Le conférencier a tiré la sonnette d'alarme pour dire que le silence des services publics, le manque d'une réglementation appropriée, l'inexistence de contrôle et la méconnaissance des mécanismes complexes de traitement, ont permis des dérives collatérales préjudiciables à la santé des malades mais aussi aux règles de déontologie médicale. Le conférencier a tiré la sonnette d'alarme pour dire que le silence des services publics, le manque d'une réglementation appropriée, l'inexistence de contrôle et la méconnaissance des mécanismes complexes de traitement, ont permis des dérives collatérales préjudiciables à la santé des malades mais aussi aux règles de déontologie médicale. Plus de 13.000 hémodialysés ont été enregistrés par 235 centres nationaux de santé durant l'année 2008. Le nombre de malades est en nette progression et sa prise en charge reste totalement absente. C'est ce qui a été annoncé hier par le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, M. Mustapha Boukhaloua, au Forum d'El Moudjahid. Le conférencier a tiré la sonnette d'alarme pour dire que le silence des services publics, le manque d'une réglementation appropriée, l'inexistence de contrôle et la méconnaissance des mécanismes complexes de traitement, ont permis des dérives collatérales préjudiciables à la santé des malades mais aussi aux règles de déontologie médicale. «Il est urgent de prendre ces sujets en charge et de mettre à leur disposition les moyens adéquats afin d'avoir, facilement, accès aux soins» a-t-il souligné. Il a tenu à préciser que le nombre de malades, atteignant 160 en 1978, pour une population de 16 millions d'habitants, augmente d'une année à une autre à cause de la négligence des services publics face au phénomène. M. Boukhaloua a expliqué que le traitement de l'insuffisance rénale se présentent en Algérie dans l'hémodialyse, la dialyse péritonéale et la transplantation rénale.Cette hémodialyse nécessite, selon lui, un accès au sang appelé, «Abord vasculaire arterio-vérineux». Cette fistule devient une partie intégrante de l'hémodialyse et doit être pratiquée en milieu hospitalier. Or, que ce n'est pas le cas. Il a dénoncé, à cet effet, que 98% des malades, payent ces soins de leur propre poche, à des sommes variant entre 10.000 et 25.000DA. M. Boukhaloua a parlé, également de l'accessoire d'urgence de la dialyse, (Le cathéter) qui devait être, selon lui, disponible en milieu de service sanitaire, fait l'objet de vente sur la voie publique pour un coût de 8.000 DA.L'invité du Forum d'El Moudjahid a voulu attirer, à l'occasion, l'attention de l'assistance pour signaler que la dialyse pédiatrique en Algérie n'est pas conforme aux normes médicales universelles. «Les moyens médicaux utilisés pour les enfants dans les centres sont les mêmes que ceux utilisés pour les adultes. Ceux-ci sont commercialisés sur le marché local. L'hormone de croissance vitale pour les enfants, existe, selon le ministère de la Santé, dans notre pays, mais reste indisponible dans les centres de dialyse», a ajouté l'orateur. Il a dénoncé par, ailleurs, le fait que les malades payent le traitement, disponibles dans le secteur étatique dont les poches de sang. Celles-ci sont obtenues et payées par les malades au niveau des centres et ne sont pas, désormais, remboursables. M. Boukhaloua a évoqué le problème de la circulaire DG/CNAS du 08 septembre 2007. Celle-ci est relative aux conditions et modalités de prise en charge du traitement de l'anémie des malades hémodialysé et qui n'est pas appliquée, jusqu'à ce jour. Mais aussi, la convention CNAS/Centre privés d'hémodialyse qui n'est pas aussi respectée depuis cette même date. «Notre intervention doit être comprise comme une démarche descriptive permettant d'appréhender l'avenir de l'une des maladies les plus délicates de la société», a terminé le président de la Fédération des insuffisanTS rénaux. Plus de 13.000 hémodialysés ont été enregistrés par 235 centres nationaux de santé durant l'année 2008. Le nombre de malades est en nette progression et sa prise en charge reste totalement absente. C'est ce qui a été annoncé hier par le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, M. Mustapha Boukhaloua, au Forum d'El Moudjahid. Le conférencier a tiré la sonnette d'alarme pour dire que le silence des services publics, le manque d'une réglementation appropriée, l'inexistence de contrôle et la méconnaissance des mécanismes complexes de traitement, ont permis des dérives collatérales préjudiciables à la santé des malades mais aussi aux règles de déontologie médicale. «Il est urgent de prendre ces sujets en charge et de mettre à leur disposition les moyens adéquats afin d'avoir, facilement, accès aux soins» a-t-il souligné. Il a tenu à préciser que le nombre de malades, atteignant 160 en 1978, pour une population de 16 millions d'habitants, augmente d'une année à une autre à cause de la négligence des services publics face au phénomène. M. Boukhaloua a expliqué que le traitement de l'insuffisance rénale se présentent en Algérie dans l'hémodialyse, la dialyse péritonéale et la transplantation rénale.Cette hémodialyse nécessite, selon lui, un accès au sang appelé, «Abord vasculaire arterio-vérineux». Cette fistule devient une partie intégrante de l'hémodialyse et doit être pratiquée en milieu hospitalier. Or, que ce n'est pas le cas. Il a dénoncé, à cet effet, que 98% des malades, payent ces soins de leur propre poche, à des sommes variant entre 10.000 et 25.000DA. M. Boukhaloua a parlé, également de l'accessoire d'urgence de la dialyse, (Le cathéter) qui devait être, selon lui, disponible en milieu de service sanitaire, fait l'objet de vente sur la voie publique pour un coût de 8.000 DA.L'invité du Forum d'El Moudjahid a voulu attirer, à l'occasion, l'attention de l'assistance pour signaler que la dialyse pédiatrique en Algérie n'est pas conforme aux normes médicales universelles. «Les moyens médicaux utilisés pour les enfants dans les centres sont les mêmes que ceux utilisés pour les adultes. Ceux-ci sont commercialisés sur le marché local. L'hormone de croissance vitale pour les enfants, existe, selon le ministère de la Santé, dans notre pays, mais reste indisponible dans les centres de dialyse», a ajouté l'orateur. Il a dénoncé par, ailleurs, le fait que les malades payent le traitement, disponibles dans le secteur étatique dont les poches de sang. Celles-ci sont obtenues et payées par les malades au niveau des centres et ne sont pas, désormais, remboursables. M. Boukhaloua a évoqué le problème de la circulaire DG/CNAS du 08 septembre 2007. Celle-ci est relative aux conditions et modalités de prise en charge du traitement de l'anémie des malades hémodialysé et qui n'est pas appliquée, jusqu'à ce jour. Mais aussi, la convention CNAS/Centre privés d'hémodialyse qui n'est pas aussi respectée depuis cette même date. «Notre intervention doit être comprise comme une démarche descriptive permettant d'appréhender l'avenir de l'une des maladies les plus délicates de la société», a terminé le président de la Fédération des insuffisanTS rénaux.