L'Algérie veillera davantage à développer ses relations avec l'Union européenne (UE), en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. C'est ce qui a été annoncé, hier, à Radio Algérie internationale, par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, en directe du Luxembourg. Cette déclaration a été tenue à quelques heures de l'annonce du quatrième conseil d'association Algérie-Union européenne, au Grand-Duché du Luxembourg et ce, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères. «La lutte contre le terrorisme est le point central du quatrième Conseil d'association Algérie-Union européenne. L'Algérie évoquera, par ailleurs, le problème de l'économie nationale», a précisé, M. Medelci. Le ministre a ajouté que la nouvelle rencontre sera une réévaluation de l'accord Algérie-Union européenne, entré en vigueur en septembre 2005. Ce rendez-vous l'amènera, éventuellement, a-t-il dit, à débattre, avec ses homologues européens, le phénomène de l'explosion des importations algériennes en 2008. M. Medelci a déclaré, par ailleurs, que le premier forum économique européen sera tenu à Alger, le mois d'octobre prochain. Ce forum «se penchera sur un sujet de grande importance pour l'Algérie ainsi que sur la relance des investissements directs des Européens», a-t-il confié. Le ministre des Affaires étrangères a rassuré que l'Algérie a décidé d'impliquer davantage l'Union européenne dans la mobilisation des acteurs européens dans le territoire économique algérien. Sur le terrain de la maîtrise du commerce extérieur, M. Medelci a affirmé que les deux parties ont conclu à la nécessité de mettre sur pied rapidement un groupe de travail pour examiner les entraves et les contraintes qui découragent les opérateurs économiques algériens exportant vers l'Union européenne. Il a confié aussi que l'UE a accepté de constituer ce groupe de travail qui sera mis en place très prochainement. A rappeler que, selon le quotidien national économique, Le Financier, l'Algérie enregistre des cumuls de pertes en devises ces dernières années. Pour chaque dollar exporté vers le Vieux continent, il importe 20 dollars. La même source souligne que les importations algériennes en 2008 «avaient frôlé le seuil des 40 milliards de dollars, une vraie aubaine pour l'Europe, considérée comme premier fournisseur de l'Algérie». Le fait que l'UE reste le premier partenaire commercial de l'Algérie, avec 53,23% des importations et 51% des exportations, n'a pas eu d'effet sur l'exportation de l'Algérie. A souligner aussi que ce pays occupe le 21e rang des partenaires commerciaux de l'UE. Le Maroc et la Tunisie sont classés aux 28e et 30e places. L'Algérie se trouve à cet effet pénalisée par cet accord d'association, puisque le démantèlement tarifaire coûte 1,1 milliard de dollars à ce pays. La levée des taxes douanières a causé une explosion pour la facture des importations, les exportations algériennes hors hydrocarbures n'arrivent pas à investir le marché européen en dépit des grands efforts consentis. Des réunions ont été organisées, à cet effet, entre l'Algérie et l'UE depuis plusieurs mois dans le cadre de l'organisation à Alger du premier forum des opérateurs économiques européens à Alger. L'Algérie veillera davantage à développer ses relations avec l'Union européenne (UE), en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. C'est ce qui a été annoncé, hier, à Radio Algérie internationale, par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, en directe du Luxembourg. Cette déclaration a été tenue à quelques heures de l'annonce du quatrième conseil d'association Algérie-Union européenne, au Grand-Duché du Luxembourg et ce, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères. «La lutte contre le terrorisme est le point central du quatrième Conseil d'association Algérie-Union européenne. L'Algérie évoquera, par ailleurs, le problème de l'économie nationale», a précisé, M. Medelci. Le ministre a ajouté que la nouvelle rencontre sera une réévaluation de l'accord Algérie-Union européenne, entré en vigueur en septembre 2005. Ce rendez-vous l'amènera, éventuellement, a-t-il dit, à débattre, avec ses homologues européens, le phénomène de l'explosion des importations algériennes en 2008. M. Medelci a déclaré, par ailleurs, que le premier forum économique européen sera tenu à Alger, le mois d'octobre prochain. Ce forum «se penchera sur un sujet de grande importance pour l'Algérie ainsi que sur la relance des investissements directs des Européens», a-t-il confié. Le ministre des Affaires étrangères a rassuré que l'Algérie a décidé d'impliquer davantage l'Union européenne dans la mobilisation des acteurs européens dans le territoire économique algérien. Sur le terrain de la maîtrise du commerce extérieur, M. Medelci a affirmé que les deux parties ont conclu à la nécessité de mettre sur pied rapidement un groupe de travail pour examiner les entraves et les contraintes qui découragent les opérateurs économiques algériens exportant vers l'Union européenne. Il a confié aussi que l'UE a accepté de constituer ce groupe de travail qui sera mis en place très prochainement. A rappeler que, selon le quotidien national économique, Le Financier, l'Algérie enregistre des cumuls de pertes en devises ces dernières années. Pour chaque dollar exporté vers le Vieux continent, il importe 20 dollars. La même source souligne que les importations algériennes en 2008 «avaient frôlé le seuil des 40 milliards de dollars, une vraie aubaine pour l'Europe, considérée comme premier fournisseur de l'Algérie». Le fait que l'UE reste le premier partenaire commercial de l'Algérie, avec 53,23% des importations et 51% des exportations, n'a pas eu d'effet sur l'exportation de l'Algérie. A souligner aussi que ce pays occupe le 21e rang des partenaires commerciaux de l'UE. Le Maroc et la Tunisie sont classés aux 28e et 30e places. L'Algérie se trouve à cet effet pénalisée par cet accord d'association, puisque le démantèlement tarifaire coûte 1,1 milliard de dollars à ce pays. La levée des taxes douanières a causé une explosion pour la facture des importations, les exportations algériennes hors hydrocarbures n'arrivent pas à investir le marché européen en dépit des grands efforts consentis. Des réunions ont été organisées, à cet effet, entre l'Algérie et l'UE depuis plusieurs mois dans le cadre de l'organisation à Alger du premier forum des opérateurs économiques européens à Alger.