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Les Algérois renouent-ils avec le livre ?
Bibliothèque nationale d'El Hamma
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 07 - 2009

La Bibliothèque nationale, vu les richesses inestimables qu'elle renferme et les services qu'elle propose est devenue, en très peu de temps, le temple des férus de lecture qui aiment plonger dans cet univers unique et qu'aucune technologie ne saurait remplacer.
La Bibliothèque nationale, vu les richesses inestimables qu'elle renferme et les services qu'elle propose est devenue, en très peu de temps, le temple des férus de lecture qui aiment plonger dans cet univers unique et qu'aucune technologie ne saurait remplacer.
Etudiants, chercheurs et amateurs de lecture se retrouvent dans les nombreuses salles de la BN et de ses différents départements : sciences humaines, sociologie, littérature, journalisme et communication, maths... Est-ce à dire que la lecture serait en passe de retrouver sa place au sein des familles algéroises...
L'avénement de la télévision, des jeux vidéos et en dernier lieu l'Internet a, plus ou moins, écarté les amateurs de lecture de leurs chers livres, mais l'on remarque, ces quelques dernières années, un certain engouement pour la lecture. Les bibliothèques municipales, pour les communes qui en sont dotées, n'étant pas très riches en termes d'ouvrages, les Algérois, tous âges confondus, sont ainsi contraints de se rabattre sur la Bibliothèque nationale.
Ce que pensent les Algérois de la lecture...
Nous avons fait un petit sondage pour connaître l'opinion des Algérois sur la lecture en tant qu'acte civilisé !? Notre petite enquête s'est déroulée au sein de la Bibliothèque nationale : temple du livre par excellence. Plusieurs personnes interrogées nous affirmeront : "La lecture est une culture commune dans la société !" Donc ou on l'a ou on ne l'a pas ! Si nos parents sont passionnés de lecture, nous aussi nous aimeront lire"!, autrement dit : la lecture est une habitude qui s'apprend et qui au fil des temps devient un acte automatique, une seconde nature dont ne peut plus se passer, ce n'est donc pas un héritage! "C'est à travers la lecture que des civilisations ont résisté et que des peuples ont retrouvé leurs repères, leurs racines, leurs origines, tout simplement leur fierté", nous expliquera un jeune enthousiaste. D'autres nous diront que c'est une habitude à prendre et qui n'a rien à voir avec la culture populaire : "Je préfère plonger dans ce monde fabuleux plutôt que de me prélasser sur une plage", nous affirme une jeune amatrice de lecture. "Je viens ici à chaque fois que mes occupations me le permettent pour lire les bouquins auxquels je ne pourrais pas avoir accès autrement, d'ailleurs pour être franc, je ne pourrais pas me permettre de les acheter en librairie", nous dira un homme d'un certain âge.
"Ecrire c'est donner la vie, mais lire c'est la préserver", c'est ce que nous dira un des présents en guise de mot de la fin.
Bibliothèque nationale d'El-Hamma
La BN est incontestablement une référence dans tous les domaines de la connaissance culturelle et artistique, du savoir et de l'information. Gardienne du patrimoine national et international, préservatrice de la mémoire collective, elle dispose de tous les moyens pour mener à bien sa mission. Cette infrastructure implantée dans la capitale, a connu durant un siècle et demi d'existence, différentes mutations et plusieurs sites. Fondée en 1835, elle a eu momentanément pour site une maison domaniale. Elle sera ensuite transférée, en 1838, vers une caserne dite "Caserne des Janissaires", située non loin de Bab-Azzoun, transfert dû à l'accroissement des collections. Bibliothèque et musée national se retrouvent alors sous une même autorité. En 1848, un nouveau transfert est décidé. La bibliothèque s'installe cette fois, dans une belle bâtisse de style mauresque, qui en dehors de son aspect sera loin d'être adaptée à ses fonctions. En 1863 un nouveau déménagement s'impose donc et les richesses de la Bibliothèque nationale sont encore une fois transférées vers l'ancienne résidence du Dey d'Alger Mustapha-Pacha, une splendeur située en plein cœur cœur de La Casbah. Ce palais, l'un des fleurons de l'architecture algérienne du 18ème siècle, ne répondait malheureusement pas aux exigences de l'époque pour les besoins