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«Transhumance» à l'APN
Le phénomène inquiète des partis politiques
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 06 - 2009

Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui s'est tout récemment réuni avec les chefs des groupes parlementaires, a, après avoir refait les comptes des départs et des arrivées de députés, dressé la nouvelle cartographie de la Chambre basse.
Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui s'est tout récemment réuni avec les chefs des groupes parlementaires, a, après avoir refait les comptes des départs et des arrivées de députés, dressé la nouvelle cartographie de la Chambre basse.
Si le FLN est incontestablement le grand bénéficiaire du «nomadisme» qui prend de plus en plus d'ampleur à l'APN, le parti des travailleurs (PT), même s'il n'est pas le seul parti concerné par cette «transhumance» d'un nouveau genre, en est le plus grand perdant. Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui s'est tout récemment réuni avec les chefs des groupes parlementaires, a, après avoir refait les comptes des départs et des arrivées de députés, dressé la nouvelle cartographie de la Chambre basse. Le parti de Louisa Hanoune compte, désormais, 13 députés seulement. Le groupe parlementaire du PT a, ainsi, perdu la moitié de ses effectifs. Car, au tout début de cette législature en 2007, il comptait 26 députés, dont une bonne dizaine rien que dans la circonscription d'Alger. Un score qui était considéré comme le meilleur résultat réalisé par ce parti depuis les premières élections législatives pluralistes en 1997. Mais voilà qu'au bout de deux ans seulement, Louisa Hanoune laisse des plumes et tout porte à croire que cette hémorragie n'est pas prête de s'estomper. De nombreux députés ont reproché à la secrétaire générale du parti de leur «extirper» une bonne partie de leur rémunération. En effet, le salaire des députés est versé directement par l'administration de l'APN au compte du PT qui en déduit «une dîme» avant de verser le reste au compte de ces élus du peuple. Cette «formule» est le fruit d'un préalable entre la direction politique du parti et les 26 députés dont certains ont ainsi fini par rompre ce «deal». «C'est grâce au parti qu'ils sont élus députés, d'où cette formule», explique Louisa Hanoune. Donc, le PT, qui a rué dans les brancards à cause de cette «trahison», a introduit un projet d'amendement à la loi électorale pour interdire le «nomadisme» politique. Ce projet, on s'en doute bien, n'a pas trouvé d'écho à l'APN. Ce «nomadisme» n'est pas le propre du PT puisque d'autres partis politiques et même le groupe parlementaire des indépendants en ont fait les frais, au grand plaisir du FLN surtout mais aussi du RND. Ainsi selon le chef du groupe parlementaire du FLN, 25 députés ont rejoint le parti. «Ils viennent surtout du Parti des travailleurs, du groupe des Indépendants mais aussi des petites formations représentées à l'APN», nous a indiqué, hier, Layachi Daadoua. Avec ce «renfort» le groupe parlementaire du vieux parti, qui était initialement formé de 136 députés, est passé à 161 députés. Le RND aussi, qui a obtenu lors des législatives de 2007, 62 sièges, a profité de cette «transhumance» puisque au moins une dizaine de «députés dissidents» ont rejoint la formation de Ahmed Ouyahia. Le FNA est dans le même registre que les deux partis sus-cités. Car le parti de Moussa Touati s'est renforcé avec la venue de 5 nouveaux députés. Il est ainsi passé de 15 à 20 députés. Mais malgré cette nouvelle donne, le parti n'a pas bénéficié d'un plus en termes de représentativité au niveau des structures de l'APN. Sa demande d'obtenir un poste de vice-président et de rejoindre ainsi le bureau de la chambre basse, a été finalement rejetée. «Nous avons pourtant plus de députés que le RCD et le PT», dénoncent, courroucés, les responsables de ce parti. Le groupe parlementaire des Indépendants a perdu 12 de ses députés au profit, notamment, du FLN. De 33 députés, en effet, ce groupe est passé à seulement 21. Le RCD a, à son tour, connu une saignée, mais de moindre importance. Trois députés, Djamel Fardjallah, Tarek Mira et Ali Brahimi, ont jeté l'éponge, ce qui a réduit le groupe parlementaire du parti de Said Sadi à 16 députés seulement. Il en est de même au MSP, dont 20 députés sur 51, ont rejoint le nouveau mouvement créé par Abdelmadjid Menasra .
