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"C'est un soutien de plus aux palestiniens"
Ahmed Badir à propos du Festival international du film arabe
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2009

Le comédien égyptien Ahmed Badir a affirmé que le Festival international du film arabe, tenu à Oran et dédié au cinéma palestinien et à la cause palestinienne, est un soutien de plus pour ce peuple qui lutte pour une juste cause.
Le comédien égyptien Ahmed Badir a affirmé que le Festival international du film arabe, tenu à Oran et dédié au cinéma palestinien et à la cause palestinienne, est un soutien de plus pour ce peuple qui lutte pour une juste cause.
L'hôte de cette troisième édition du Festival international du film arabe tenue à Oran, le comédien égyptien Ahmed Badir a déclaré que ce genre de manifestations permet, en plus de l'apprentissage entre les professionnels du 7e art dans les mêmes espaces, de tisser, raffermir les liens entre les peuples arabes et de favoriser les échanges d'expériences entre les créateurs arabes. L'acteur égyptien, qui a eu l'occasion de visiter l'Algérie, à la faveur d'une production théâtrale avec des artistes algériens, a souligné que le Festival international du film arabe d'Oran, est «fantastique et va droit au cœur», faisant remarquer que «ce festival est à la fois simple et profond. Il puise sa force dans sa crédibilité». Ahmed Badir a encore indiqué que les cultures et les traditions des peuples arabes ont les mêmes prolongements, les mêmes racines, en rappelant qu'il s'agit d'une communauté de destin qui poursuit les mêmes objectifs. «Ce qui est une caractéristique propre qui nous incite, au plan cinématographique arabe, à travailler en commun», a-t-il dit, enchainant «un travail cinématographique qu'il faut hisser à un niveau mondial pour exposer nos idées, nos préoccupations, nos soucis au monde, avec des outils sophistiqués et de hauts niveaux cinématographiques». L'acteur égyptien a évoqué l'existence de travaux cinématographiques arabes qui, malheureusement, a-t-il dit, «sont loin de refléter les aspirations et les espoirs des artistes et du public arabe». L'artiste a, d'autre part, estimé que cette troisième édition du Festival international du film arabe d'Oran, dédiée au cinéma palestinien et à la cause palestinienne, est un soutien de plus pour ce peuple qui lutte pour sa juste cause, «une sensibilité propre aux peuples arabes» Quant à la réalisatrice palestinienne Asmaâ Bessissou elle a affirmé que «le discours médiatique et cinématographique sur la résistance du peuple palestinien doit mettre en exergue le riche patrimoine culturel de la Palestine». «Il n'est pas toujours utile de jouer le rôle de la victime, il faut mettre en valeur la résistance et la lutte palestinienne», a-t-elle déclaré, soulignant que «la société palestinienne, bien que victime de l'agression israélienne, est riche et possède un grand patrimoine culturel dont la préservation est une forme de résistance face aux tentatives israéliennes d'effacer l'identité palestinienne par une judaïsation massive». Pour cette réalisatrice de films-documentaire, les médias sont le meilleur moyen d'informer sur la question palestinienne. Il existe, a-t-elle souligné, «une prolifération de films sur la question palestinienne mais qui présentent, tous, les Palestiniens comme des victimes , ce qui ne sert nullement la cause palestinienne». Les aspects sociaux et culturels, a-t-elle estimé, peuvent constituer des sujets de films et véhiculer le message de la Palestine sans recourir à des scènes de violence. Le film Ana Ghaza a été projeté avant-hier. Il s'articule autour des effets psychologiques des victimes de la dernière agression israélienne contre le peuple palestinien. Le psychologue Iyad Saradj narre les événements et évoque les atrocités commises par l'occupation israélienne qui n'a épargné ni hommes, ni bêtes ni environnement. Asmaâ Bessissou, qui a fait des études à l'université George- Washington (USA,) a réalisé son premier court métrage sur la prison de Guantanamo, en Jordanie. Elle a fait parler la mère d'un détenu irakien qui a décrit les souffrances subies par son fils dans cette sinistre prison. En 2008 elle réalise un court métrage sur les réfugiés palestiniens au Liban qui traite de la nostalgie et de l'espoir de retour au pays après 60 ans d'exil. En 2008 Asmaâ Bessissou part au Etats-Unis pour étudier l'industrie du film documentaire et a réalisé plusieurs travaux dont Nadia, une jeune fille palestinienne vivant au Etats-Unis qui raconte ses souffrances, sa quête identitaire et sa lutte pour la préservation de son patrimoine identitaire. De retour en Jordanie, elle réalise un film sur son expérience personnelle à travers ses voyages notamment au Darfour, Bahrein et Oued Ram du Sahara jordanien
