Le soutien au droit des peuples à l'autodétermination, la réforme de l'ONU, la nécessité de la relance du dialogue Nord-sud, la lutte contre le terrorisme, les droits de l'Homme et le conflit arabo-israelien ont été, entre autres, les principaux points évoqués par le 15e sommet du Mouvement des non-alignés(MNA) tant dans le document final que dans la déclaration de Charm El-Cheikh. Le soutien au droit des peuples à l'autodétermination, la réforme de l'ONU, la nécessité de la relance du dialogue Nord-sud, la lutte contre le terrorisme, les droits de l'Homme et le conflit arabo-israelien ont été, entre autres, les principaux points évoqués par le 15e sommet du Mouvement des non-alignés(MNA) tant dans le document final que dans la déclaration de Charm El-Cheikh. Adoptée lors de la séance de clôture des travaux, jeudi dernier, la déclaration de Charm El-Cheikh considère, en effet, que le soutien au droit des peuples à l'autodétermination procède du souci de « garantir le caractère légitime et fondamental de ce droit pour les peuples sous occupation étrangère et domination coloniale ou étrangère afin d'enrayer ces situations et garantir le respect international des droits humains et des libertés fondamentales». A l'évidence cette position exprime un franc soutien à la cause du peuple sahraoui et un désaveu à la politique du fait accompli que veut imposer le Maroc par son refus de se plier aux résolutions du conseil de sécurité de l'ONU. Cette courageuse position du MNA a été, rappelons-le, saluée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Lors de son intervention mercredi dernier devant le sommet, le président de la république a estimé que l'Algérie apprécie à sa «juste valeur» cette position tout en affirmant que le règlement du conflit du Sahara occidental «ouvrirait au peuple de ce territoire la voie à l'exercice légitime de son droit à l'autodétermination». Les dirigeant des pays du MNA ont remis sur le tapis la question de la reforme de l'ONU en plaidant pour le rétablissement de l'autorité de l'assemblée générale de cette organisation ainsi que l'élargissement et l'amélioration des méthodes de travail du conseil de sécurité dominé par cinq pays qui détiennent le droit de veto. Les pays du mouvement des Non –alignés, qui n'ont pas manqué d'accuser les pays développés d'être à l'origine de la crise financière internationale, ont plaidé pour un monde multipolaire et la relance du dialogue Nord-Sud sur de nouvelles bases. Dans la foulée, la déclaration de Charm El Cheikh a aussi mis l'accent sur le désarmement et la sécurité et, dans ce registre, le MNA a clairement soutenu que «le désarmement nucléaire global et total demeure la seule voie pour l'établissement d'un monde exempt d'armes nucléaires». La déclaration a également affirmé le droit inaliénable de tous les pays à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire». La question des droits de l'Homme, souvent invoquée par les puissances occidentales pour faire pression sur les pays en voie de développement, a été aussi évoquée dans ce document et c'est ainsi que le MNA souhaite une démarche qui repose sur le dialogue constructif tout en dénonçant l'utilisation de cette question comme instrument pour la réalisation d'objectifs politiques. Le 15é sommet de Charm El Cheikh a, en outre, soutenu Cuba qui revendique la levée de l'embargo que lui imposent les Etats-Unis depuis des décennies, la lutte du peuple palestinien, adopté un plan d'action pour les trois prochaines années et entériné la décision de tenir le prochain sommet en Iran en 2012. K. H. Adoptée lors de la séance de clôture des travaux, jeudi dernier, la déclaration de Charm El-Cheikh considère, en effet, que le soutien au droit des peuples à l'autodétermination procède du souci de « garantir le caractère légitime et fondamental de ce droit pour les peuples sous occupation étrangère et domination coloniale ou étrangère afin d'enrayer ces situations et garantir le respect international des droits humains et des libertés fondamentales». A l'évidence cette position exprime un franc soutien à la cause du peuple sahraoui et un désaveu à la politique du fait accompli que veut imposer le Maroc par son refus de se plier aux résolutions du conseil de sécurité de l'ONU. Cette courageuse position du MNA a été, rappelons-le, saluée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Lors de son intervention mercredi dernier devant le sommet, le président de la république a estimé que l'Algérie apprécie à sa «juste valeur» cette position tout en affirmant que le règlement du conflit du Sahara occidental «ouvrirait au peuple de ce territoire la voie à l'exercice légitime de son droit à l'autodétermination». Les dirigeant des pays du MNA ont remis sur le tapis la question de la reforme de l'ONU en plaidant pour le rétablissement de l'autorité de l'assemblée générale de cette organisation ainsi que l'élargissement et l'amélioration des méthodes de travail du conseil de sécurité dominé par cinq pays qui détiennent le droit de veto. Les pays du mouvement des Non –alignés, qui n'ont pas manqué d'accuser les pays développés d'être à l'origine de la crise financière internationale, ont plaidé pour un monde multipolaire et la relance du dialogue Nord-Sud sur de nouvelles bases. Dans la foulée, la déclaration de Charm El Cheikh a aussi mis l'accent sur le désarmement et la sécurité et, dans ce registre, le MNA a clairement soutenu que «le désarmement nucléaire global et total demeure la seule voie pour l'établissement d'un monde exempt d'armes nucléaires». La déclaration a également affirmé le droit inaliénable de tous les pays à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire». La question des droits de l'Homme, souvent invoquée par les puissances occidentales pour faire pression sur les pays en voie de développement, a été aussi évoquée dans ce document et c'est ainsi que le MNA souhaite une démarche qui repose sur le dialogue constructif tout en dénonçant l'utilisation de cette question comme instrument pour la réalisation d'objectifs politiques. Le 15é sommet de Charm El Cheikh a, en outre, soutenu Cuba qui revendique la levée de l'embargo que lui imposent les Etats-Unis depuis des décennies, la lutte du peuple palestinien, adopté un plan d'action pour les trois prochaines années et entériné la décision de tenir le prochain sommet en Iran en 2012. K. H.