de 50 ans. Il affirme alors que face à l'avancée de cette pathologie, le dépistage doit se faire à partir de 45 ans.«Du côté ouest du pays, dira le Pr, on a établi un petit programme qui va nous permettre de mettre en place tous ces chiffres et d'établir un dépistage à partir de 45 ans.» Et d'ajouter : «On a découvert que dans notre pays, lorsque la tumeur est dépistée, elle mesurait déjà de 39 mm (4 cm), c'est trop tardif » estime le spécialiste. « Pour faire un traitement conservateur qui consiste à soigner la tumeur afin d'éviter l'ablation du sein, le diagnostic doit être précoce. Cela permettra à la femme de vivre dans de meilleures conditions psychologiques. En outre, il faut dire qu'en terme de gynécologie, plus on est précoce dans le diagnostic, et plus on obtient de bons résultats » estime le professeur. Le problème de l'endométriose qui est une pathologie grave qui touche la femme, l'empêchant de procréer, ou même dégénérer en cancer a été également évoqué. L'autre sujet discuté est la procréation médicalement assistée (P.M.A). Il s'agit en effet d'aider ces couples stériles, par des techniques et moyens médicamenteux, à procréer.Il y aura d'autres communications libres sur la gynécologie et l'obstétrique qui traitent de l'accouchement et des grossesses. L'échographie est un moyen de détection des malformations du fœtus par l'utilisation d'ultrason. Il s'agit d'un appareil très sophistiqué qui permet de réaliser des diagnostics tel que la trisomie 21 de plus en plus précoce. Le problème de la ménopause, cette phase inéluctable de la femme avec son cortège de désagréments a été également longuement débattu par les spécialistes.«La femme, c'est le pilier de la société, elle donne la vie, elle prodigue des soins, elle veille jour et nuit sur sa progéniture, il est de notre devoir de la protéger également» dira le Pr Chafi en guise de conclusion. Notons que les 23, 24 et 25 novembre, le pr Chafi et son équipe organiseront une conférence à Oran consacrée exclusivement au cancer du col de l'utérus. La Société algérienne de gynécologie obstétricienne, SAGO est un organisme maghrébin qui fait appel à des étrangers : Libyens, Tunisiens, Marocains, qui se réunissent chaque année à la même période pour débattre des sujets de la médecine concernant la femme. C'est à l'hôtel Aurassi à Alger que s'est tenu le XIVe Congrès. Cette année, trois thèmes principaux étaient à l'ordre du jour : les grossesses multiples, les cancers du sein et du col de l'utérus et l'endométriose. Il y avait l'intervention d'orateurs français qui ont donné leurs chiffres. Ce sont en effet des chiffres qui ne différent pas tellement des nôtres. Lors de la première journée du 19 novembre, la matinée d'ouverture consistait à discuter de tous les cancers du sein qui posent un problème majeur de santé publique. Le Pr Chafi, gynécologue au CHU d'Oran s'est exprimé sur le dépistage du cancer du sein qui ne se fait actuellement qu'à partir de 50 ans. Il affirme alors que face à l'avancée de cette pathologie, le dépistage doit se faire à partir de 45 ans.«Du côté ouest du pays, dira le Pr, on a établi un petit programme qui va nous permettre de mettre en place tous ces chiffres et d'établir un dépistage à partir de 45 ans.» Et d'ajouter : «On a découvert que dans notre pays, lorsque la tumeur est dépistée, elle mesurait déjà de 39 mm (4 cm), c'est trop tardif » estime le spécialiste. « Pour faire un traitement conservateur qui consiste à soigner la tumeur afin d'éviter l'ablation du sein, le diagnostic doit être précoce. Cela permettra à la femme de vivre dans de meilleures conditions psychologiques. En outre, il faut dire qu'en terme de gynécologie, plus on est précoce dans le diagnostic, et plus on obtient de bons résultats » estime le professeur. Le problème de l'endométriose qui est une pathologie grave qui touche la femme, l'empêchant de procréer, ou même dégénérer en cancer a été également évoqué. L'autre sujet discuté est la procréation médicalement assistée (P.M.A). Il s'agit en effet d'aider ces couples stériles, par des techniques et moyens médicamenteux, à procréer.Il y aura d'autres communications libres sur la gynécologie et l'obstétrique qui traitent de l'accouchement et des grossesses. L'échographie est un moyen de détection des malformations du fœtus par l'utilisation d'ultrason. Il s'agit d'un appareil très sophistiqué qui permet de réaliser des diagnostics tel que la trisomie 21 de plus en plus précoce. Le problème de la ménopause, cette phase inéluctable de la femme avec son cortège de désagréments a été également longuement débattu par les spécialistes.«La femme, c'est le pilier de la société, elle donne la vie, elle prodigue des soins, elle veille jour et nuit sur sa progéniture, il est de notre devoir de la protéger également» dira le Pr Chafi en guise de conclusion. Notons que les 23, 24 et 25 novembre, le pr Chafi et son équipe organiseront une conférence à Oran consacrée exclusivement au cancer du col de l'utérus.