La Grande-Bretagne va renforcer son contrôle du secteur bancaire et étudier de près les primes versées par les banques à leurs salariés, alors qu'elle s'efforce de prévenir une répétition de la crise du crédit. "Les institutions financières dans de nombreux pays ont pris trop de risques", a déclaré mercredi le ministre britannique des Finances, Alistair Darling, au Parlement. "Il est aussi clair que certaines institutions financières étaient peu au fait de ce qui se passait chez elles." Les mesures annoncées par Alistair Darling mettent en oeuvre des initiatives promues par l'Union européenne et au niveau mondial pour améliorer la gestion des risques. Elles visent à contraindre les banques à détenir davantage de capital pour ne pas avoir besoin de plans de sauvetage publics à l'avenir. Une des mesures clés est de formaliser la structure "tripartite" existante dans laquelle le ministère des Finances, l'Autorité des services financiers (FSA) et la Banque d'Angleterre contrôlent conjointement les services financiers. Cette structure a été jugée incapable de détecter assez tôt des problèmes chez Northern Rock et d'autres banques, mais Alistair Darling a refusé de la supprimer. Ces trois entités travailleront désormais ensemble au sein du Conseil de stabilité financière (Council for Financial Stability), a déclaré le ministre. "Il ne traitera pas simplement des questions immédiates mais surveillera aussi la stabilité financière de l'ensemble du système et répondra aux risques à long terme qui se présenteront", a-t-il ajouté. Le parti conservateur britannique, bien placé pour remporter des législatives prévues d'ici juin 2010, a jugé les projets d'Alistair Darling inappropriés et veut renforcer le rôle de la banque centrale. "Le prochain gouvernement conservateur abolira le système tripartite et charger la Banque d'Angleterre du contrôle des risques", a déclaré au Parlement George Osborne, ministre des Finances du gouvernement fantôme de l'opposition. Parmi les autres mesures proposées par Alistair Darling figurent notamment des exigences accrues en matière de provisions de capitaux et de liquidités pour les banques. La Grande-Bretagne va renforcer son contrôle du secteur bancaire et étudier de près les primes versées par les banques à leurs salariés, alors qu'elle s'efforce de prévenir une répétition de la crise du crédit. "Les institutions financières dans de nombreux pays ont pris trop de risques", a déclaré mercredi le ministre britannique des Finances, Alistair Darling, au Parlement. "Il est aussi clair que certaines institutions financières étaient peu au fait de ce qui se passait chez elles." Les mesures annoncées par Alistair Darling mettent en oeuvre des initiatives promues par l'Union européenne et au niveau mondial pour améliorer la gestion des risques. Elles visent à contraindre les banques à détenir davantage de capital pour ne pas avoir besoin de plans de sauvetage publics à l'avenir. Une des mesures clés est de formaliser la structure "tripartite" existante dans laquelle le ministère des Finances, l'Autorité des services financiers (FSA) et la Banque d'Angleterre contrôlent conjointement les services financiers. Cette structure a été jugée incapable de détecter assez tôt des problèmes chez Northern Rock et d'autres banques, mais Alistair Darling a refusé de la supprimer. Ces trois entités travailleront désormais ensemble au sein du Conseil de stabilité financière (Council for Financial Stability), a déclaré le ministre. "Il ne traitera pas simplement des questions immédiates mais surveillera aussi la stabilité financière de l'ensemble du système et répondra aux risques à long terme qui se présenteront", a-t-il ajouté. Le parti conservateur britannique, bien placé pour remporter des législatives prévues d'ici juin 2010, a jugé les projets d'Alistair Darling inappropriés et veut renforcer le rôle de la banque centrale. "Le prochain gouvernement conservateur abolira le système tripartite et charger la Banque d'Angleterre du contrôle des risques", a déclaré au Parlement George Osborne, ministre des Finances du gouvernement fantôme de l'opposition. Parmi les autres mesures proposées par Alistair Darling figurent notamment des exigences accrues en matière de provisions de capitaux et de liquidités pour les banques.