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Une mystérieuse maladie menace les agrumes
Arboriculture dans la Mitidja
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2009

Les agrumes de la Mitidja sont sérieusement menacés de décimation. C'est le constat sur lequel s'est arrêté un grand nombre d'agriculteurs qui ont pris attache, avec le Midi Libre. En cause, une maladie mystérieuse qui ronge les arbres fruitiers. C'est ce que nous avons pu relever dans de nombreux vergers de la région, particulièrement ceux de Cheffa. En fait, cette maladie sévit depuis le début de l'année et risque de causer une catastrophe pour la prochaine récolte d'autant plus que la contagion ne cesse de progresser vers les vergers des autres localités, notamment, celle de Mouzaïa.
« C'est du jamais vu dans la région » décrit un fellah faisant partie d'une EAC. Impuissant, cet arboriculteur assiste la mort dans l'âme au dépérissement de ses agrumes sans qu'aucune solution vienne lui redonner espoir. Et pour cause, les analyses menées dans les laboratoires de l'Institut national de la protection des végétaux (INPV) ne parviennent toujours pas à déterminer l'origine et la nature de la maladie. L'agent causal n'aurait pas encore était identifié. Du moins, c'est la réponse dont disposent les professionnels du secteur. Ce qui inquiète le plus les arboriculteurs de la région est le fait que cette maladie soit virale. «Il suffit qu'un oranger ou un citronnier soit infecté pour que le virus le décime entièrement en un temps record ». De visu, nous avons pu constater que des arbres jaunissaient avant de s'effondrer complètement. Il faut dire que cette maladie inconnue a été constatée pour la première fois au début de l'année. Interrogé sur son origine, les arboriculteurs désorientés se laissent convaincre par toutes les thèses.
Certains incriminent les changements climatiques, d'autres la qualité des pesticides et des semences, ou le greffage. Tandis que d'autres n'excluent pas un acte malveillant impliquant des étrangers qui auraient propagé le virus dans la région. « C'est une vieille technique que nous appelons « technique de la boîte à allumettes » en référence à l'outil de transport du virus. Une fois sur l'exploitation (vergers ou maraîchages) le virus est lâché» nous explique un exploitant de la région.
Mais tout cela reste des hypothèses en attendant les conclusions d'analyses plus approfondies de l'INPV.
Pour l'instant, d'aucun ne sait encore s'il s'agit réellement d'un virus car une maladie virale des agrumes peut aussi être transmissible par greffage et/ou par des vecteurs spécifiques. « Il s'agit, entre autres, de virus, de mycoplasmes, des viroïdes ou d'agents non encore identifiés. » avons-nous confirmé auprès d'un spécialiste en la matière. Les vergers de la mitidja risquent, d'après le même spécialiste trois sortes de conséquences. Un dépérissement complet des arbres atteints, une réduction de la longévité des arbres et enfin une diminution de la productivité sur les plans qualitatif et quantitatif.
Des statistiques officielles estiment que l'agrumiculture est l'une des principales activités de l'arboriculture algérienne ; elle représente 9,8 % des surfaces arboricoles, occupant aussi la 4ème place après l'olivier (35,9%), les espèces à noyaux et à pépins (24,9%) et le palmier dattier (21,7%).
La région de la Mitidja, classée 1ère dans le pays sur l'arboriculture, représente 37% de la production totale des agrumes en Algérie avec un chiffre d'affaires de 10 milliards de DA environ.
Les agrumes de la Mitidja sont sérieusement menacés de décimation. C'est le constat sur lequel s'est arrêté un grand nombre d'agriculteurs qui ont pris attache, avec le Midi Libre. En cause, une maladie mystérieuse qui ronge les arbres fruitiers. C'est ce que nous avons pu relever dans de nombreux vergers de la région, particulièrement ceux de Cheffa. En fait, cette maladie sévit depuis le début de l'année et risque de causer une catastrophe pour la prochaine récolte d'autant plus que la contagion ne cesse de progresser vers les vergers des autres localités, notamment, celle de Mouzaïa.
« C'est du jamais vu dans la région » décrit un fellah faisant partie d'une EAC. Impuissant, cet arboriculteur assiste la mort dans l'âme au dépérissement de ses agrumes sans qu'aucune solution vienne lui redonner espoir. Et pour cause, les analyses menées dans les laboratoires de l'Institut national de la protection des végétaux (INPV) ne parviennent toujours pas à déterminer l'origine et la nature de la maladie. L'agent causal n'aurait pas encore était identifié. Du moins, c'est la réponse dont disposent les professionnels du secteur. Ce qui inquiète le plus les arboriculteurs de la région est le fait que cette maladie soit virale. «Il suffit qu'un oranger ou un citronnier soit infecté pour que le virus le décime entièrement en un temps record ». De visu, nous avons pu constater que des arbres jaunissaient avant de s'effondrer complètement. Il faut dire que cette maladie inconnue a été constatée pour la première fois au début de l'année. Interrogé sur son origine, les arboriculteurs désorientés se laissent convaincre par toutes les thèses.
Certains incriminent les changements climatiques, d'autres la qualité des pesticides et des semences, ou le greffage. Tandis que d'autres n'excluent pas un acte malveillant impliquant des étrangers qui auraient propagé le virus dans la région. « C'est une vieille technique que nous appelons « technique de la boîte à allumettes » en référence à l'outil de transport du virus. Une fois sur l'exploitation (vergers ou maraîchages) le virus est lâché» nous explique un exploitant de la région.
Mais tout cela reste des hypothèses en attendant les conclusions d'analyses plus approfondies de l'INPV.
Pour l'instant, d'aucun ne sait encore s'il s'agit réellement d'un virus car une maladie virale des agrumes peut aussi être transmissible par greffage et/ou par des vecteurs spécifiques. « Il s'agit, entre autres, de virus, de mycoplasmes, des viroïdes ou d'agents non encore identifiés. » avons-nous confirmé auprès d'un spécialiste en la matière. Les vergers de la mitidja risquent, d'après le même spécialiste trois sortes de conséquences. Un dépérissement complet des arbres atteints, une réduction de la longévité des arbres et enfin une diminution de la productivité sur les plans qualitatif et quantitatif.
Des statistiques officielles estiment que l'agrumiculture est l'une des principales activités de l'arboriculture algérienne ; elle représente 9,8 % des surfaces arboricoles, occupant aussi la 4ème place après l'olivier (35,9%), les espèces à noyaux et à pépins (24,9%) et le palmier dattier (21,7%).
La région de la Mitidja, classée 1ère dans le pays sur l'arboriculture, représente 37% de la production totale des agrumes en Algérie avec un chiffre d'affaires de 10 milliards de DA environ.


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