Le P.dg de la compagnie Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah a dénoncé, hier, à Alger la directive de l'Union européenne (UE) relative aux restrictions d'émission de gaz à effet de serre dans le transport aérien. Cette directive, qui organise le marché des carbones, oblige toutes les compagnies aériennes desservant l'Europe, à acheter des bons d'émissions sous peine de se voir exclues, à partir de 2012, de l'espace aérien européen. Ainsi, toute compagnie, devant utiliser le ciel européen, sera tenue d'acheter son droit d'émettre des gaz à effet de serre en favorisant des projets de mécanisme de développement durable. «D'abord c'est une décision unilatérale qui pénalise lourdement la compagnie et ensuite, elle est d'autant plus injuste que l'Algérie en tant que pays émergeant n'est pas concernée par le Protocole de Kyoto», a affirmé M. Bouabdallah, en marge d'une séminaire sur le réchauffement climatique. Air Algérie «a initié un mouvement de protestation, de concert avec les compagnies aériennes arabes et africaines, pour dénoncer cette instruction», a encore ajouté le premier responsable de la compagnie, précisant qu'une réunion des représentants des associations des compagnies arabes et africaines se tiendra prochainement à Alger pour examiner la question. «Les enjeux sont énormes, le ciel européen représente 80% de nos vols et actuellement des négociations sont en cours au niveau de l'Etat et de l'OAIC qui dénoncent également cette décision et refusent cette approche», a tenu à préciser M. Bouabdallah dans un point de presse. Le P.dg de la compagnie Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah a dénoncé, hier, à Alger la directive de l'Union européenne (UE) relative aux restrictions d'émission de gaz à effet de serre dans le transport aérien. Cette directive, qui organise le marché des carbones, oblige toutes les compagnies aériennes desservant l'Europe, à acheter des bons d'émissions sous peine de se voir exclues, à partir de 2012, de l'espace aérien européen. Ainsi, toute compagnie, devant utiliser le ciel européen, sera tenue d'acheter son droit d'émettre des gaz à effet de serre en favorisant des projets de mécanisme de développement durable. «D'abord c'est une décision unilatérale qui pénalise lourdement la compagnie et ensuite, elle est d'autant plus injuste que l'Algérie en tant que pays émergeant n'est pas concernée par le Protocole de Kyoto», a affirmé M. Bouabdallah, en marge d'une séminaire sur le réchauffement climatique. Air Algérie «a initié un mouvement de protestation, de concert avec les compagnies aériennes arabes et africaines, pour dénoncer cette instruction», a encore ajouté le premier responsable de la compagnie, précisant qu'une réunion des représentants des associations des compagnies arabes et africaines se tiendra prochainement à Alger pour examiner la question. «Les enjeux sont énormes, le ciel européen représente 80% de nos vols et actuellement des négociations sont en cours au niveau de l'Etat et de l'OAIC qui dénoncent également cette décision et refusent cette approche», a tenu à préciser M. Bouabdallah dans un point de presse.