d'une bibliothèque moderne, et c'est ainsi, qu'en 1849, la décision sera prise de réaliser une bibliothèque moderne répondant aux exigences de l'heure. Le 12 mai 1958, la Bibliothèque nationale d'Algérie s'installera dans son nouveau bâtiment, conçu selon les normes de fonctionnalité alliant style et modernité. Sa nouvelle demeure sur la colline des Tagarins, surplombant la Baie d'Alger est une magnifique bâtisse où se côtoient architecture moderne et style rustique. A la suite de l'incendie, qui a ravagé la bibliothèque universitaire, la Bibliothèque nationale ouvrira ses rayons pour y accueillir les ouvrages sauvés des flammes. Depuis, cet espace est devenu l'endroit de prédilection des universitaires, scientifiques et hommes de lettres. Le boom des étudiants dû à la démocratisation de l'enseignement, et l'avènement des technologies modernes ont rendu impérative la réalisation d'un édifice digne d'une Bibliothèque nationale. Le 1er novembre 1994 le nouvel édifice sera inauguré et ses espaces ouverts au public le 16 avril 1998. Implanté au centre d'Alger à El-Hamma le nouveau siège de la Bibliothèque nationale est une merveille architecturale, une banque de données pour le chercheur, un lieu d'étude et de cognition pour l'étudiant, un espace d'apprentissage et d'éveil pour l'enfant, un lieu de culture et un forum d'expression chacun. S'étendant sur une superficie de 67.000 m2, le nouveau bâtiment est constitué de 13 niveaux dont 6 réservés au stockage de plus de 10.000.000 volumes sur une longueur de 170 km linéaires de rayonnages.
Réseau informatique souvent en panne
Seul bémol, les visiteurs rencontrent quelques contraintes dues aux pannes récurrentes du réseau informatique, ce qui complique les recherches. Le système informatique permettant de déterminer la place exacte de chaque ouvrage. Un autre problème est déploré, mais qui ne concerne pas les services de la bibliothèque, mais plutôt les visiteurs, du moins certains d'entre eux, qui hélas, participent à la désorganisation de l'emplacement des ouvrages.
Les visiteurs à la rencontre des hommes de lettres et artistes
La BN est l'endroit idéal pour les rencontres avec les grandes personnalités du monde des lettres et des arts, à l'instar de l'écrivain Kaddour M'hamsadji, qui se définit lui-même comme le "dernier survivant" de la génération des pionniers de la littérature algérienne post-indépendance. "Plusieurs écrivains, poètes, hommes et femmes de lettres algériens et étrangers sont passés par là", tient à préciser un responsable qui nous citera, entre autres, Dalil Saci, Aidoub Abderahmane, le plasticien Réda Bendiri et bien d'autres encore...
La BN s'ouvre aux tout-petits
La Bibliothèque nationale aménagera, dans un proche avenir, selon notre interlocuteur, un endroit ludique et éducatif pour les enfants, qui auront un coin rien que pour eux. "Un endroit où les enfants pourront venir lire des histoires et des livres d'aventure. Même les enfants en bas âge auront également le plaisir d'entendre ces histoires lues par une personne qui leur fera ainsi apprécier le livre". Cette nouvelle qui va réjouir les petits Algérois, «devrait se réaliser dans les plus brefs délais», nous dira notre interlocuteur...
Les non voyants ont leur propre espace
Nous avons laissé pour la fin le must des musts réalisé au sein de la BN : un espace exclusivement aménagé pour les non voyants passionnés de lecture ou désireux d'effectuer des recherches. Ce département, qui vient de bénéficier des plus hautes technologies au début de l'année en cours, en plus des ouvrages en braille, a acquis de nombreux ouvrages numériques au grand bonheur des non voyants. Maintenant, ces derniers peuvent ainsi naviguer sur la Toile sans aucun problème. "L'existence de ces nouvelles technologies, nous a permis d'approfondir nos recherches via ces ouvrages numériques et ces ordinateurs conçus pour nous. Quand on ne trouvait pas les ouvrage rédigés en braille nous ne pouvions pas avancer, mais maintenant, on peut naviguer sur le Net facilement et y trouver n'importe quelle information", nous dira un non voyant ému de découvrir ces technologies qui abolissent pour lui les barrières entre le savoir. La BN est également équipée de plusieurs commodités : cafétéria, fast-food, cyber, toilettes et cabines téléphoniques. Alors n'hésitez plus et allez à la découverte du livre.
