Après le quatrième conseil d'association Algérie-Union européenne (UE) qui s'est tenu mardi 16 juin au Grand Duché du Luxembourg, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE, et en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, la coopération économique entre les deux parties va gagner en opérationnalité. C'est du moins ce qui ressort des déclarations et commentaires officiels autour de cet événement annuel. Il faut rappeler que ce qu'a toujours recherché l'Algérie, à travers l'Accord d'association avec l'UE, c'est – pour reprendre les propos de notre ministre des Affaires étrangères – «plus d'investissements, plus d'emplois, plus d'accès à la technologie, plus d'accès au réseau de distribution de nos propres produits et services». Après le quatrième conseil d'association Algérie-Union européenne (UE) qui s'est tenu mardi 16 juin au Grand Duché du Luxembourg, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE, et en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, la coopération économique entre les deux parties va gagner en opérationnalité. C'est du moins ce qui ressort des déclarations et commentaires officiels autour de cet événement annuel. Il faut rappeler que ce qu'a toujours recherché l'Algérie, à travers l'Accord d'association avec l'UE, c'est – pour reprendre les propos de notre ministre des Affaires étrangères – «plus d'investissements, plus d'emplois, plus d'accès à la technologie, plus d'accès au réseau de distribution de nos propres produits et services». Trois grandes décisions ont été prises par les deux partenaires. L'une concerne les investissements hors hydrocarbures, c'est-à-dire la mobilisation des acteurs européens sur le territoire économique algérien. Ce volet est considéré par l'Algérie comme l'un des premiers problèmes qui se pose au partenariat avec l'UE. Le volume des investissements qui est venu de l'UE en trois ans est perçu, côté algérien, comme «insuffisant». L'Algérie a demandé à l'UE plus d'efforts dans ce domaine. Cette démarche n'a pas été vaine, puisque, pour la première fois de l'histoire, a annoncé Mourad Medelci, un forum des opérateurs économiques européens sera organisé à Alger en octobre ou, au plus tard, en novembre de cette année. Cette décision n'a pas été improvisée, c'est un projet sur lequel travaillent les deux parties depuis plusieurs mois. Ce forum se penchera sur la relance des investissements directs des Européens en Algérie. La deuxième grande décision a trait à la maîtrise du commerce extérieur. Il s'agit de la relance d'une coopération commerciale bilatérale équilibrée, dans la perspective de la création de la zone de libre échange en 2017. En chiffres absolus, a fait remarquer le ministre, la balance commerciale de l'Algérie avec l'UE est excédentaire avec 40 milliards de dollars d'exportations pour 20 milliards d'importations. Seulement, quand on examine la structure de la balance commerciale, on constate une très faible part des produits hors hydrocarbures. L'Algérie veut de meilleures conditions d'accès de ces produits algériens en Europe. A titre d'exemple, le cadre normatif de la filière alimentaire extrêmement complexe et parfois sévère est décourageant. Un groupe de travail conjoint entre l'Algérie et l'UE devrait être mis en place pour identifier les contraintes rencontrées par les produits algériens. Les opérateurs européens sont sollicités pour investir chez nous en vue de développer, dans le cadre du partenariat, la production locale des biens et des services dans des filières éligibles à l'exportation sur le marché européen. Car, il est indispensable que les entreprises algériennes produisent plus et mieux. Enfin, le déséquilibre de la balance des services, défavorable à l'Algérie (5,2 milliards de dollars contre 2,2 milliards), doit être réduit. La troisième décision touche à la coopération institutionnelle et l'accompagnement de l'UE dans la mise en œuvre des réformes en Algérie. Sur ce point, l'Algérie estime que le dispositif actuel de fonctionnement du système budgétaire avec l'UE comporte une procédure extrêmement lourde. Résultat : l'Algérie n'arrive pas à bien consommer les crédits, dans les délais requis. C'est ce qui se passe avec le programme national PIN (Programme indicatif national), doté de 250 millions d'euros, qui courre sur la période de 2007 à 2011. Pour le prochain PIN, sur la période 2011-2013, il a été convenu de changer le système et de mettre en place des budgets globaux au lieu de budgets par projets. Cela s'appelle un système d'appui budgétaire, il a donné de bons résultats avec d'autres partenaires de l'UE, a fait remarquer M. Medelci qui a expliqué que l'argent rentrerait au niveau du Trésor et serait utilisé sur la base d'un programme global arrêté d'un commun accord. Les procédures d'utilisation de ces crédits seront des procédures algériennes et non pas des procédures communautaires. Naturellement, l'UE a eu également ses vérités à dire, notamment sa préoccupation quant aux dernières mesures relatives à l'investissement direct étranger et au commerce extérieur prises par l'Algérie. Il s'agit de la décision de rendre désormais obligatoire la participation des entreprises algériennes à concurrence de 51 % pour