"L'Algérie accuse un retard flagrant concernant les interruptions médicales de grossesse". Tel est le constat dressé par les gynécologues et hommes de religion, jeudi soir à Alger, lors du sixième Congrès méditerranéen de gynécologie. Ces derniers sont d'accord sur la nécessité de mettre en place un comité pluridisciplinaire qui aura en charge l'étude de ce dossier. "Plusieurs acteurs doivent mener le débat sur l'Interruption médicale de grossesse (IMG) dans le cas ou le fœtus présenterait des malformations incurables. Il faut se réunir dans un cadre collégial, juristes, hommes de science et hommes de religion, pour pouvoir prendre une décision", selon cheikh Bouamrane, président du Haut Conseil islamique de l'Etat, rapporté par sa fille Fadhéla Bouamrane au cours de la table ronde, dédiée au diagnostic anténatal et la problématique des IMG. Selon le Dr Youcef Khodja Abdennour, vice- président du Conseil de l'ordre des médecins algériens, l'Algérie est très en retard par rapport à cette question. "En dehors des grossesses qui présentent un danger mortel pour la maman, les IMG sont strictement interdites par la loi algérienne comme le stipule les articles 304 à 307 du code pénal", a-t-il affirmé en précisant "qu'aucune mesure concrête n'a été prise en Algérie concernant le diagnostic anténatal". Selon le Dr Bengharbia Abderrahmane, "il faut impliquer les autorités et tous les intervenants dans des comité pluridisciplinaires. Des comités d'éthique effiscients et des comités d'éthique régionaux qui exerceront sous l'égide d'un centre de diagnostic anténatal". Plusieurs expériences internationales ont été exposées lors de cette table ronde. En France par exemple les IMG, dans le cadre d'une malformation fœtale grave et incurrable, sont parfaitement autorisées même au-delà de 24 semaines. Selon les gynécologue français présents, "la légalisation des IMG n'a pas augmenté le nombre d'avortements, contrairement à ce qui était attendu". En Egypte, El Azhar autorise les IMG jusqu'à 28 semaines de grossesse. "Entre 19 et 28 semaines le diagnostic doit être confirmé par deux médecins et le fœtus doit présenter des malformations mortelles ou qui nécessite une chirurgie à la naissance", a expliqué le Dr M. Momtaz d'Egypte. Les spécialistes participant à la table ronde sont unanimes: "Le diagnostic anténatal ne veut en aucun cas être confondu avec une sélection des grossesse et des fœtus". "L'Algérie accuse un retard flagrant concernant les interruptions médicales de grossesse". Tel est le constat dressé par les gynécologues et hommes de religion, jeudi soir à Alger, lors du sixième Congrès méditerranéen de gynécologie. Ces derniers sont d'accord sur la nécessité de mettre en place un comité pluridisciplinaire qui aura en charge l'étude de ce dossier. "Plusieurs acteurs doivent mener le débat sur l'Interruption médicale de grossesse (IMG) dans le cas ou le fœtus présenterait des malformations incurables. Il faut se réunir dans un cadre collégial, juristes, hommes de science et hommes de religion, pour pouvoir prendre une décision", selon cheikh Bouamrane, président du Haut Conseil islamique de l'Etat, rapporté par sa fille Fadhéla Bouamrane au cours de la table ronde, dédiée au diagnostic anténatal et la problématique des IMG. Selon le Dr Youcef Khodja Abdennour, vice- président du Conseil de l'ordre des médecins algériens, l'Algérie est très en retard par rapport à cette question. "En dehors des grossesses qui présentent un danger mortel pour la maman, les IMG sont strictement interdites par la loi algérienne comme le stipule les articles 304 à 307 du code pénal", a-t-il affirmé en précisant "qu'aucune mesure concrête n'a été prise en Algérie concernant le diagnostic anténatal". Selon le Dr Bengharbia Abderrahmane, "il faut impliquer les autorités et tous les intervenants dans des comité pluridisciplinaires. Des comités d'éthique effiscients et des comités d'éthique régionaux qui exerceront sous l'égide d'un centre de diagnostic anténatal". Plusieurs expériences internationales ont été exposées lors de cette table ronde. En France par exemple les IMG, dans le cadre d'une malformation fœtale grave et incurrable, sont parfaitement autorisées même au-delà de 24 semaines. Selon les gynécologue français présents, "la légalisation des IMG n'a pas augmenté le nombre d'avortements, contrairement à ce qui était attendu". En Egypte, El Azhar autorise les IMG jusqu'à 28 semaines de grossesse. "Entre 19 et 28 semaines le diagnostic doit être confirmé par deux médecins et le fœtus doit présenter des malformations mortelles ou qui nécessite une chirurgie à la naissance", a expliqué le Dr M. Momtaz d'Egypte. Les spécialistes participant à la table ronde sont unanimes: "Le diagnostic anténatal ne veut en aucun cas être confondu avec une sélection des grossesse et des fœtus".