L'hôte de cette troisième édition du Festival international du film arabe tenue à Oran, le comédien égyptien Ahmed Badir a déclaré que ce genre de manifestations permet, en plus de l'apprentissage entre les professionnels du 7e art dans les mêmes espaces, de tisser, raffermir les liens entre les peuples arabes et de favoriser les échanges d'expériences entre les créateurs arabes. L'acteur égyptien, qui a eu l'occasion de visiter l'Algérie, à la faveur d'une production théâtrale avec des artistes algériens, a souligné que le Festival international du film arabe d'Oran, est «fantastique et va droit au cœur», faisant remarquer que «ce festival est à la fois simple et profond. Il puise sa force dans sa crédibilité». Ahmed Badir a encore indiqué que les cultures et les traditions des peuples arabes ont les mêmes prolongements, les mêmes racines, en rappelant qu'il s'agit d'une communauté de destin qui poursuit les mêmes objectifs. «Ce qui est une caractéristique propre qui nous incite, au plan cinématographique arabe, à travailler en commun», a-t-il dit, enchainant «un travail cinématographique qu'il faut hisser à un niveau mondial pour exposer nos idées, nos préoccupations, nos soucis au monde, avec des outils sophistiqués et de hauts niveaux cinématographiques». L'acteur égyptien a évoqué l'existence de travaux cinématographiques arabes qui, malheureusement, a-t-il dit, «sont loin de refléter les aspirations et les espoirs des artistes et du public arabe». L'artiste a, d'autre part, estimé que cette troisième édition du Festival international du film arabe d'Oran, dédiée au cinéma palestinien et à la cause palestinienne, est un soutien de plus pour ce peuple qui lutte pour sa juste cause, «une sensibilité propre aux peuples arabes» Quant à la réalisatrice palestinienne Asmaâ Bessissou elle a affirmé que «le discours médiatique et cinématographique sur la résistance du peuple palestinien doit mettre en exergue le riche patrimoine culturel de la Palestine». «Il n'est pas toujours utile de jouer le rôle de la victime, il faut mettre en valeur la résistance et la lutte palestinienne», a-t-elle déclaré, soulignant que «la société palestinienne, bien que victime de l'agression israélienne, est riche et possède un grand patrimoine culturel dont la préservation est une forme de résistance face aux tentatives israéliennes d'effacer l'identité palestinienne par une judaïsation massive». Pour cette réalisatrice de films-documentaire, les médias sont le meilleur moyen d'informer sur la question palestinienne. Il existe, a-t-elle souligné, «une prolifération de films sur la question palestinienne mais qui présentent, tous, les Palestiniens comme des victimes , ce qui ne sert nullement la cause palestinienne». Les aspects sociaux et culturels, a-t-elle estimé, peuvent constituer des sujets de films et véhiculer le message de la Palestine sans recourir à des scènes de violence. Le film Ana Ghaza a été projeté avant-hier. Il s'articule autour des effets psychologiques des victimes de la dernière agression israélienne contre le peuple palestinien. Le psychologue Iyad Saradj narre les événements et évoque les atrocités commises par l'occupation israélienne qui n'a épargné ni hommes, ni bêtes ni environnement. Asmaâ Bessissou, qui a fait des études à l'université George- Washington (USA,) a réalisé son premier court métrage sur la prison de Guantanamo, en Jordanie. Elle a fait parler la mère d'un détenu irakien qui a décrit les souffrances subies par son fils dans cette sinistre prison. En 2008 elle réalise un court métrage sur les réfugiés palestiniens au Liban qui traite de la nostalgie et de l'espoir de retour au pays après 60 ans d'exil. En 2008 Asmaâ Bessissou part au Etats-Unis pour étudier l'industrie du film documentaire et a réalisé plusieurs travaux dont Nadia, une jeune fille palestinienne vivant au Etats-Unis qui raconte ses souffrances, sa quête identitaire et sa lutte pour la préservation de son patrimoine identitaire. De retour en Jordanie, elle réalise un film sur son expérience personnelle à travers ses voyages notamment au Darfour, Bahrein et Oued Ram du Sahara jordanien


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