les investissements étrangers à venir. Par ailleurs, un mémorandum est en cours de préparation et de négociations entre l'Algérie et l'UE en vue de cadrer la coopération énergétique bilatérale. Rappelons que le conseil d'association est la plus haute instance chargée de la gestion de l'Accord d'association signé entre les deux parties en 2001. La séance de travail de mardi dernier, empreinte de «franchise et de sérénité», selon les propos de M. Medelci, avait commencé, autour d'un petit déjeuner, par les discussions sur des questions politiques (c'est le «dialogue politique») qui intéressent les deux parties, tels que le conflit du Sahara occidental, la sécurité dans la région du Sahel, le processus de paix au Proche-Orient et le nucléaire iranien. Trois grandes décisions ont été prises par les deux partenaires. L'une concerne les investissements hors hydrocarbures, c'est-à-dire la mobilisation des acteurs européens sur le territoire économique algérien. Ce volet est considéré par l'Algérie comme l'un des premiers problèmes qui se pose au partenariat avec l'UE. Le volume des investissements qui est venu de l'UE en trois ans est perçu, côté algérien, comme «insuffisant». L'Algérie a demandé à l'UE plus d'efforts dans ce domaine. Cette démarche n'a pas été vaine, puisque, pour la première fois de l'histoire, a annoncé Mourad Medelci, un forum des opérateurs économiques européens sera organisé à Alger en octobre ou, au plus tard, en novembre de cette année. Cette décision n'a pas été improvisée, c'est un projet sur lequel travaillent les deux parties depuis plusieurs mois. Ce forum se penchera sur la relance des investissements directs des Européens en Algérie. La deuxième grande décision a trait à la maîtrise du commerce extérieur. Il s'agit de la relance d'une coopération commerciale bilatérale équilibrée, dans la perspective de la création de la zone de libre échange en 2017. En chiffres absolus, a fait remarquer le ministre, la balance commerciale de l'Algérie avec l'UE est excédentaire avec 40 milliards de dollars d'exportations pour 20 milliards d'importations. Seulement, quand on examine la structure de la balance commerciale, on constate une très faible part des produits hors hydrocarbures. L'Algérie veut de meilleures conditions d'accès de ces produits algériens en Europe. A titre d'exemple, le cadre normatif de la filière alimentaire extrêmement complexe et parfois sévère est décourageant. Un groupe de travail conjoint entre l'Algérie et l'UE devrait être mis en place pour identifier les contraintes rencontrées par les produits algériens. Les opérateurs européens sont sollicités pour investir chez nous en vue de développer, dans le cadre du partenariat, la production locale des biens et des services dans des filières éligibles à l'exportation sur le marché européen. Car, il est indispensable que les entreprises algériennes produisent plus et mieux. Enfin, le déséquilibre de la balance des services, défavorable à l'Algérie (5,2 milliards de dollars contre 2,2 milliards), doit être réduit. La troisième décision touche à la coopération institutionnelle et l'accompagnement de l'UE dans la mise en œuvre des réformes en Algérie. Sur ce point, l'Algérie estime que le dispositif actuel de fonctionnement du système budgétaire avec l'UE comporte une procédure extrêmement lourde. Résultat : l'Algérie n'arrive pas à bien consommer les crédits, dans les délais requis. C'est ce qui se passe avec le programme national PIN (Programme indicatif national), doté de 250 millions d'euros, qui courre sur la période de 2007 à 2011. Pour le prochain PIN, sur la période 2011-2013, il a été convenu de changer le système et de mettre en place des budgets globaux au lieu de budgets par projets. Cela s'appelle un système d'appui budgétaire, il a donné de bons résultats avec d'autres partenaires de l'UE, a fait remarquer M. Medelci qui a expliqué que l'argent rentrerait au niveau du Trésor et serait utilisé sur la base d'un programme global arrêté d'un commun accord. Les procédures d'utilisation de ces crédits seront des procédures algériennes et non pas des procédures communautaires. Naturellement, l'UE a eu également ses vérités à dire, notamment sa préoccupation quant aux dernières mesures relatives à l'investissement direct étranger et au commerce extérieur prises par l'Algérie. Il s'agit de la décision de rendre désormais obligatoire la participation des entreprises algériennes à concurrence de 51 % pour les investissements étrangers à venir. Par ailleurs, un mémorandum est en cours de préparation et de négociations entre l'Algérie et l'UE en vue de cadrer la coopération énergétique bilatérale. Rappelons que le conseil d'association est la plus haute instance chargée de la gestion de l'Accord d'association signé entre les deux parties en 2001. La séance de travail de mardi dernier, empreinte de «franchise et de sérénité», selon les propos de M. Medelci, avait commencé, autour d'un petit déjeuner, par les discussions sur des questions politiques (c'est le «dialogue politique») qui intéressent les deux parties, tels que le conflit du Sahara occidental, la sécurité dans la région du Sahel, le processus de paix au Proche-Orient et le nucléaire iranien.