Le problème des véhicules neufs vendus mais toujours pas mis en circulation, faute de cartes jaunes, est toujours en suspens. Plusieurs centaines de clients se retrouvent otages d'une situation que les concessionnaires automobiles imputent à une incompréhension de la part des pouvoirs publics qui, eux, s'en lavent complètement les mains. Le problème des véhicules neufs vendus mais toujours pas mis en circulation, faute de cartes jaunes, est toujours en suspens. Plusieurs centaines de clients se retrouvent otages d'une situation que les concessionnaires automobiles imputent à une incompréhension de la part des pouvoirs publics qui, eux, s'en lavent complètement les mains. Ainsi au niveau du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) et de l'Association des concessionnaires algériens d'automobile (ACAA), que nous avons tous deux contactés, les explications données quant à l'origine de ce problème divergent. D'abord du côté du MIPI, on considère que «le problème ne concerne pas le ministère, mais plutôt les concessionnaires et leurs clients». Selon le responsable de la communication au niveau du département de Temmar, «pour que les wilayas délivrent cette carte jaune, il faut que le concessionnaire ait un agrément qu'il doit obtenir ou renouveler auprès du ministère de l'Industrie», selon qu'il soit nouveau entrant où déjà présent sur le marché algérien. Pour notre interlocuteur «le concessionnaire doit déposer conformément au cahier des charges un dossier complet pour obtenir cet agrément, or certains dossiers présentés sont incomplets». Cependant, le fait de ne pas avoir obtenu le quitus du ministère n'a pas empêché les concessionnaires de vendre leurs véhicules, a souligné le responsable, selon qui «il y a des importateurs de véhicules qui vendent sans agrément». Une affirmation réfutée par l'ACAA dont le chargé de communication a assuré que «ce genre de pratiques n'existent pas au sein de l'association». En tout état de cause et même s'il s'est refusé à donner des chiffres ou même des noms de concessionnaires qui ont obtenu des agréments et ceux qui ne les ont pas eus, le représentant du ministère a précisé que «tous ceux qui ont déposé des dossiers complets ont obtenu leur agrément». De son côté, l'ACAA estime que le problème est tout autre et est lié principalement à la notion «d'exclusivité». En fait la loi algérienne qui interdit tout monopole, s'oppose aux termes des contrats qui existent entre les constructeurs automobiles et les concessionnaires et en vertu desquels ces derniers s'installent en tant que représentants exclusifs d'une marque donnée. C'est précisément cette notion «d'exclusif» qui gênent les pouvoirs publics, même si, pour notre interlocuteur, elle ne doit pas être considérée comme monopole. Elle veut dire simplement que «les constructeurs préfèrent travailler avec un seul interlocuteur fiable au lieu d'en avoir plusieurs», nous a expliqué le représentant de l'ACAA. Selon lui, «beaucoup de concessionnaires se sont vu rejeter leurs dossiers à cause de ce problème, alors que d'autres ont décidé de ne plus en faire mention, se présentant simplement comme des représentants de marques». «Tous ceux qui ont obtenu leurs agrément ont retiré la notion d'exclusivité de leur contrat», précise-t-il. D'après l'ACAA, sur la trentaine de concessionnaires que compte l'association, seule «une douzaine a obtenu les agréments, le reste est à l'étude». S.B. Ainsi au niveau du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) et de l'Association des concessionnaires algériens d'automobile (ACAA), que nous avons tous deux contactés, les explications données quant à l'origine de ce problème divergent. D'abord du côté du MIPI, on considère que «le problème ne concerne pas le ministère, mais plutôt les concessionnaires et leurs clients». Selon le responsable de la communication au niveau du département de Temmar, «pour que les wilayas délivrent cette carte jaune, il faut que le concessionnaire ait un agrément qu'il doit obtenir ou renouveler auprès du ministère de l'Industrie», selon qu'il soit nouveau entrant où déjà présent sur le marché algérien. Pour notre interlocuteur «le concessionnaire doit déposer conformément au cahier des charges un dossier complet pour obtenir cet agrément, or certains dossiers présentés sont incomplets». Cependant, le fait de ne pas avoir obtenu le quitus du ministère n'a pas empêché les concessionnaires de vendre leurs véhicules, a souligné le responsable, selon qui «il y a des importateurs de véhicules qui vendent sans agrément». Une affirmation réfutée par l'ACAA dont le chargé de communication a assuré que «ce genre de pratiques n'existent pas au sein de l'association». En tout état de cause et même s'il s'est refusé à donner des chiffres ou même des noms de concessionnaires qui ont obtenu des agréments et ceux qui ne les ont pas eus, le représentant du ministère a précisé que «tous ceux qui ont déposé des dossiers complets ont obtenu leur agrément». De son côté, l'ACAA estime que le problème est tout autre et est lié principalement à la notion «d'exclusivité». En fait la loi algérienne qui interdit tout monopole, s'oppose aux termes des contrats qui existent entre les constructeurs automobiles et les concessionnaires et en vertu desquels ces derniers s'installent en tant que représentants exclusifs d'une marque donnée. C'est précisément cette notion «d'exclusif» qui gênent les pouvoirs publics, même si, pour notre interlocuteur, elle ne doit pas être considérée comme monopole. Elle veut dire simplement que «les constructeurs préfèrent travailler avec un seul interlocuteur fiable au lieu d'en avoir plusieurs», nous a expliqué le représentant de l'ACAA. Selon lui, «beaucoup de concessionnaires se sont vu rejeter leurs dossiers à cause de ce problème, alors que d'autres ont décidé de ne plus en faire mention, se présentant simplement comme des représentants de marques». «Tous ceux qui ont obtenu leurs agrément ont retiré la notion d'exclusivité de leur contrat», précise-t-il. D'après l'ACAA, sur la trentaine de concessionnaires que compte l'association, seule «une douzaine a obtenu les agréments, le reste est à l'étude». S.B.