Les services externes de l'administration des prisons chargés de la réinsertion sociale, mis en place il y a une année par le ministère de la Justice, ont aidé près de 4.000 détenus à se réinsérer dans la société après leur libération, a indiqué hier le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de remise de diplômes du baccalauréat et du BEM aux lauréats parmi les détenus à l'établissement de rééducation d'El-Harrach, le membre du gouvernement a expliqué que les quatre services externes chargés de la réinsertion des détenus après leur libération sont en contact permanent avec les détenus notamment ceux titulaires de diplômes à l'effet de les inscrire à l'université, de les aider à trouver des emplois ou à créer des petites entreprises. Les banques, a-t-il poursuivi, «travaillent avec ces services en accordant des crédits pour les nombreuses entreprises créées par des détenus après leur libération». Dans ce contexte, le ministre a insisté sur l'importance du suivi des prisonniers qui ont purgé leur peine. Affirmant que ces services ont «une grande responsabilité vis-à-vis la réduction du taux de récidive et la réussite de l'opération de réinsertion». En outre, le ministre de la Justice. M. Tayeb Belaiz confirme que «l'Algérie était le seul pays arabe ayant créé ces services qui existent dans peu de pays développés» M. Belaiz a précisé que son ministère a mis en place toutes les conditions de réussite de la réinsertion et ce, dès l'admission des détenus dans les établissements pénitentiaires en leur assurant une formation et un enseignement adéquats. Depuis juillet 2008, quatre services externes chargés de la réinsertion ont été créés à Blida, Oran, Ouargla et Sétif sachant que 12 autres sont prévus dans différentes wilayas. L'objectif de ces services, selon le ministre, c'est de rester à l'écoute des détenus libérés pour les orienter et les accompagner dans le domaine de l'emploi, de l'enseignement, de la formation et autres programmes qui permettent leur réinsertion dans la vie économique et sociale. Par ailleurs, le décret exécutif, promulgué en février 2007, a défini les modalités d'organisation et de fonctionnement de ces services. Il sont chargés ainsi du suivi des personnes soumises aux différents régimes de réinsertion, notamment ceux bénéficiant de la libération conditionnelle, de la semi-liberté ou de la suspension provisoire de peine. Ils sont également tenus de «veiller à la poursuite des programmes de réinsertion sociale pour les détenus après leur libération». Plus loin, M. Belaiz a mis en garde contre le risque de «complexer» les détenus libérés car ils ont payé leur dette à la société par une peine privative de liberté. Le ministre a remis des récompenses aux lauréats en présence du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid et du directeur général de l'Administration Mokhtar Felioune, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme, Farouk Ksentini et de cadres du ministère de la Justice. Mourad Salhi Les services externes de l'administration des prisons chargés de la réinsertion sociale, mis en place il y a une année par le ministère de la Justice, ont aidé près de 4.000 détenus à se réinsérer dans la société après leur libération, a indiqué hier le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de remise de diplômes du baccalauréat et du BEM aux lauréats parmi les détenus à l'établissement de rééducation d'El-Harrach, le membre du gouvernement a expliqué que les quatre services externes chargés de la réinsertion des détenus après leur libération sont en contact permanent avec les détenus notamment ceux titulaires de diplômes à l'effet de les inscrire à l'université, de les aider à trouver des emplois ou à créer des petites entreprises. Les banques, a-t-il poursuivi, «travaillent avec ces services en accordant des crédits pour les nombreuses entreprises créées par des détenus après leur libération». Dans ce contexte, le ministre a insisté sur l'importance du suivi des prisonniers qui ont purgé leur peine. Affirmant que ces services ont «une grande responsabilité vis-à-vis la réduction du taux de récidive et la réussite de l'opération de réinsertion». En outre, le ministre de la Justice. M. Tayeb Belaiz confirme que «l'Algérie était le seul pays arabe ayant créé ces services qui existent dans peu de pays développés» M. Belaiz a précisé que son ministère a mis en place toutes les conditions de réussite de la réinsertion et ce, dès l'admission des détenus dans les établissements pénitentiaires en leur assurant une formation et un enseignement adéquats. Depuis juillet 2008, quatre services externes chargés de la réinsertion ont été créés à Blida, Oran, Ouargla et Sétif sachant que 12 autres sont prévus dans différentes wilayas. L'objectif de ces services, selon le ministre, c'est de rester à l'écoute des détenus libérés pour les orienter et les accompagner dans le domaine de l'emploi, de l'enseignement, de la formation et autres programmes qui permettent leur réinsertion dans la vie économique et sociale. Par ailleurs, le décret exécutif, promulgué en février 2007, a défini les modalités d'organisation et de fonctionnement de ces services. Il sont chargés ainsi du suivi des personnes soumises aux différents régimes de réinsertion, notamment ceux bénéficiant de la libération conditionnelle, de la semi-liberté ou de la suspension provisoire de peine. Ils sont également tenus de «veiller à la poursuite des programmes de réinsertion sociale pour les détenus après leur libération». Plus loin, M. Belaiz a mis en garde contre le risque de «complexer» les détenus libérés car ils ont payé leur dette à la société par une peine privative de liberté. Le ministre a remis des récompenses aux lauréats en présence du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid et du directeur général de l'Administration Mokhtar Felioune, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme, Farouk Ksentini et de cadres du ministère de la Justice. Mourad Salhi