Le Conseil économique et social de l'ONU (Ecosoc) a décidé de suspendre, à l'unanimité, le statut consultatif de la Commission arabe des droits de l'Homme (CADH) pour une période d'une année, l'invitant à présenter la liste de ses membres et associés avant le rétablissement de son statut le 1er avril 2010. Cette décision intervient à la demande formulée par l'Algérie à la suite d'un «détournement» de l'utilisation du statut consultatif dont jouit l'ONG, «par des individus faisant l'objet de poursuites judiciaires et d'un mandat d'arrêt international d'Interpol», a-t-on précisé. L'ONG «a enfreint le règlement» en saisissant l'occasion des travaux de la 8e session du Conseil des droits de l'Homme pour «promouvoir une autre ONG, qui n'a pas de statut consultatif, en lui confiant le soin de faire une déclaration» en son nom «sans le consentement préalable» du Conseil des droits de l'Homme, contournant par là même, le statut consultatif «auquel est subordonné cette déclaration», a expliqué une source diplomatique à l'APS. En outre, le représentant de l'ONG non agréée «se trouve être associé à un groupe terroriste armé figurant sur la liste récapitulative du comité du Conseil de sécurité, créé par la résolution 1267 de 1999 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt international d'Interpol, lancé contre lui le 3 avril 2009», a-t-on ajouté. L'ambassadeur, représentant permanent de l'Algérie auprès de l'office des Nations unies à Genève, Driss Jazaïry, a tout en saluant le rôle des ONG «en tant qu'avocats du développement humain, pour dénoncer les violations des droits de l'Homme et lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie ainsi que la tolérance qui y est associée», a souligné que ce rôle leur «impose un code de déontologie et un respect de l'éthique». «Toute ONG est responsable et comptable des activités de ses membres. Il lui incombe de veiller à ce que son personnel respecte scrupuleusement les valeurs morales qu'elle défend et d'écarter toute personne faisant l'objet de contestation, tout repris de justice ou toute personne affiliée à un groupe terroriste, vu que le terrorisme est, par essence, une violation des droits de l'homme et une négation de la Charte des Nations unies», a-t-il rappelé. M. Jazaïri a enfin estimé que les ONG «ne doivent pas offrir à des personnes recherchées internationalement un masque pour se reconstituer une prétendue respectabilité». Le Conseil économique et social de l'ONU (Ecosoc) a décidé de suspendre, à l'unanimité, le statut consultatif de la Commission arabe des droits de l'Homme (CADH) pour une période d'une année, l'invitant à présenter la liste de ses membres et associés avant le rétablissement de son statut le 1er avril 2010. Cette décision intervient à la demande formulée par l'Algérie à la suite d'un «détournement» de l'utilisation du statut consultatif dont jouit l'ONG, «par des individus faisant l'objet de poursuites judiciaires et d'un mandat d'arrêt international d'Interpol», a-t-on précisé. L'ONG «a enfreint le règlement» en saisissant l'occasion des travaux de la 8e session du Conseil des droits de l'Homme pour «promouvoir une autre ONG, qui n'a pas de statut consultatif, en lui confiant le soin de faire une déclaration» en son nom «sans le consentement préalable» du Conseil des droits de l'Homme, contournant par là même, le statut consultatif «auquel est subordonné cette déclaration», a expliqué une source diplomatique à l'APS. En outre, le représentant de l'ONG non agréée «se trouve être associé à un groupe terroriste armé figurant sur la liste récapitulative du comité du Conseil de sécurité, créé par la résolution 1267 de 1999 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt international d'Interpol, lancé contre lui le 3 avril 2009», a-t-on ajouté. L'ambassadeur, représentant permanent de l'Algérie auprès de l'office des Nations unies à Genève, Driss Jazaïry, a tout en saluant le rôle des ONG «en tant qu'avocats du développement humain, pour dénoncer les violations des droits de l'Homme et lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie ainsi que la tolérance qui y est associée», a souligné que ce rôle leur «impose un code de déontologie et un respect de l'éthique». «Toute ONG est responsable et comptable des activités de ses membres. Il lui incombe de veiller à ce que son personnel respecte scrupuleusement les valeurs morales qu'elle défend et d'écarter toute personne faisant l'objet de contestation, tout repris de justice ou toute personne affiliée à un groupe terroriste, vu que le terrorisme est, par essence, une violation des droits de l'homme et une négation de la Charte des Nations unies», a-t-il rappelé. M. Jazaïri a enfin estimé que les ONG «ne doivent pas offrir à des personnes recherchées internationalement un masque pour se reconstituer une prétendue respectabilité».