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L'été de tous les dangers
Vacances
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 08 - 2009

Comment résister à l'appel de la mer ? Dès que le soleil apparaît, les enfants ont tendance à se baigner sans modération. L'eau apporte ainsi des bienfaits, mais parfois aussi quelques désagréments…
Comment résister à l'appel de la mer ? Dès que le soleil apparaît, les enfants ont tendance à se baigner sans modération. L'eau apporte ainsi des bienfaits, mais parfois aussi quelques désagréments…
L'otite du baigneur
Bien que l'otite externe ne soit pas réservée à la saison estivale, elle touche tout particulièrement les enfants qui vont souvent à l'eau, d'où son surnom d'"otite du baigneur". A la différence de l'otite moyenne ou interne, elle traduit une infection du conduit auditif entre le pavillon et le tympan. A l'origine, on trouve bien souvent des infections bactériennes ou virale, une allergie, un usage abusif des coton-tiges. C'est l'eau qui reste dans le conduit après la baignade associée à la chaleur qui est souvent à l'origine de ces troubles…
Comment l'éviter :
Après la douche ou le bain, pensez à bien sécher vos oreilles et à égoutter le conduit auriculaire.
l Vérifiez la qualité des eaux de baignade.
l N'utilisez pas de coton-tiges pour nettoyer le conduit auditif mais seulement le pavillon.
Symptômes et traitements
Les symptômes sont, outre la douleur, des rougeurs de l'oreille, une desquamation de la peau et éventuellement un écoulement jaunâtre. Le traitement repose sur des analgésiques oraux et des antibiotiques (sous forme de goutte ou oralement).
Hydrocution
Vous "mourrez" de chaud après ce long trajet en voiture ou avoir marché si longtemps sous un soleil de plomb, mais la plage est enfin en vue. Vous installez rapidement vos serviettes et vous précipitez vers la mer en vous délectant déjà à l'idée de vous jeter tête la première dans l'eau bien fraîche. Vous courez et … c'est l'accident, vous faites une syncope !
Les hydrocutions sont bien loin d'être rares. Ce choc thermique est provoqué par le refroidissement brutal entre la température de l'eau et celle de votre peau. La perte brutale de connaissance saisit la personne qui tombe inconsciente. Le cerveau est privé d'oxygène quelques secondes suite à la réduction du débit sanguin dans les artères cérébrales. Dans ce cas, les risques de noyade sont très réels.
Porter secours sans tarder
Témoin de cette situation, il ne faut pas céder à la panique, mais agir rapidement pour dégager la personne de l'eau. Premier geste : vérifier que la victime respire. Dans ce cas, après avoir basculé prudemment sa tête en arrière, le corps doit être mis en position latérale de sécurité. Il faut ensuite combattre la baisse soudaine de température du corps en séchant la personne et en la recouvrant d'une serviette. La victime reprend conscience généralement assez vite et ne se souvient de rien. En cas d'arrêt respiratoire ou d'arrêt cardiaque, il faut procéder aux manoeuvres de réanimation, bouche-à-bouche ou massage cardiaque, si toutefois ces techniques sont maîtrisées. Fort heureusement, les maîtres-nageurs ne sont jamais bien loin, si vous choisissez une plage surveillée.
Savoir repérer les signaux
d'alerte
Il existe des signes que l'on ne sait pas repérer ou que l'on néglige. Ils se traduisent essentiellement par des maux de tête, des crampes, des sueurs, la sensation d'être pâle, des troubles de la vision et les oreilles qui bourdonnent. Il faut alors sortir immédiatement de l'eau dès qu'ils apparaissent. Des mesures simples permettent d'éviter ce désagrément, en premier lieu attendre les heures les moins chaudes de la journée pour aller à l'eau, l'amplitude thermique étant moins importante après 16h00. C'est en effet pour cette raison que l'on recommande d'attendre 2 heures après avoir déjeuné pour se baigner, et non pour des motifs "alimentaires", même s'il vaut mieux ne pas manger trop copieusement ou boire trop d'alcool.
