Au deuxième jour des plaidoiries, qui ont débuté hier soir, dans ce procès qui en est à son septième jour, la séance matinale a débuté avec la défense de A. Abdelmadjid, commissaire aux comptes, et B. Larbi, expert et également commissaire aux comptes, et contre lequel 3 ans de prison ferme ont été requis par le procureur général dans son réquisitoire, pour négligence flagrante ayant conduit à la dilapidation des deniers publics et causé un préjudice de plus de 21 milliards de dinars à la BNA. Lors de sa plaidoirie, l'avocat de la défense affirme posséder des documents prouvant l'innocence des deux mis en cause et détenir la preuve que le rapport rédigé par les deux commissaires aux compte, désignés en 2005, a été adressé à qui de droit. «Le P-dg et le ministère étaient au courant du rapport et le conseil général l'a approuvé» a-t-il déclaré. Et d'ajouter que le rapport rédigé par le commissaire aux comptes comporte plusieurs réserves, dont la plus importante concerne «l'absence de contrôle au niveau des agences de Bouzaréah et Cherchell». Plus grave encore, il est rapporté dans le même document que «des opérations frauduleuses au niveau de l'agence de Cherchell et de Bouzaréah ont concerné le mouvement d'argent entre les entreprises dont Achour Abderrahmane est propriétaire ou partenaire». D'ailleurs, les mêmes conclusions ont été tirées par un bureau américain, désigné pour une expertise, et où il est clairement mentionné, selon maître Boukrat, que «le contrôle interne bien qu'il existait, n'était pas matérialisé, ainsi que la défaillance du système informatique» a-t-il conclu. Vint le tour de la défense de l'ex-P-dg de la BNA accusé lui aussi de négligence flagrante ayant conduit à la dilapidation des deniers publics, et contre qui le représentant du ministère public a requis 3 ans de prison ferme. L'avocat de la défense entame sa plaidoirie avec un bref historique de la BNA, indiquant que la banque était dans une mauvaise passe selon lui, avant de louer tous les efforts accomplis par M. Chikhi dans l'intérêt de la BNA. «Avant l'arrivée de M. Chikhi, le bilan comptable de la banque n'a pas été approuvé par le conseil général de la banque 4 ans de suite (1997,1998,1999 et 2000». Pour l'avocat, «si Chikhi n'a pas réagi, c'est qu'il n'était pas au courant et n'était pas informé» a-t-il affirmé en remettant en cause les canaux de la communication, tout en s'interrogeant «si l'ex-secrétaire général de la banque et actuel P-dg n'était pas au courant comment voulez-vous que le directeur le soit?» Autre élément sur lequel la défense s'est appuyé : le rapport rédigé par Technosoft, un bureau d'étude national, chargé par M. Chikhi de vérifier les opérations en suspens. Un rapport qui a conclu que toutes les opérations sont conformes. Au moment où nous mettons sous presse les plaidoiries se poursuivaient. Au deuxième jour des plaidoiries, qui ont débuté hier soir, dans ce procès qui en est à son septième jour, la séance matinale a débuté avec la défense de A. Abdelmadjid, commissaire aux comptes, et B. Larbi, expert et également commissaire aux comptes, et contre lequel 3 ans de prison ferme ont été requis par le procureur général dans son réquisitoire, pour négligence flagrante ayant conduit à la dilapidation des deniers publics et causé un préjudice de plus de 21 milliards de dinars à la BNA. Lors de sa plaidoirie, l'avocat de la défense affirme posséder des documents prouvant l'innocence des deux mis en cause et détenir la preuve que le rapport rédigé par les deux commissaires aux compte, désignés en 2005, a été adressé à qui de droit. «Le P-dg et le ministère étaient au courant du rapport et le conseil général l'a approuvé» a-t-il déclaré. Et d'ajouter que le rapport rédigé par le commissaire aux comptes comporte plusieurs réserves, dont la plus importante concerne «l'absence de contrôle au niveau des agences de Bouzaréah et Cherchell». Plus grave encore, il est rapporté dans le même document que «des opérations frauduleuses au niveau de l'agence de Cherchell et de Bouzaréah ont concerné le mouvement d'argent entre les entreprises dont Achour Abderrahmane est propriétaire ou partenaire». D'ailleurs, les mêmes conclusions ont été tirées par un bureau américain, désigné pour une expertise, et où il est clairement mentionné, selon maître Boukrat, que «le contrôle interne bien qu'il existait, n'était pas matérialisé, ainsi que la défaillance du système informatique» a-t-il conclu. Vint le tour de la défense de l'ex-P-dg de la BNA accusé lui aussi de négligence flagrante ayant conduit à la dilapidation des deniers publics, et contre qui le représentant du ministère public a requis 3 ans de prison ferme. L'avocat de la défense entame sa plaidoirie avec un bref historique de la BNA, indiquant que la banque était dans une mauvaise passe selon lui, avant de louer tous les efforts accomplis par M. Chikhi dans l'intérêt de la BNA. «Avant l'arrivée de M. Chikhi, le bilan comptable de la banque n'a pas été approuvé par le conseil général de la banque 4 ans de suite (1997,1998,1999 et 2000». Pour l'avocat, «si Chikhi n'a pas réagi, c'est qu'il n'était pas au courant et n'était pas informé» a-t-il affirmé en remettant en cause les canaux de la communication, tout en s'interrogeant «si l'ex-secrétaire général de la banque et actuel P-dg n'était pas au courant comment voulez-vous que le directeur le soit?» Autre élément sur lequel la défense s'est appuyé : le rapport rédigé par Technosoft, un bureau d'étude national, chargé par M. Chikhi de vérifier les opérations en suspens. Un rapport qui a conclu que toutes les opérations sont conformes. Au moment où nous mettons sous presse les plaidoiries se poursuivaient.