C'est le 2 août 2005 vers 13 h que le militant, que rien n'avait pu abattre, ni les bombes de l'armée française sur les maquis de la wilaya IV ni les balles terroristes tirées à bout portant sur lui et sa famille en 1994, a succombé au cancer. Né le 5 octobre 1939 dans un nid d'aigles de la Soummam, il a été enterré le trois août 2005 au cimetière de Miramar selon ses vœux. Sa perte a été cruellement ressentie par l'opinion démocratique et les mouvements de progrès. Pour le Mouvement démocratique et social qu'il avait fondé en 1998, sa disparition semble avoir sonné le glas. Déchiré par des crises internes sans fin, le mouvement, complètement émietté, n'en continue pas moins à enterrer un peu plus chaque année, le vieux leader et la ligne stratégique qu'il avait forgée au lendemain de la disparition du Pags, dès la création du mouvement Etahadi-Tafat. Fondée sur la double rupture avec le système rentier bureaucratique et l'intégrisme prédateur, c'est une ligne sans concession aucune que le militant avait définie après une analyse approfondie des contradictions de son temps. Les ouvrages, plaquettes et contributions publiques qu'il avait écrits ouvraient des pistes de réflexion à tous ceux qui refusaient la destruction de l'Algérie, Etat et société. Ses prises de position lucides et courageuses, souvent à contre-courant de ceux d'une classe politique qu'il qualifiait d'obsolète, lui avaient valu autant de respect et d'admiration de la part de l'Algérie qui lutte que de rejet haineux et viscéral de ceux qu'il appelait les «maffias politico-financières» et autres groupes de la nébuleuse intégriste. Moudjahid, militant syndical, philosophe, artiste et fondateur d'organisations révolutionnaires, Hachemi Chérif a consacré sa vie à tous les combats justes de son époque et de sa patrie. C'est le 2 août 2005 vers 13 h que le militant, que rien n'avait pu abattre, ni les bombes de l'armée française sur les maquis de la wilaya IV ni les balles terroristes tirées à bout portant sur lui et sa famille en 1994, a succombé au cancer. Né le 5 octobre 1939 dans un nid d'aigles de la Soummam, il a été enterré le trois août 2005 au cimetière de Miramar selon ses vœux. Sa perte a été cruellement ressentie par l'opinion démocratique et les mouvements de progrès. Pour le Mouvement démocratique et social qu'il avait fondé en 1998, sa disparition semble avoir sonné le glas. Déchiré par des crises internes sans fin, le mouvement, complètement émietté, n'en continue pas moins à enterrer un peu plus chaque année, le vieux leader et la ligne stratégique qu'il avait forgée au lendemain de la disparition du Pags, dès la création du mouvement Etahadi-Tafat. Fondée sur la double rupture avec le système rentier bureaucratique et l'intégrisme prédateur, c'est une ligne sans concession aucune que le militant avait définie après une analyse approfondie des contradictions de son temps. Les ouvrages, plaquettes et contributions publiques qu'il avait écrits ouvraient des pistes de réflexion à tous ceux qui refusaient la destruction de l'Algérie, Etat et société. Ses prises de position lucides et courageuses, souvent à contre-courant de ceux d'une classe politique qu'il qualifiait d'obsolète, lui avaient valu autant de respect et d'admiration de la part de l'Algérie qui lutte que de rejet haineux et viscéral de ceux qu'il appelait les «maffias politico-financières» et autres groupes de la nébuleuse intégriste. Moudjahid, militant syndical, philosophe, artiste et fondateur d'organisations révolutionnaires, Hachemi Chérif a consacré sa vie à tous les combats justes de son époque et de sa patrie.