L'Algérie est devenue, ces dernières années, un pays consommateur de drogue, en particulier de cannabis et de psychotropes. Le véritable danger se situe à ce niveau. L'Algérie est devenue, ces dernières années, un pays consommateur de drogue, en particulier de cannabis et de psychotropes. Le véritable danger se situe à ce niveau. Plus de seize tonnes de cannabis ont été saisies durant le premier trimestre de l'année en cours dans notre pays. Des saisies record qui renseignent sur l'ampleur pris par ce phénomène qui est devenu, au fil des ans, un véritable danger public. Elles représentent près de la moitié de la saisie totale pour l'année 2008. En parallèle, des statistiques montrent l'escalade de la consommation de diverses drogues, notamment chez les plus jeunes qui deviennent ainsi accros à ces drogues qui détruisent des vies, ruinent des familles et détruisent notre société, réclamant un soutien accru de la communauté et des officiels. Il serait utile d'établir un bilan de la politique de lutte contre la drogue et la toxicomanie, en cette veille - elle sera célébrée le 26 juin - de la Journée Internationale de lutte contre l'abus et le trafic illégal des drogues qui se donne pour objectif "d'élever le niveau de conscience et de responsabilité de chacun et de venir à bout des problèmes liés à la toxicomanie". Quelques chiffres pour situer les catégories dans la société qui succombent "aux charmes" de ces substances. "84% des toxicomanes ont un niveau d'instruction faible alors que 53% sont issus de familles instables", a révélé Aïssa Kasmi, directeur de la Coopération internationale à l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, lors de l'ouverture des travaux des journées d'étude sur l'application de la loi n° 04-18 du 25 décembre 2004, relative à la prévention et à la répression de l'usage illicite et du trafic de drogue et de psychotropes. La population ciblée par les trafiquants de drogue est donc des plus vulnérables et déjà prédisposée aux tentations des chants de sirènes. Il reste que parfois une bonne circulation de l'information et des campagnes de sensibilisation bien menées contre les dangers que représente la consommation de drogues portent leurs fruits. "25.000 toxicomanes sont entrés dans des centres de désintoxication lors des dix dernières années", a-t-il également révélé au cours de cette même journée, s'inquiétant de ce que la situation actuelle du phénomène de drogue en Algérie constitue "un véritable danger". Un danger d'autant plus présent que notre pays est devenu en un temps très court "un grand espace ciblé par les réseaux de trafics de drogue". Il est admis, et sur cette problématique, tous les avis convergent que "de pays de transit, l'Algérie est devenue, ces dernières années, un pays consommateur de drogues, en particulier de cannabis et de psychotropes", le véritable danger se situe à ce niveau. Une situation découlant du fait de la longue frontière commune entre l'Algérie et le Maroc et les différents tracés qu'empruntent le cheminement de la drogue pour arriver à sa destination finale, c'est à dire l'Europe et autres pays orientaux. Le Maroc qui est, rappelons-le, le plus grand pays producteur de cannabis dans le monde avec ses 60% de la production mondiale, fait que notre pays soit le passage obligé de la production marocaine de cannabis en direction de l'Europe et du Moyen-Orient, via la Tunisie et la Libye ou via les principaux ports algériens. Plus de 3.500 personnes ont été interpellées, dont plus de la moitié sont des trafiquants, au cours des trois premiers mois de cette année le arsenal juridique promulgué pour la répression de ce phénomène, n'arrive pas à stopper ou du moins à atténuer sa propagation à toutes les couches de la société. Les mesures coercitives ne semblent pas suffire pour lutter contre la montée exponentielle de ce trafic. Les actions de prévention et de sensibilisation en direction de la jeunesse, principale cible du fléau, doivent être volontaristes et très soutenues dans le temps et ne doivent surtout pas répondre à des situations conjoncturelles. S. B. Plus de seize tonnes de cannabis ont été saisies durant le premier trimestre de l'année en cours dans notre pays. Des saisies record qui renseignent sur l'ampleur pris par ce phénomène qui est devenu, au fil des ans, un véritable danger public. Elles représentent près de la moitié de la saisie totale pour l'année 2008. En parallèle, des statistiques montrent l'escalade de la consommation de diverses drogues, notamment chez les plus jeunes qui deviennent ainsi accros à ces drogues qui détruisent des vies, ruinent des familles et détruisent notre société, réclamant un soutien accru de la communauté et des officiels. Il serait utile d'établir un bilan de la politique de lutte contre la drogue et la toxicomanie, en cette veille - elle sera célébrée le 26 juin - de la Journée Internationale de lutte contre l'abus et le trafic illégal des drogues qui se donne pour objectif "d'élever le niveau de conscience et de responsabilité de chacun et de venir à bout des problèmes liés à la toxicomanie". Quelques chiffres pour situer les catégories dans la société qui succombent "aux charmes" de ces substances. "84% des toxicomanes ont un niveau d'instruction faible alors que 53% sont issus de familles instables", a révélé Aïssa Kasmi, directeur de la Coopération internationale à l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, lors de l'ouverture des travaux des journées d'étude sur l'application de la loi n° 04-18 du 25 décembre 2004, relative à la prévention et à la répression de l'usage illicite et du trafic de drogue et de psychotropes. La population ciblée par les trafiquants de drogue est donc des plus vulnérables et déjà prédisposée aux tentations des chants de sirènes. Il reste que parfois une bonne circulation de l'information et des campagnes de sensibilisation bien menées contre les dangers que représente la consommation de drogues portent leurs fruits. "25.000 toxicomanes sont entrés dans des centres de désintoxication lors des dix dernières années", a-t-il également révélé au cours de cette même journée, s'inquiétant de ce que la situation actuelle du phénomène de drogue en Algérie constitue "un véritable danger". Un danger d'autant plus présent que notre pays est devenu en un temps très court "un grand espace ciblé par les réseaux de trafics de drogue". Il est admis, et sur cette problématique, tous les avis convergent que "de pays de transit, l'Algérie est devenue, ces dernières années, un pays consommateur de drogues, en particulier de cannabis et de psychotropes", le véritable danger se situe à ce niveau. Une situation découlant du fait de la longue frontière commune entre l'Algérie et le Maroc et les différents tracés qu'empruntent le cheminement de la drogue pour arriver à sa destination finale, c'est à dire l'Europe et autres pays orientaux. Le Maroc qui est, rappelons-le, le plus grand pays producteur de cannabis dans le monde avec ses 60% de la production mondiale, fait que notre pays soit le passage obligé de la production marocaine de cannabis en direction de l'Europe et du Moyen-Orient, via la Tunisie et la Libye ou via les principaux ports algériens. Plus de 3.500 personnes ont été interpellées, dont plus de la moitié sont des trafiquants, au cours des trois premiers mois de cette année le arsenal juridique promulgué pour la répression de ce phénomène, n'arrive pas à stopper ou du moins à atténuer sa propagation à toutes les couches de la société. Les mesures coercitives ne semblent pas suffire pour lutter contre la montée exponentielle de ce trafic. Les actions de prévention et de sensibilisation en direction de la jeunesse, principale cible du fléau, doivent être volontaristes et très soutenues dans le temps et ne doivent surtout pas répondre à des situations conjoncturelles. S. B.