Alors, prenez le temps d'entrer dans l'eau en douceur, en vous mouillant la nuque pour vous acclimater, et ne vous baignez pas seul, mais toujours à proximité d'un groupe et du rivage.
La Transpiration
Si la transpiration permet au corps de se maintenir à la bonne température quand il fait chaud, la sueur assurant le refroidissement de la peau, la transpiration excessive, peut, en revanche, devenir gênante. La combattre aujourd'hui est le plus souvent une affaire d'hygiène que les douches et les déodorants réussissent parfaitement.
Une bonne hygiène corporelle
Les désagréments de la transpiration abondante proviennent de l'hyper stimulation des glandes sudoripares, en particulier des glandes eccrines. Présentes sous les aisselles, sur la paume et la plante des pieds, ces dernières assurent la thermorégulation de notre corps. Leurs compagnes, les glandes apocrines, sont responsables des mauvaises odeurs; elles siègent exclusivement sous les aisselles.
Pour faire face aux dérèglements ou aux excès de notre métabolisme, une bonne hygiène corporelle s'impose.
Les douches régulières et le port de linge propre vous permettront de partir ou de repartir frais comme un gardon.
Venir à bout de la transpiration excessive
Pour ceux qui souffrent de transpiration excessive, il existe aujourd'hui des moyens médicaux et chirurgicaux permettant de combattre ce problème.
Leur principe consiste à empêcher le système nerveux de transmettre aux glandes sudoripares son message de sécrétion.
Le premier traitement repose sur l'injection sous la peau de la toxine du germe botulique. Cette toxine, en agissant sur les terminaisons nerveuses locales, bloque la sécrétion d'un médiateur du système nerveux dénommé acétylcholine, et, de cette façon, ne permet plus aux glandes responsables de la sécrétion de sueur d'être activées. Cette méthode qui agit en deux ou trois jours est utilisée pour éviter la transpiration des aisselles et des pieds.
En cas de transpiration excessive des mains, l'administration de toxine n'est pas conseillée car elle pourrait entraîner la paralysie de nerfs essentiels à la prise d'un objet. C‘est donc la chirurgie qui est employée. Grâce à un petit tuyau, introduit par l'aisselle jusqu'aux ganglions nerveux de la base du cou (ganglions sympathiques thoraciques), on inactive certains nerfs des membres supérieurs. Par ce geste, la transpiration est stoppée car les nerfs ne peuvent plus assurer leur fonction de transmission au niveau du bras et stimuler les glandes sudoripares des mains.
Les UV
C'est tellement agréable de lézarder toute la journée, mais aussi tellement risqué… Le danger le plus fréquent est certainement le coup de soleil. Ces effets quasi-immédiats d'une exposition prolongée ne sont pas les moins douloureux car ils peuvent dans les cas extrêmes représenter de véritables brûlures ! Au banc des accusés, les ultraviolets :
Les ultraviolets, les UVA et les UVB
La quantité de lumière reçue du soleil, et donc celle des rayons ultraviolets (UV), change avec :
l Latitude : le soleil est plus fort sous les tropiques ;
l L'altitude : plus on monte, plus l'index UV est important ;
l L'heure : à midi, les rayons sont verticaux, donc plus agressifs ;
l Les saisons : le soleil est plus fort l'été que l'hiver.
Les risques d'exposition ne concernent pas seulement la période estivale. Tandis que les UVB sont arrêtés par la couche cornée, les UVA pénètrent plus profondément dans la peau. Ces derniers sont ainsi les principaux responsables des risques d'allergies et des cancers de la peau.