Si le FLN est incontestablement le grand bénéficiaire du «nomadisme» qui prend de plus en plus d'ampleur à l'APN, le parti des travailleurs (PT), même s'il n'est pas le seul parti concerné par cette «transhumance» d'un nouveau genre, en est le plus grand perdant. Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui s'est tout récemment réuni avec les chefs des groupes parlementaires, a, après avoir refait les comptes des départs et des arrivées de députés, dressé la nouvelle cartographie de la Chambre basse. Le parti de Louisa Hanoune compte, désormais, 13 députés seulement. Le groupe parlementaire du PT a, ainsi, perdu la moitié de ses effectifs. Car, au tout début de cette législature en 2007, il comptait 26 députés, dont une bonne dizaine rien que dans la circonscription d'Alger. Un score qui était considéré comme le meilleur résultat réalisé par ce parti depuis les premières élections législatives pluralistes en 1997. Mais voilà qu'au bout de deux ans seulement, Louisa Hanoune laisse des plumes et tout porte à croire que cette hémorragie n'est pas prête de s'estomper. De nombreux députés ont reproché à la secrétaire générale du parti de leur «extirper» une bonne partie de leur rémunération. En effet, le salaire des députés est versé directement par l'administration de l'APN au compte du PT qui en déduit «une dîme» avant de verser le reste au compte de ces élus du peuple. Cette «formule» est le fruit d'un préalable entre la direction politique du parti et les 26 députés dont certains ont ainsi fini par rompre ce «deal». «C'est grâce au parti qu'ils sont élus députés, d'où cette formule», explique Louisa Hanoune. Donc, le PT, qui a rué dans les brancards à cause de cette «trahison», a introduit un projet d'amendement à la loi électorale pour interdire le «nomadisme» politique. Ce projet, on s'en doute bien, n'a pas trouvé d'écho à l'APN. Ce «nomadisme» n'est pas le propre du PT puisque d'autres partis politiques et même le groupe parlementaire des indépendants en ont fait les frais, au grand plaisir du FLN surtout mais aussi du RND. Ainsi selon le chef du groupe parlementaire du FLN, 25 députés ont rejoint le parti. «Ils viennent surtout du Parti des travailleurs, du groupe des Indépendants mais aussi des petites formations représentées à l'APN», nous a indiqué, hier, Layachi Daadoua. Avec ce «renfort» le groupe parlementaire du vieux parti, qui était initialement formé de 136 députés, est passé à 161 députés. Le RND aussi, qui a obtenu lors des législatives de 2007, 62 sièges, a profité de cette «transhumance» puisque au moins une dizaine de «députés dissidents» ont rejoint la formation de Ahmed Ouyahia. Le FNA est dans le même registre que les deux partis sus-cités. Car le parti de Moussa Touati s'est renforcé avec la venue de 5 nouveaux députés. Il est ainsi passé de 15 à 20 députés. Mais malgré cette nouvelle donne, le parti n'a pas bénéficié d'un plus en termes de représentativité au niveau des structures de l'APN. Sa demande d'obtenir un poste de vice-président et de rejoindre ainsi le bureau de la chambre basse, a été finalement rejetée. «Nous avons pourtant plus de députés que le RCD et le PT», dénoncent, courroucés, les responsables de ce parti. Le groupe parlementaire des Indépendants a perdu 12 de ses députés au profit, notamment, du FLN. De 33 députés, en effet, ce groupe est passé à seulement 21. Le RCD a, à son tour, connu une saignée, mais de moindre importance. Trois députés, Djamel Fardjallah, Tarek Mira et Ali Brahimi, ont jeté l'éponge, ce qui a réduit le groupe parlementaire du parti de Said Sadi à 16 députés seulement. Il en est de même au MSP, dont 20 députés sur 51, ont rejoint le nouveau mouvement créé par Abdelmadjid Menasra .


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