De sérieuses perturbations dans l'alimentation en eau potable des foyers, sont enregistrées depuis quelques jours au niveau de la ville de Skikda où des quartiers demeurent sans eau, parfois plus de 10 jours consécutifs notamment au centre-ville et sur les hauteurs. Au niveau de la direction de l'ADE, on impute cette perturbation dans l'alimentation en eau potable à des problèmes techniques, ayant provoqué un arrêt de l'unité de dessalement d'eau de mer, mise en service, il y a moins de trois mois de cela. Une panne qui a été à l'origine des perturbations enregistrées puisque 60.000 m3 d'eau seulement sont assurés quotidiennement au lieu des 100.000 prévus. On promet, toutefois, que le retour à une alimentation normale interviendra dès la semaine prochaine, une fois les pannes de l'unité de dessalement réparées. Une situation que les citoyens ne comprennent pas d'autant que la ville n'a jamais souffert de problème d'eau auparavant puisqu'elle était alimentée à partir des barrages de Guenitra, Zit Emba et Zerdezas, des barrages aujourd'hui remplis à plus de 90 %. L'on s'interroge, par ailleurs, à quoi vont servir, dans ce cas, les grands projets lancés en grande pompe par les autorités locales qui songent à transférer l'eau dessalée vers Azzaba, El Harrouch et même Sidi Mezghich en réalisant des adductions de plusieurs centaines de km, des stations de pompage et des réservoirs de stockage de plus 40.000 m3 l'unité. Quel est donc l'utilité de réaliser le projet pharaonique d'alimentation en eau potable du couloir Skikda-Tamalous-Béni Ouelbane, afin de desservir une population de 100.000 âmes, si on est incapable d'alimenter convenablement en eau le chef-lieu de wilaya quand la ressource est disponible ? Dans un tel cas de figure, il est difficile d'admettre que le véritable problème ne soit pas situé dans un contexte lié à la gestion. De sérieuses perturbations dans l'alimentation en eau potable des foyers, sont enregistrées depuis quelques jours au niveau de la ville de Skikda où des quartiers demeurent sans eau, parfois plus de 10 jours consécutifs notamment au centre-ville et sur les hauteurs. Au niveau de la direction de l'ADE, on impute cette perturbation dans l'alimentation en eau potable à des problèmes techniques, ayant provoqué un arrêt de l'unité de dessalement d'eau de mer, mise en service, il y a moins de trois mois de cela. Une panne qui a été à l'origine des perturbations enregistrées puisque 60.000 m3 d'eau seulement sont assurés quotidiennement au lieu des 100.000 prévus. On promet, toutefois, que le retour à une alimentation normale interviendra dès la semaine prochaine, une fois les pannes de l'unité de dessalement réparées. Une situation que les citoyens ne comprennent pas d'autant que la ville n'a jamais souffert de problème d'eau auparavant puisqu'elle était alimentée à partir des barrages de Guenitra, Zit Emba et Zerdezas, des barrages aujourd'hui remplis à plus de 90 %. L'on s'interroge, par ailleurs, à quoi vont servir, dans ce cas, les grands projets lancés en grande pompe par les autorités locales qui songent à transférer l'eau dessalée vers Azzaba, El Harrouch et même Sidi Mezghich en réalisant des adductions de plusieurs centaines de km, des stations de pompage et des réservoirs de stockage de plus 40.000 m3 l'unité. Quel est donc l'utilité de réaliser le projet pharaonique d'alimentation en eau potable du couloir Skikda-Tamalous-Béni Ouelbane, afin de desservir une population de 100.000 âmes, si on est incapable d'alimenter convenablement en eau le chef-lieu de wilaya quand la ressource est disponible ? Dans un tel cas de figure, il est difficile d'admettre que le véritable problème ne soit pas situé dans un contexte lié à la gestion.