L'indice UV et la protection adéquate
Depuis 1995, existe l'indice UV, un indice universel de protection reconnu par l'Organisation mondiale de la santé et adopté par les instituts météorologiques de nombreux pays. On considère qu'en Europe on ne dépasse pas l'indice 10.
l Indice 1-2, faible : porter des lunettes de soleil ;
l Indice 3-4, modéré : coups de soleil en 40 mn pour les peaux sensibles. Protégez les enfants avec lunettes, chapeau et crème FPS 15 ;
l Indice 5-6, élevé : Premier coup de soleil en 25 mn pour les peaux sensibles. Protégez-les avec chapeau, lunettes, T-shirt et crème FPS 25 sur les zones exposées. Pour les autres, le coup de soleil guette en 50 mn, protégez-vous avec lunettes, chapeau et crème FPS 15 ;
l Indice 7-8, très fort : premier coup de soleil en 20 mn pour les peaux sensibles. Pas d'exposition des enfants entre 12 et 16 heures. Portez lunettes, T-Shirt, chapeau et une crème FPS 40 pour les peaux sensibles et 25 pour les autres ;
l Indice supérieur à 9, extrême : premier coup de soleil en moins d'un quart d'heure pour les peaux sensibles. Restez sous abri autant que possible. En cas de nécessité absolue, protégez-vous avec chapeau à bords larges, vêtements, crèmes, lunettes de glacier, crème FPS 40 toutes les demi-heures.
Principes généraux :
Appliquez une crème solaire avec un indice qui correspond à son type de peau, et renouveler l'application toutes les deux ou trois heures. Aucune crème écran total ne protège absolument des rayons.
l Portez un chapeau, une casquette ou un foulard.
l Préférez les plages horaires avant 11 heures et après 16 heures.
l Portez des lunettes à verres filtrants.
Protégez vos yeux du soleil !
Attention l'effet des rayons ultraviolets sur les yeux s'expriment tardivement. Tout comme la peau, vos yeux disposent d'un capital soleil limité, si la dose d'UV est très importante, ce capital s'épuise trop vite rendant l'oeil vulnérable.
Au fur et à mesure où les UV pénètrent dans l'oeil, tous les tissus peuvent être atteints :
l Les paupières sont sensibles aux coups de soleil qui, à long terme, provoqueront parfois des cancers de la peau tels le mélanome, le plus grave des cancers cutanés.
l Les muqueuses qui tapissent la face interne des paupières et le blanc de l'oeil subissent une inflammation susceptible d'entraîner un épaississement disgracieux et douloureux des conjonctivites.
l La cornée peut, une ou deux heures après une exposition au soleil sans protection être victimes d'ulcérations (kératites) qui, si on les ignore, risquent d'aboutir à une kératite chronique.
l Le cristallin peut également être lésé par les UV avec pour conséquences une apparition plus précoce de 5 à 10 ans de la cataracte (opacification du cristallin).
l La rétine : le fait que les cas de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) soient en augmentation est peut être favorisé par une accumulation des doses d'ultraviolets. Responsables : les sports d'hiver et d'été (ski, voile, plage) mais aussi des expositions répétées à des lumières artificielles plus fortes dont certaines contiennent des UV.
Pour se protéger, il est important de choisir de bonnes lunettes de soleil. Pour ce faire, il convient de s'assurer auprès de son opticien du pouvoir filtrant des verres qui doivent s'opposer au passage des UV (les couper), respecter les couleurs le plus fidèlement possible et protéger les yeux des chocs et avoir une bonne qualité optique.
Au moment de choisir ses lunettes solaires, s'assurer qu'elles portent bien le marquage CE et la catégorie de protection de 0 à 4. Avant 10, 12 ans, le cristallin est encore très transparent et il laisse passer une trop forte dose d'UV. La parade : installer son bébé sous un parasol, équiper son enfant d'une casquette et lui apprendre à porter des lunettes de soleil. Attention aux lunettes gadgets !
L'otite du baigneur
Bien que l'otite externe ne soit pas réservée à la saison estivale, elle touche tout particulièrement les enfants qui vont souvent à l'eau, d'où son surnom d'"otite du baigneur". A la différence de l'otite moyenne ou interne, elle traduit une infection du conduit auditif entre le pavillon et le tympan. A l'origine, on trouve bien souvent des infections bactériennes ou virale, une allergie, un usage abusif des coton-tiges. C'est l'eau qui reste dans le conduit après la baignade associée à la chaleur qui est souvent à l'origine de ces troubles…
Comment l'éviter :
Après la douche ou le bain, pensez à bien sécher vos oreilles et à égoutter le conduit auriculaire.
l Vérifiez la qualité des eaux de baignade.
l N'utilisez pas de coton-tiges pour nettoyer le conduit auditif mais seulement le pavillon.
