Comme de nombreux pays africains, le Gabon est un pays très riche culturellement. Ils n'ont peut-être pas de grandes célébrités internationales, mais les Gabonais sont des mélomanes et en plus de très bons danseurs. Leur danse la plus connue est l'"Oriengo" qui se rapproche beaucoup de la danse kabyle. Avec sa participation au Festival panafricain d'Alger 2009, le Gabon nous dévoilera d'autres facettes de sa culture. Comme de nombreux pays africains, le Gabon est un pays très riche culturellement. Ils n'ont peut-être pas de grandes célébrités internationales, mais les Gabonais sont des mélomanes et en plus de très bons danseurs. Leur danse la plus connue est l'"Oriengo" qui se rapproche beaucoup de la danse kabyle. Avec sa participation au Festival panafricain d'Alger 2009, le Gabon nous dévoilera d'autres facettes de sa culture. La République gabonaise ou le Gabon est un pays situé à l'ouest de l'Afrique centrale, sur l'Equateur et est faiblement peuplé. Voisin du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale et du Cameroun, c'est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées. Anciennement impliqué dans le commerce triangulaire, puis colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960. Littérature Le pays se distingue également par sa littérature, pays de culture orale jusqu'au 20ème siècle, le Gabon est riche d'épopées traditionnelles que certains conteurs s'efforcent de maintenir vivantes. André Rapond-Walter (1871-1968) a publié une anthologie de Contes Gabonais, recueillis au cours de sa longue existence auprès d'une vingtaine d'ethnies. S'essayant d'abord à la poésie, les écrivains gabonais n'abordent le roman qu'à partir des années 70 et surtout 80. Parmi les grands noms de la littérature gabonaise il y a Jean Divassa Nyama, et depuis les années 90, ce sont les femmes qui se sont mises à l'écriture et Justine Mintsa, entre autres, a atteint une renommée internationale et est également membre du Haut Conseil de la francophonie. Les thèmes abordés par la littérature gabonaise sont la place de la femme dans la société et les contradictions entre culture traditionnelle et modernité. Mais depuis une dizaine d'années un nouveau genre littéraire fait son apparition, "la nouvelle". Genre peu connu, Jean Juste Ngomo, en est le fer de lance. Son inspiration est directement puisée dans le mysticisme, l'épouvante et le fétichisme gabonais. Très sombres, ses histoires sont très souvent rapprochées du maître américain de l'épouvante Stephen King. Les masques Les masques ont une très grande importance dans la culture gabonaise. Utilisés dans les cérémonies traditionnelles (mariage, naissance, deuil, etc.) chaque ethnie possède ses propres masques. Les plus connus sur les grands marchés de l'art sont les masques "Punu et Fang" que l'on retrouve dans les musées européens, nord- américains et asiatiques. Musique La musique tient une grande place dans la vie quotidienne des Gabonais. Bien que puisant ses racines dans la musique traditionnelle, elle est aujourd'hui un magnifique mélange entre les sonorités traditionnelles et modernes. Ce mélange représente aujourd'hui la richesse culturelle de tout un peuple. Et bien entendu, comme beaucoup de pays africains, le Gabon est célèbre, pour son riche folklore basé sur la danse. Le groupe "Movaizhaleine" est un groupe gabonais qui s'est formé au début des années 90, et qui s'est fait immédiatement une place dans les groupes de hip hop de l'époque en gagnant les concours de rap et de sound systems à Libreville. En s'inspirant de la culture hip hop et de ses racines gabonaises, il donne au hip hop gabonais une vision nouvelle. En 2003 suite à un premier concert officiel qui rassemblera 8.000 personnes, la carrière internationale du groupe va démarrer avec de nombreux concerts hors du Gabon : Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Guinée et de nombreux concerts en France (Toulouse, Montpellier, Paris….) A la tête des ventes en 2005, "Movaizhaleine" acquiert la notoriété du plus ancien groupe de rap et du plus populaire. Son succès repose sur un concept original, le métissage des instruments traditionnels avec l'univers hip hop. Leur concert annuel "Le show du Pays" (5e édition) est un des plus importants rendez-vous hip hop du pays, de même que la journée de l'oralité (3e édition) organisée afin de promouvoir la danse, du rappeur au slammeur, en passant par les griots et conteurs gabonais. "Movaizhaleine" remporte un pari de taille en organisant son premier concert officiel à l'Elysée Montmartre le 21 décembre 2007. Cinéma Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais souffre d'un manque de moyens financiers, du petit nombre de salles et d'un manque de public. Néanmoins, un certain nombre de courts métrages ont été produits depuis les années 70. Plusieurs cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Philippe Mory a réalisé en 1971 le 1er long métrage gabonais Les Tam Tams se sont tus. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son 1er grand rôle dans le film français "On n'enterre pas le Dimanche" de Michel Drach(1958) qui fait de lui une vedette internationale. Imunga Ivanga primé au Fescapo en 2001 pour son film Dole, il recevra également le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour Dole en 2000. Le Cenaci (Centre national du cinéma gabonais) dirigé par Charles Mensah, qui est également président du Fepaci (Fédération panafricaine des cinéastes) s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais. Il est également le signataire d'une grande série télévisée L'Auberge du salut (1994). Ce feuilleton produit pour la télévision gabonaise, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans d'autres pays d'Afrique notamment la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Gastronomie Les bases de la cuisine du Gabon se trouvent essentiellement dans les produits de la terre (comme la banane plantain, le manioc, la feuille de manioc, l'aubergine africaine, le piment, etc.), et les produits de la mer : poissons exotiques et crustacés, mais les Gabonais consomment aussi la viande de gibier : l'agouti... ou volaille : poulet, pintade... La plupart des aliments découlent des conditions de vie de chacune des multiples ethnies qui ont des habitudes propres à elles. Mais l'évolution démographique et les mélanges d'ethnies ont conduit à la mise en évidence de mets phares, pratiquement nationaux, comme la feuille de manioc, l'"odika, la boulette, le nyewbwe"... et de plats que l'on retrouve dans toute l'étendue du pays. Les feuilles de manioc (iporo), accompagnées généralement de poisson fumé, sont pilées très finement puis bouillies. Elles sont accommodées par presque toute la population mais pas toujours de la même manière – par exemple, les Fangs y ajoutent du sucre ou de la pâte d'arachide tandis que les Bakotas les font cuire à l'étouffée avec du "soukoute" (poisson). L'"odika nkok" en langue fang, est une sauce à base du fruit d'acacia qui ressemble à une mangue sauvage et a le goût du cacao. Le chocolat indigène (traduction) est utilisé par la majorité des ethnies, mis à part les Fangs, mais il est plus présent dans les peuples du sud (Bapunu, Mitsogo, Vili, Batéké...). La boulette est en réalité une énorme boule de bananes plantains pilées et coupée à l'aide de fil (souvent avec du fil de couture). Elle fait surtout partie de la culture bapunu et est aussi appréciée par le groupe ethnique des Bandjabi. Le "nyembwe" est une sorte de sauce composée de purée de noix de palme ; elle se marie parfaitement avec toutes les viandes rouges ou volailles. "Nyewbé" signifie huile de palme. La République gabonaise ou le Gabon est un pays situé à l'ouest de l'Afrique centrale, sur l'Equateur et est faiblement peuplé. Voisin du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale et du Cameroun, c'est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées. Anciennement impliqué dans le commerce triangulaire, puis colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960. Littérature Le pays se distingue également par sa littérature, pays de culture orale jusqu'au 20ème siècle, le Gabon est riche d'épopées traditionnelles que certains conteurs s'efforcent de maintenir vivantes. André Rapond-Walter (1871-1968) a publié une anthologie de Contes Gabonais, recueillis au cours de sa longue existence auprès d'une vingtaine d'ethnies. S'essayant d'abord à la poésie, les écrivains gabonais n'abordent le roman qu'à partir des années 70 et surtout 80. Parmi les grands noms de la littérature gabonaise il y a Jean Divassa Nyama, et depuis les années 90, ce sont les femmes qui se sont mises à l'écriture et Justine Mintsa, entre autres, a atteint une renommée internationale et est également membre du Haut Conseil de la francophonie. Les thèmes abordés par la littérature gabonaise sont la place de la femme dans la société et les contradictions entre culture traditionnelle et modernité. Mais depuis une dizaine d'années un nouveau genre littéraire fait son apparition, "la nouvelle". Genre peu connu, Jean Juste Ngomo, en est le fer de lance. Son inspiration est directement puisée dans le mysticisme, l'épouvante et le fétichisme gabonais. Très sombres, ses histoires sont très souvent rapprochées du maître américain de l'épouvante Stephen King. Les masques Les masques ont une très grande importance dans la culture gabonaise. Utilisés dans les cérémonies traditionnelles (mariage, naissance, deuil, etc.) chaque ethnie possède ses propres masques. Les plus connus sur les grands marchés de l'art sont les masques "Punu et Fang" que l'on retrouve dans les musées