C. K.
Etudiants, chercheurs et amateurs de lecture se retrouvent dans les nombreuses salles de la BN et de ses différents départements : sciences humaines, sociologie, littérature, journalisme et communication, maths... Est-ce à dire que la lecture serait en passe de retrouver sa place au sein des familles algéroises...
L'avénement de la télévision, des jeux vidéos et en dernier lieu l'Internet a, plus ou moins, écarté les amateurs de lecture de leurs chers livres, mais l'on remarque, ces quelques dernières années, un certain engouement pour la lecture. Les bibliothèques municipales, pour les communes qui en sont dotées, n'étant pas très riches en termes d'ouvrages, les Algérois, tous âges confondus, sont ainsi contraints de se rabattre sur la Bibliothèque nationale.
Ce que pensent les Algérois de la lecture...
Nous avons fait un petit sondage pour connaître l'opinion des Algérois sur la lecture en tant qu'acte civilisé !? Notre petite enquête s'est déroulée au sein de la Bibliothèque nationale : temple du livre par excellence. Plusieurs personnes interrogées nous affirmeront : "La lecture est une culture commune dans la société !" Donc ou on l'a ou on ne l'a pas ! Si nos parents sont passionnés de lecture, nous aussi nous aimeront lire"!, autrement dit : la lecture est une habitude qui s'apprend et qui au fil des temps devient un acte automatique, une seconde nature dont ne peut plus se passer, ce n'est donc pas un héritage! "C'est à travers la lecture que des civilisations ont résisté et que des peuples ont retrouvé leurs repères, leurs racines, leurs origines, tout simplement leur fierté", nous expliquera un jeune enthousiaste. D'autres nous diront que c'est une habitude à prendre et qui n'a rien à voir avec la culture populaire : "Je préfère plonger dans ce monde fabuleux plutôt que de me prélasser sur une plage", nous affirme une jeune amatrice de lecture. "Je viens ici à chaque fois que mes occupations me le permettent pour lire les bouquins auxquels je ne pourrais pas avoir accès autrement, d'ailleurs pour être franc, je ne pourrais pas me permettre de les acheter en librairie", nous dira un homme d'un certain âge.
"Ecrire c'est donner la vie, mais lire c'est la préserver", c'est ce que nous dira un des présents en guise de mot de la fin.
Bibliothèque nationale d'El-Hamma
La BN est incontestablement une référence dans tous les domaines de la connaissance culturelle et artistique, du savoir et de l'information. Gardienne du patrimoine national et international, préservatrice de la mémoire collective, elle dispose de tous les moyens pour mener à bien sa mission. Cette infrastructure implantée dans la capitale, a connu durant un siècle et demi d'existence, différentes mutations et plusieurs sites. Fondée en 1835, elle a eu momentanément pour site une maison domaniale. Elle sera ensuite transférée, en 1838, vers une caserne dite "Caserne des Janissaires", située non loin de Bab-Azzoun, transfert dû à l'accroissement des collections. Bibliothèque et musée national se retrouvent alors sous une même autorité. En 1848, un nouveau transfert est décidé. La bibliothèque s'installe cette fois, dans une belle bâtisse de style mauresque, qui en dehors de son aspect sera loin d'être adaptée à ses fonctions. En 1863 un nouveau déménagement s'impose donc et les richesses de la Bibliothèque nationale sont encore une fois transférées vers l'ancienne résidence du Dey d'Alger Mustapha-Pacha, une splendeur située en plein cœur cœur de La Casbah. Ce palais, l'un des fleurons de l'architecture algérienne du 18ème siècle, ne répondait malheureusement pas aux exigences de l'époque pour les besoins d'une bibliothèque moderne, et c'est ainsi, qu'en 1849, la décision sera prise de réaliser une bibliothèque moderne répondant aux exigences de l'heure. Le 12 mai 1958, la Bibliothèque nationale d'Algérie s'installera dans son nouveau bâtiment, conçu selon les normes de fonctionnalité alliant style et modernité. Sa nouvelle demeure sur la colline des Tagarins, surplombant la Baie d'Alger