Symptômes et traitements
Les symptômes sont, outre la douleur, des rougeurs de l'oreille, une desquamation de la peau et éventuellement un écoulement jaunâtre. Le traitement repose sur des analgésiques oraux et des antibiotiques (sous forme de goutte ou oralement).
Hydrocution
Vous "mourrez" de chaud après ce long trajet en voiture ou avoir marché si longtemps sous un soleil de plomb, mais la plage est enfin en vue. Vous installez rapidement vos serviettes et vous précipitez vers la mer en vous délectant déjà à l'idée de vous jeter tête la première dans l'eau bien fraîche. Vous courez et … c'est l'accident, vous faites une syncope !
Les hydrocutions sont bien loin d'être rares. Ce choc thermique est provoqué par le refroidissement brutal entre la température de l'eau et celle de votre peau. La perte brutale de connaissance saisit la personne qui tombe inconsciente. Le cerveau est privé d'oxygène quelques secondes suite à la réduction du débit sanguin dans les artères cérébrales. Dans ce cas, les risques de noyade sont très réels.
Porter secours sans tarder
Témoin de cette situation, il ne faut pas céder à la panique, mais agir rapidement pour dégager la personne de l'eau. Premier geste : vérifier que la victime respire. Dans ce cas, après avoir basculé prudemment sa tête en arrière, le corps doit être mis en position latérale de sécurité. Il faut ensuite combattre la baisse soudaine de température du corps en séchant la personne et en la recouvrant d'une serviette. La victime reprend conscience généralement assez vite et ne se souvient de rien. En cas d'arrêt respiratoire ou d'arrêt cardiaque, il faut procéder aux manoeuvres de réanimation, bouche-à-bouche ou massage cardiaque, si toutefois ces techniques sont maîtrisées. Fort heureusement, les maîtres-nageurs ne sont jamais bien loin, si vous choisissez une plage surveillée.
Savoir repérer les signaux
d'alerte
Il existe des signes que l'on ne sait pas repérer ou que l'on néglige. Ils se traduisent essentiellement par des maux de tête, des crampes, des sueurs, la sensation d'être pâle, des troubles de la vision et les oreilles qui bourdonnent. Il faut alors sortir immédiatement de l'eau dès qu'ils apparaissent. Des mesures simples permettent d'éviter ce désagrément, en premier lieu attendre les heures les moins chaudes de la journée pour aller à l'eau, l'amplitude thermique étant moins importante après 16h00. C'est en effet pour cette raison que l'on recommande d'attendre 2 heures après avoir déjeuné pour se baigner, et non pour des motifs "alimentaires", même s'il vaut mieux ne pas manger trop copieusement ou boire trop d'alcool.
Alors, prenez le temps d'entrer dans l'eau en douceur, en vous mouillant la nuque pour vous acclimater, et ne vous baignez pas seul, mais toujours à proximité d'un groupe et du rivage.
La Transpiration
Si la transpiration permet au corps de se maintenir à la bonne température quand il fait chaud, la sueur assurant le refroidissement de la peau, la transpiration excessive, peut, en revanche, devenir gênante. La combattre aujourd'hui est le plus souvent une affaire d'hygiène que les douches et les déodorants réussissent parfaitement.
Une bonne hygiène corporelle
Les désagréments de la transpiration abondante proviennent de l'hyper stimulation des glandes sudoripares, en particulier des glandes eccrines. Présentes sous les aisselles, sur la paume et la plante des pieds, ces dernières assurent la thermorégulation de notre corps. Leurs compagnes, les glandes apocrines, sont responsables des mauvaises odeurs; elles siègent exclusivement sous les aisselles.
Pour faire face aux dérèglements ou aux excès de notre métabolisme, une bonne hygiène corporelle s'impose.
Les douches régulières et le port de linge propre vous permettront de partir ou de repartir frais comme un gardon.
