Le mouvement palestinien Fatah, qui tiendra son congrès général mardi prochain, refuse de reconnaître Israël "en tant qu'Etat juif afin de protéger les droits des réfugiés" palestiniens, selon un projet de programme politique cité samedi par des correspondants sur place. "Nous refusons de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif afin de protéger les droits des réfugiés" palestiniens, pour lesquels le document réclame "une solution juste basée sur les résolutions internationales". Les Palestiniens craignent notamment que cette reconnaissance revienne pour eux à renoncer au "droit au retour" des réfugiés. Israël compte 1,3 million de citoyens arabes. Il s'agit des descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création d'Israel. Selon ce texte qui va être soumis au sixième congrès de cette formation lors de sa réunion le 4 août à Beitlehm (Cisjordanie), le Fatah affirme "son refus de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif", comme l'a exigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. En avril, M. Netanyahu, soumis à de fortes pressions internationales, notamment de Washington, a accepté le principe d'un Etat palestinien, tout en posant des conditions draconiennes. Il a notamment exigé la démilitarisation de cet Etat et la reconnaissance par les Palestiniens d'Israël comme Etat du peuple juif. Il a aussi exclu un gel de la colonisation juive, un retour des réfugiés palestiniens poussés à l'exode après la création d'Israël en 1948, ou un retrait d'El Qods occupée. Le programme du Fatah affirme en outre la volonté des Palestiniens de "reprendre l'initiative afin de sortir les négociations de paix de l'impasse soulignant que la base des négociations avec Israël doit être l'initiative de paix arabe. Le mouvement palestinien Fatah, qui tiendra son congrès général mardi prochain, refuse de reconnaître Israël "en tant qu'Etat juif afin de protéger les droits des réfugiés" palestiniens, selon un projet de programme politique cité samedi par des correspondants sur place. "Nous refusons de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif afin de protéger les droits des réfugiés" palestiniens, pour lesquels le document réclame "une solution juste basée sur les résolutions internationales". Les Palestiniens craignent notamment que cette reconnaissance revienne pour eux à renoncer au "droit au retour" des réfugiés. Israël compte 1,3 million de citoyens arabes. Il s'agit des descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création d'Israel. Selon ce texte qui va être soumis au sixième congrès de cette formation lors de sa réunion le 4 août à Beitlehm (Cisjordanie), le Fatah affirme "son refus de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif", comme l'a exigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. En avril, M. Netanyahu, soumis à de fortes pressions internationales, notamment de Washington, a accepté le principe d'un Etat palestinien, tout en posant des conditions draconiennes. Il a notamment exigé la démilitarisation de cet Etat et la reconnaissance par les Palestiniens d'Israël comme Etat du peuple juif. Il a aussi exclu un gel de la colonisation juive, un retour des réfugiés palestiniens poussés à l'exode après la création d'Israël en 1948, ou un retrait d'El Qods occupée. Le programme du Fatah affirme en outre la volonté des Palestiniens de "reprendre l'initiative afin de sortir les négociations de paix de l'impasse soulignant que la base des négociations avec Israël doit être l'initiative de paix arabe.