L'examen de la question du retour de Abdallah Djaballah au mouvement Ennahda est une fois encore reporté à une date ultérieure. Et pour cause. Le conseil consultatif de ce mouvement islamique, à qui la question devait être soumise, n'a pu tenir sa session ordinaire prévue pourtant ce week-end. Selon le premier responsable du mouvement, Fateh Rabai, ce report est dù à un «malentendu» avec la gérante d'un hôtel de Chéraga où devaient avoir lieu les travaux. Le secrétaire général du mouvement invoque aussi le retard mis par l'administration compétente de la wilaya d'Alger pour l'octroi d'une autorisation comme le stipule la réglementation. Cette session de la plus haute instance du mouvement entre deux congrès aura lieu dans une quinzaine de jours. Les membres du conseil consultatif devaient donc trancher la question des modalités du retour de Abdallah Djaballah à son premier mouvement. Les membres de la commission de contact avec Djaballah et ses partisans devaient en effet présenter un rapport succint sur ces tractations qui durent depuis des mois maintenant. Mais le retour annoncé de l'ex-président du mouvement ne semble pas faire l'unanimité, loin s'en faut. Des membres influents, qui se comptent notamment parmi la vieille garde du mouvement, celle-là même qui a été à l'origine du putsch contre Djaballah et son éviction de la tête du mouvement et par la suite son départ, voient d'un mauvais œil ce retour et ne manquent pas de l'exprimer ouvertement. Comme ce fut le cas ces derniers jours où, dans un communiqué rendu public, un membre de cette instance met en garde ses pairs et invoque les dangers qui guettent le mouvement et sa stabilité. Il faut peut-être dire que ce n'est pas tant le retour de Djaballah en lui-même qui pose problème, mais c'est plutôt la position de leadership qu'il compte prendre qui sème la discorde. Car Djaballah compte redevenir le premier responsable du mouvement, comme c'était le cas avant le divorce intervenu en 1999. De plus il compte aussi ramener dans «ses bagages» tous ceux qui lui sont restés fidèles depuis le début de ses déboires d'abord au sein d'Ennahda et au mouvement El Islah par la suite. Pourtant Fateh Rebai, joint hier par téléphone, ne fait preuve, lui, d'aucune crainte et invoque une résolution du conseil consultatif, adoptée il y a une année, qui est à l'origine de cette initiative tendant à rassembler de nouveau tous les anciens d'Ennahda. Il a même fait montre de son optimisme quant à l'issue de ces contacts. Toutefois, prudent, il nous indique qu' «il n'y a, pour le moment aucun élément nouveau. Les discussions se poursuivent toujours». Interrogé sur les oppositions au retour de Djaballah, notre interlocuteur a indiqué que le «dernier mot revient au conseil consultatif qui est souverain dans ses décisions». D'autres membres de la direction d'Enahda minimisent la portée des voix discordantes. «Ce sont tout au plus deux ou trois personnes qui sont franchement opposées à ce retour» nous a affirmé hier un membre du bureau national. Abdallah Djaballah, a fait de son retour au sein de son premier parti une priorité absolue. Ejecté aussi du mouvement El Islah, Djaballah, qui n'a déjà pas pris part aux trois derniers scrutins (les élections législatives et locales en 2007 et la présidentielle en 2009), n'ignore pas que cette alternative reste sa seule planche de salut s'il veut continuer à avoir un rôle politique sur la scène nationale. L'examen de la question du retour de Abdallah Djaballah au mouvement Ennahda est une fois encore reporté à une date ultérieure. Et pour cause. Le conseil consultatif de ce mouvement islamique, à qui la question devait être soumise, n'a pu tenir sa session ordinaire prévue pourtant ce week-end. Selon le premier responsable du mouvement, Fateh Rabai, ce report est dù à un «malentendu» avec la gérante d'un hôtel de Chéraga où devaient avoir lieu les travaux. Le secrétaire général du mouvement invoque aussi le retard mis par l'administration compétente de la wilaya d'Alger pour l'octroi d'une autorisation comme le stipule la réglementation. Cette session de la plus haute instance du mouvement entre deux congrès aura lieu dans une quinzaine de jours. Les membres du conseil consultatif devaient donc trancher la question des modalités du retour de Abdallah Djaballah à son premier mouvement. Les membres de la commission de contact avec Djaballah et ses partisans devaient en effet présenter un rapport succint sur ces tractations qui durent depuis des mois maintenant. Mais le retour annoncé de l'ex-président du mouvement ne semble pas faire l'unanimité, loin s'en faut. Des membres influents, qui se comptent notamment parmi la vieille garde du mouvement, celle-là même qui a été à l'origine du putsch contre Djaballah et son éviction de la tête du mouvement et par la suite son départ, voient d'un mauvais œil ce retour et ne manquent pas de l'exprimer ouvertement. Comme ce fut le cas ces derniers jours où, dans un communiqué rendu public, un membre de cette instance met en garde ses pairs et invoque les dangers qui guettent le mouvement et sa stabilité. Il faut peut-être dire que ce n'est pas tant le retour de Djaballah en lui-même qui pose problème, mais c'est plutôt la position de leadership qu'il compte prendre qui sème la discorde. Car Djaballah compte redevenir le premier responsable du mouvement, comme c'était le cas avant le divorce intervenu en 1999. De plus il compte aussi ramener dans «ses bagages» tous ceux qui lui sont restés fidèles depuis le début de ses déboires d'abord au sein d'Ennahda et au mouvement El Islah par la suite. Pourtant Fateh Rebai, joint hier par téléphone, ne fait preuve, lui, d'aucune crainte et invoque une résolution du conseil consultatif, adoptée il y a une année, qui est à l'origine de cette initiative tendant à rassembler de nouveau tous les anciens d'Ennahda. Il a même fait montre de son optimisme quant à l'issue de ces contacts. Toutefois, prudent, il nous indique qu' «il n'y a, pour le moment aucun élément nouveau. Les discussions se poursuivent toujours». Interrogé sur les oppositions au retour de Djaballah, notre interlocuteur a indiqué que le «dernier mot revient au conseil consultatif qui est souverain dans ses décisions». D'autres membres de la direction d'Enahda minimisent la portée des voix discordantes. «Ce sont tout au plus deux ou trois personnes qui sont franchement opposées à ce retour» nous a affirmé hier un membre du bureau national. Abdallah Djaballah, a fait de son retour au sein de son premier parti une priorité absolue. Ejecté aussi du mouvement El Islah, Djaballah, qui n'a déjà pas pris part aux trois derniers scrutins (les élections législatives et locales en 2007 et la présidentielle en 2009), n'ignore pas que cette alternative reste sa seule planche de salut s'il veut continuer à avoir un rôle politique sur la scène nationale.