La rapporteuse spéciale des Nations unies sur le trafic des personnes, Joy Ngozi Ezeilo, a appelé vendredi le gouvernement japonais à faire davantage d'efforts pour lutter contre le trafic d'êtres humains, ont rapporté hier des médias. «Le trafic d'êtres humains concerne tous les pays du monde et le Japon est clairement touché en tant que pays de destination», a déclaré Mme Ngozi Ezeilo. «Bien que le trafic de personnes destinées à la prostitution et d'autres formes d'exploitation sexuelle constitue la vaste majorité des cas enregistrés au Japon, le trafic de main d'œuvre suscite aussi l'inquiétude», a-t-elle ajouté. La rapporteuse spéciale qui a mené une visite au Japon du 12 au 17 juillet, a relevé les mesures prises par le gouvernement japonais, notamment l'adoption d'un Plan national d'action contre le trafic d'êtres humains. Toutefois, Mme Ngozi Ezeilo a déploré que les traités internationaux pertinents n'aient toujours pas été ratifiés par le Japon et que la procédure d'identification des victimes ne soit pas claire et pourrait conduire à des erreurs. Elle a également déploré le manque de refuges appropriés avec une assistance adéquate pour les victimes du trafic. En outre, Mme Ezeilo a recommandé au gouvernement japonais de ratifier «le plus rapidement possible» les traités internationaux pertinents, d'établir un bureau de rapporteur national sur le trafic d'êtres humains, de renforcer les inspections du travail, de renforcer les services fournis aux victimes du trafic, et d'assurer aux victimes l'accès à la justice et à une compensation.» APS La rapporteuse spéciale des Nations unies sur le trafic des personnes, Joy Ngozi Ezeilo, a appelé vendredi le gouvernement japonais à faire davantage d'efforts pour lutter contre le trafic d'êtres humains, ont rapporté hier des médias. «Le trafic d'êtres humains concerne tous les pays du monde et le Japon est clairement touché en tant que pays de destination», a déclaré Mme Ngozi Ezeilo. «Bien que le trafic de personnes destinées à la prostitution et d'autres formes d'exploitation sexuelle constitue la vaste majorité des cas enregistrés au Japon, le trafic de main d'œuvre suscite aussi l'inquiétude», a-t-elle ajouté. La rapporteuse spéciale qui a mené une visite au Japon du 12 au 17 juillet, a relevé les mesures prises par le gouvernement japonais, notamment l'adoption d'un Plan national d'action contre le trafic d'êtres humains. Toutefois, Mme Ngozi Ezeilo a déploré que les traités internationaux pertinents n'aient toujours pas été ratifiés par le Japon et que la procédure d'identification des victimes ne soit pas claire et pourrait conduire à des erreurs. Elle a également déploré le manque de refuges appropriés avec une assistance adéquate pour les victimes du trafic. En outre, Mme Ezeilo a recommandé au gouvernement japonais de ratifier «le plus rapidement possible» les traités internationaux pertinents, d'établir un bureau de rapporteur national sur le trafic d'êtres humains, de renforcer les inspections du travail, de renforcer les services fournis aux victimes du trafic, et d'assurer aux victimes l'accès à la justice et à une compensation.» APS