Le Conseil économique et social de l'ONU (Ecosoc) a suspendu hier pour un an le statut consultatif de la Commission arabe des droits de l'homme (CADH) sur demande de l'Algérie qui accuse l'ONG d'avoir choisi comme porte-parole un homme recherché pour terrorisme. L'Algérie avait obtenu du comité des ONG de l'ONU de recommander la suspension de la CADH. Cette recommandation a été entérinée hier par consensus et sans débat par l'Ecosoc réuni à Genève. Les autorités algériennes s'étaient indignées que l'ONG ait choisi de se faire représenter par Rachid Mesli, un ancien avocat, qui avait été condamné en 1997 à trois ans de prison pour soutien au terrorisme.