européens, nord- américains et asiatiques. Musique La musique tient une grande place dans la vie quotidienne des Gabonais. Bien que puisant ses racines dans la musique traditionnelle, elle est aujourd'hui un magnifique mélange entre les sonorités traditionnelles et modernes. Ce mélange représente aujourd'hui la richesse culturelle de tout un peuple. Et bien entendu, comme beaucoup de pays africains, le Gabon est célèbre, pour son riche folklore basé sur la danse. Le groupe "Movaizhaleine" est un groupe gabonais qui s'est formé au début des années 90, et qui s'est fait immédiatement une place dans les groupes de hip hop de l'époque en gagnant les concours de rap et de sound systems à Libreville. En s'inspirant de la culture hip hop et de ses racines gabonaises, il donne au hip hop gabonais une vision nouvelle. En 2003 suite à un premier concert officiel qui rassemblera 8.000 personnes, la carrière internationale du groupe va démarrer avec de nombreux concerts hors du Gabon : Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Guinée et de nombreux concerts en France (Toulouse, Montpellier, Paris….) A la tête des ventes en 2005, "Movaizhaleine" acquiert la notoriété du plus ancien groupe de rap et du plus populaire. Son succès repose sur un concept original, le métissage des instruments traditionnels avec l'univers hip hop. Leur concert annuel "Le show du Pays" (5e édition) est un des plus importants rendez-vous hip hop du pays, de même que la journée de l'oralité (3e édition) organisée afin de promouvoir la danse, du rappeur au slammeur, en passant par les griots et conteurs gabonais. "Movaizhaleine" remporte un pari de taille en organisant son premier concert officiel à l'Elysée Montmartre le 21 décembre 2007. Cinéma Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais souffre d'un manque de moyens financiers, du petit nombre de salles et d'un manque de public. Néanmoins, un certain nombre de courts métrages ont été produits depuis les années 70. Plusieurs cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Philippe Mory a réalisé en 1971 le 1er long métrage gabonais Les Tam Tams se sont tus. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son 1er grand rôle dans le film français "On n'enterre pas le Dimanche" de Michel Drach(1958) qui fait de lui une vedette internationale. Imunga Ivanga primé au Fescapo en 2001 pour son film Dole, il recevra également le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour Dole en 2000. Le Cenaci (Centre national du cinéma gabonais) dirigé par Charles Mensah, qui est également président du Fepaci (Fédération panafricaine des cinéastes) s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais. Il est également le signataire d'une grande série télévisée L'Auberge du salut (1994). Ce feuilleton produit pour la télévision gabonaise, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans d'autres pays d'Afrique notamment la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Gastronomie Les bases de la cuisine du Gabon se trouvent essentiellement dans les produits de la terre (comme la banane plantain, le manioc, la feuille de manioc, l'aubergine africaine, le piment, etc.), et les produits de la mer : poissons exotiques et crustacés, mais les Gabonais consomment aussi la viande de gibier : l'agouti... ou volaille : poulet, pintade... La plupart des aliments découlent des conditions de vie de chacune des multiples ethnies qui ont des habitudes propres à elles. Mais l'évolution démographique et les mélanges d'ethnies ont conduit à la mise en évidence de mets phares, pratiquement nationaux, comme la feuille de manioc, l'"odika, la boulette, le nyewbwe"... et de plats que l'on retrouve dans toute l'étendue du pays. Les feuilles de manioc (iporo), accompagnées généralement de poisson fumé, sont pilées très finement puis bouillies. Elles sont accommodées par presque toute la population mais pas toujours de la même manière – par exemple, les Fangs y ajoutent du sucre ou de la pâte d'arachide tandis que les Bakotas les font cuire à l'étouffée avec du "soukoute" (poisson). L'"odika nkok" en langue fang, est une sauce à base du fruit d'acacia qui ressemble à une mangue sauvage et a le goût du cacao. Le chocolat indigène (traduction) est utilisé par la majorité des ethnies, mis à part les Fangs, mais il est plus présent dans les peuples du sud (Bapunu, Mitsogo, Vili, Batéké...). La boulette est en réalité une énorme boule de bananes plantains pilées et coupée à l'aide de fil (souvent avec du fil de couture). Elle fait surtout partie de la culture bapunu et est aussi appréciée par le groupe ethnique des Bandjabi. Le "nyembwe" est une sorte de sauce composée de purée de noix de palme ; elle se marie parfaitement avec toutes les viandes rouges ou volailles. "Nyewbé" signifie huile de palme.