Pour cette quatrième soirée panafricaine, l'esplanade de Riadh el Feth a accueilli l'un des plus grands événements du programme musical du festival. Pour cette quatrième soirée panafricaine, l'esplanade de Riadh el Feth a accueilli l'un des plus grands événements du programme musical du festival. Il fait partie des quatre uniques artistes à avoir réussi le «cross-over» de la musique africaine. Après Myriam Makeba, dans les années 60, Manu Dibango au cours de la décennie suivante, Mory Kanté dans les années 80 et enfin «lui» Youssou N'Dour à la fin du siècle dernier. A la différence près qu'il reste le seul artiste qui a réussi à mondialiser la musique africaine et avoir un succès fou sans quitter son sol natal. Il n'a jamais considéré Dakar comme un handicap, bien au contraire. Né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal, Youssou préfère une carrière artistique à ses études très tôt, il commence par intégrer une troupe de théâtre où il se fait remarquer et sera orienter vers la musique. Il intégrera alors la troupe du "Dounia Orchestra" où il attend patiemment son heure de gloire. C'est au sein de cette troupe qu'il a connu son premier succès lors d'un concert en hommage à Papa Semba Diop. Après cela il intègre l'Institut des arts de Dakar. En 1979 il forme l'Etoile de Dakar qui connaîtra un énorme succès avec son premier tube Xalis. Il formera ensuite "Super étoile" et tout lui réussit. En 1984 il connaîtra son premier succès en dehors de son continent, il conquiert le public parisien. Les succès s'enchainent et font de Youssou N'Dour l'incontestable ambassadeur de la musique sénégalaise. Il impose son style inspiré du "mbalax" sa musique ancestrale il la modifie avant de la présenter au monde. Après ce long chemin et le succès qu'il remporte chaque jour, Youssou N'Dour, en monstre sacré de la musique africaine, s'est produit sur l'esplanade de Riadh el Feth pour un méga concert la soirée du 7 juillet. Ce soir-là un monde fou, un public de connaisseurs s'est déplacé pour écouter et voir en chair et en os la légende vivante. Une troupe folklorique algérienne a fait patienter les présents par un spectacle de "baroud" et de percussion qui ont instauré dès lors l'ambiance de ce début de soirée. Le roi à la voix d'or a fait enfin son apparition sur scène. Il dégageait une incroyable humilité et une sympathie irrésistible. Il est accompagné de musiciens de grands talents et aussi de danseurs déjantés. Youssou a dédié son concert à sa mère patrie et à Michael Jackson roi de la pop perdu en chemin. L'assistance était fortement surprise par l'incroyable énergie dégagée par le chanteur et surtout sa musique. Sur une base de "mbalax", il "surenchérie" avec tous les instruments modernes possibles et avec un jeu de percussion incomparable et extrêmement entraînant. La symbiose entre Youssou et le public était parfaite mais surtout inattendue. Le courant passait très bien, il y avait même une interactivité entre eux. Sans compter la découverte des danses sénégalaise que tout le monde s'essayait de reproduire sur l'esplanade. Youssou chante l'amour, l'argent, les femmes et la liberté à travers un flash back sur toute sa carrière. Mais ce n'était rien comparé à l'instant où il parle de l'Afrique disant : "Je veux vous chanter autre chose que cette Afrique meurtrie, malade, et affamée que l'on nous montre à la télé. Je vais, moi, vous parler de toutes les belles choses que compte ce continent." Autre grand moment d'émotion quand il parlera de l'Algérie et de l'Algérien, lui demandant d'oublier, le temps d'un festival, toutes ses années de souffrances. Après cela il entamera son succès mondial Seven secondes que toute l'esplanade reprendra en chœur spontanément. Les artistes eux-mêmes seront fortement surpris, ce sera tellement réussi qu'une fois descendu de scène Youssou N'Dour remontera de son propre chef pour revivre ce moment de complicité et interpréter ce titre une deuxième fois juste pour écouter Alger chanter avant de repartir. Il fait partie des quatre uniques artistes à avoir réussi le «cross-over» de la musique africaine. Après Myriam Makeba, dans les années 60, Manu Dibango au cours de la décennie suivante, Mory Kanté dans les années 80 et enfin «lui» Youssou N'Dour à la fin du siècle dernier. A la différence près qu'il reste le seul artiste qui a réussi à mondialiser la musique africaine et avoir un succès fou sans quitter son sol natal. Il n'a jamais considéré Dakar comme un handicap, bien au contraire. Né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal, Youssou préfère une carrière artistique à ses études très tôt, il commence par intégrer une troupe de théâtre où il se fait remarquer et sera orienter vers la musique. Il intégrera alors la troupe du "Dounia Orchestra" où il attend patiemment son heure de gloire. C'est au sein de cette troupe qu'il a connu son premier succès lors d'un concert en hommage à Papa Semba Diop. Après cela il intègre l'Institut des arts de Dakar. En 1979 il forme l'Etoile de Dakar qui connaîtra un énorme succès avec son premier tube Xalis. Il formera ensuite "Super étoile" et tout lui réussit. En 1984 il connaîtra son premier succès en dehors de son continent, il conquiert le public parisien. Les succès s'enchainent et font de Youssou N'Dour l'incontestable ambassadeur de la musique sénégalaise. Il impose son style inspiré du "mbalax" sa musique ancestrale il la modifie avant de la présenter au monde. Après ce long chemin et le succès qu'il remporte chaque jour, Youssou N'Dour, en monstre sacré de la musique africaine, s'est produit sur l'esplanade de Riadh el Feth pour un méga concert la soirée du 7 juillet. Ce soir-là un monde fou, un public de connaisseurs s'est déplacé pour écouter et voir en chair et en os la légende vivante. Une troupe folklorique algérienne a fait patienter les présents par un spectacle de "baroud" et de percussion qui ont instauré dès lors l'ambiance de ce début de soirée. Le roi à la voix d'or a fait enfin son apparition sur scène. Il dégageait une incroyable humilité et une sympathie irrésistible. Il est accompagné de musiciens de grands talents et aussi de danseurs déjantés. Youssou a dédié son concert à sa mère patrie et à Michael Jackson roi de la pop perdu en chemin. L'assistance était fortement surprise par l'incroyable énergie dégagée par le chanteur et surtout sa musique. Sur une base de "mbalax", il "surenchérie" avec tous les instruments modernes possibles et avec un jeu de percussion incomparable et extrêmement entraînant. La symbiose entre Youssou et le public était parfaite mais surtout inattendue. Le courant passait très bien, il y avait même une interactivité entre eux. Sans compter la découverte des danses sénégalaise que tout le monde s'essayait de reproduire sur l'esplanade. Youssou chante l'amour, l'argent, les femmes et la liberté à travers un flash back sur toute sa carrière. Mais ce n'était rien comparé à l'instant où il parle de l'Afrique disant : "Je veux vous chanter autre chose que cette Afrique meurtrie, malade, et affamée que l'on nous montre à la télé. Je vais, moi, vous parler de toutes les belles choses que compte ce continent." Autre grand moment d'émotion quand il parlera de l'Algérie et de l'Algérien, lui demandant d'oublier, le temps d'un festival, toutes ses années de souffrances. Après cela il entamera son succès mondial Seven secondes que toute l'esplanade reprendra en chœur spontanément. Les artistes eux-mêmes seront fortement surpris, ce sera tellement réussi qu'une fois descendu de scène Youssou N'Dour remontera de son propre chef pour revivre ce moment de complicité et interpréter ce titre une deuxième fois juste pour écouter Alger chanter avant de repartir.