est une magnifique bâtisse où se côtoient architecture moderne et style rustique. A la suite de l'incendie, qui a ravagé la bibliothèque universitaire, la Bibliothèque nationale ouvrira ses rayons pour y accueillir les ouvrages sauvés des flammes. Depuis, cet espace est devenu l'endroit de prédilection des universitaires, scientifiques et hommes de lettres. Le boom des étudiants dû à la démocratisation de l'enseignement, et l'avènement des technologies modernes ont rendu impérative la réalisation d'un édifice digne d'une Bibliothèque nationale. Le 1er novembre 1994 le nouvel édifice sera inauguré et ses espaces ouverts au public le 16 avril 1998. Implanté au centre d'Alger à El-Hamma le nouveau siège de la Bibliothèque nationale est une merveille architecturale, une banque de données pour le chercheur, un lieu d'étude et de cognition pour l'étudiant, un espace d'apprentissage et d'éveil pour l'enfant, un lieu de culture et un forum d'expression chacun. S'étendant sur une superficie de 67.000 m2, le nouveau bâtiment est constitué de 13 niveaux dont 6 réservés au stockage de plus de 10.000.000 volumes sur une longueur de 170 km linéaires de rayonnages.
Réseau informatique souvent en panne
Seul bémol, les visiteurs rencontrent quelques contraintes dues aux pannes récurrentes du réseau informatique, ce qui complique les recherches. Le système informatique permettant de déterminer la place exacte de chaque ouvrage. Un autre problème est déploré, mais qui ne concerne pas les services de la bibliothèque, mais plutôt les visiteurs, du moins certains d'entre eux, qui hélas, participent à la désorganisation de l'emplacement des ouvrages.
Les visiteurs à la rencontre des hommes de lettres et artistes
La BN est l'endroit idéal pour les rencontres avec les grandes personnalités du monde des lettres et des arts, à l'instar de l'écrivain Kaddour M'hamsadji, qui se définit lui-même comme le "dernier survivant" de la génération des pionniers de la littérature algérienne post-indépendance. "Plusieurs écrivains, poètes, hommes et femmes de lettres algériens et étrangers sont passés par là", tient à préciser un responsable qui nous citera, entre autres, Dalil Saci, Aidoub Abderahmane, le plasticien Réda Bendiri et bien d'autres encore...
La BN s'ouvre aux tout-petits
La Bibliothèque nationale aménagera, dans un proche avenir, selon notre interlocuteur, un endroit ludique et éducatif pour les enfants, qui auront un coin rien que pour eux. "Un endroit où les enfants pourront venir lire des histoires et des livres d'aventure. Même les enfants en bas âge auront également le plaisir d'entendre ces histoires lues par une personne qui leur fera ainsi apprécier le livre". Cette nouvelle qui va réjouir les petits Algérois, «devrait se réaliser dans les plus brefs délais», nous dira notre interlocuteur...
Les non voyants ont leur propre espace
Nous avons laissé pour la fin le must des musts réalisé au sein de la BN : un espace exclusivement aménagé pour les non voyants passionnés de lecture ou désireux d'effectuer des recherches. Ce département, qui vient de bénéficier des plus hautes technologies au début de l'année en cours, en plus des ouvrages en braille, a acquis de nombreux ouvrages numériques au grand bonheur des non voyants. Maintenant, ces derniers peuvent ainsi naviguer sur la Toile sans aucun problème. "L'existence de ces nouvelles technologies, nous a permis d'approfondir nos recherches via ces ouvrages numériques et ces ordinateurs conçus pour nous. Quand on ne trouvait pas les ouvrage rédigés en braille nous ne pouvions pas avancer, mais maintenant, on peut naviguer sur le Net facilement et y trouver n'importe quelle information", nous dira un non voyant ému de découvrir ces technologies qui abolissent pour lui les barrières entre le savoir. La BN est également équipée de plusieurs commodités : cafétéria, fast-food, cyber, toilettes et cabines téléphoniques. Alors n'hésitez plus et allez à la découverte du livre.
C. K.


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