L'agression, jeudi passé, d'un médecin cardiologue aux services des urgences du CHU Ibn Sina par deux individus en état d'ivresse, a suscité un vaste mouvement d'indignation et de solidarité avec la victime, le docteur Chaoui Mohamed, sérieusement blessé suite aux coups que lui ont assenés ses deux agresseurs, au niveau du visage. «Nous l'avons trouvé dans un état physique et psychologique déplorables outre les blessures que lui ont occasionnées les coups de poing. Le docteur a été traumatisé par ces agissements barbares» nous a confié un de ses confrères. Cet événement a fait réagir vigoureusement la corporation des médecins exerçant au niveau du secteur public, qui a immédiatement interpellé les autorités sanitaires sur l'insécurité qui règne au niveau des établissements de santé publique et à laquelle sont constamment exposées les blouses blanches. Ces dernières citent le cas tout récent des deux médecins (un homme et une femme) du CHU Ibn Rochd, qui ont été pris à partie par des inconnus, dans les mêmes circonstances, au moment où ils officiaient aux urgences. Les médecins urgentistes ont, dans un rapport adressé aux services concernés, mis en garde les responsables contre «tout laxisme dans la prise en charge de la question sécuritaire des établissements sanitaires». Ils menacent également d'entrer immédiatement en grève si des récidives d'agressions contre les médecins et le personnel médical se manifestent. «Nous sommes, certes, tenus de par notre métier de recevoir tout une faune de personnes, de braves citoyens comme des ivrognes, des voyous ou des criminels. Mais les autorités doivent, et c'est leur devoir, veiller à préserver notre intégrité physique et notre sécurité. On ne peut continuer de travailler dans la violence». R. M. L'agression, jeudi passé, d'un médecin cardiologue aux services des urgences du CHU Ibn Sina par deux individus en état d'ivresse, a suscité un vaste mouvement d'indignation et de solidarité avec la victime, le docteur Chaoui Mohamed, sérieusement blessé suite aux coups que lui ont assenés ses deux agresseurs, au niveau du visage. «Nous l'avons trouvé dans un état physique et psychologique déplorables outre les blessures que lui ont occasionnées les coups de poing. Le docteur a été traumatisé par ces agissements barbares» nous a confié un de ses confrères. Cet événement a fait réagir vigoureusement la corporation des médecins exerçant au niveau du secteur public, qui a immédiatement interpellé les autorités sanitaires sur l'insécurité qui règne au niveau des établissements de santé publique et à laquelle sont constamment exposées les blouses blanches. Ces dernières citent le cas tout récent des deux médecins (un homme et une femme) du CHU Ibn Rochd, qui ont été pris à partie par des inconnus, dans les mêmes circonstances, au moment où ils officiaient aux urgences. Les médecins urgentistes ont, dans un rapport adressé aux services concernés, mis en garde les responsables contre «tout laxisme dans la prise en charge de la question sécuritaire des établissements sanitaires». Ils menacent également d'entrer immédiatement en grève si des récidives d'agressions contre les médecins et le personnel médical se manifestent. «Nous sommes, certes, tenus de par notre métier de recevoir tout une faune de personnes, de braves citoyens comme des ivrognes, des voyous ou des criminels. Mais les autorités doivent, et c'est leur devoir, veiller à préserver notre intégrité physique et notre sécurité. On ne peut continuer de travailler dans la violence». R. M.