Venir à bout de la transpiration excessive
Pour ceux qui souffrent de transpiration excessive, il existe aujourd'hui des moyens médicaux et chirurgicaux permettant de combattre ce problème.
Leur principe consiste à empêcher le système nerveux de transmettre aux glandes sudoripares son message de sécrétion.
Le premier traitement repose sur l'injection sous la peau de la toxine du germe botulique. Cette toxine, en agissant sur les terminaisons nerveuses locales, bloque la sécrétion d'un médiateur du système nerveux dénommé acétylcholine, et, de cette façon, ne permet plus aux glandes responsables de la sécrétion de sueur d'être activées. Cette méthode qui agit en deux ou trois jours est utilisée pour éviter la transpiration des aisselles et des pieds.
En cas de transpiration excessive des mains, l'administration de toxine n'est pas conseillée car elle pourrait entraîner la paralysie de nerfs essentiels à la prise d'un objet. C‘est donc la chirurgie qui est employée. Grâce à un petit tuyau, introduit par l'aisselle jusqu'aux ganglions nerveux de la base du cou (ganglions sympathiques thoraciques), on inactive certains nerfs des membres supérieurs. Par ce geste, la transpiration est stoppée car les nerfs ne peuvent plus assurer leur fonction de transmission au niveau du bras et stimuler les glandes sudoripares des mains.
Les UV
C'est tellement agréable de lézarder toute la journée, mais aussi tellement risqué… Le danger le plus fréquent est certainement le coup de soleil. Ces effets quasi-immédiats d'une exposition prolongée ne sont pas les moins douloureux car ils peuvent dans les cas extrêmes représenter de véritables brûlures ! Au banc des accusés, les ultraviolets :
Les ultraviolets, les UVA et les UVB
La quantité de lumière reçue du soleil, et donc celle des rayons ultraviolets (UV), change avec :
l Latitude : le soleil est plus fort sous les tropiques ;
l L'altitude : plus on monte, plus l'index UV est important ;
l L'heure : à midi, les rayons sont verticaux, donc plus agressifs ;
l Les saisons : le soleil est plus fort l'été que l'hiver.
Les risques d'exposition ne concernent pas seulement la période estivale. Tandis que les UVB sont arrêtés par la couche cornée, les UVA pénètrent plus profondément dans la peau. Ces derniers sont ainsi les principaux responsables des risques d'allergies et des cancers de la peau.
L'indice UV et la protection adéquate
Depuis 1995, existe l'indice UV, un indice universel de protection reconnu par l'Organisation mondiale de la santé et adopté par les instituts météorologiques de nombreux pays. On considère qu'en Europe on ne dépasse pas l'indice 10.
l Indice 1-2, faible : porter des lunettes de soleil ;
l Indice 3-4, modéré : coups de soleil en 40 mn pour les peaux sensibles. Protégez les enfants avec lunettes, chapeau et crème FPS 15 ;
l Indice 5-6, élevé : Premier coup de soleil en 25 mn pour les peaux sensibles. Protégez-les avec chapeau, lunettes, T-shirt et crème FPS 25 sur les zones exposées. Pour les autres, le coup de soleil guette en 50 mn, protégez-vous avec lunettes, chapeau et crème FPS 15 ;
l Indice 7-8, très fort : premier coup de soleil en 20 mn pour les peaux sensibles. Pas d'exposition des enfants entre 12 et 16 heures. Portez lunettes, T-Shirt, chapeau et une crème FPS 40 pour les peaux sensibles et 25 pour les autres ;
l Indice supérieur à 9, extrême : premier coup de soleil en moins d'un quart d'heure pour les peaux sensibles. Restez sous abri autant que possible. En cas de nécessité absolue, protégez-vous avec chapeau à bords larges, vêtements, crèmes, lunettes de glacier, crème FPS 40 toutes les demi-heures.
Principes généraux :
Appliquez une crème solaire avec un indice qui correspond à son type de peau, et renouveler l'application toutes les deux ou trois heures. Aucune crème écran total ne protège absolument des rayons.
l Portez un chapeau, une casquette ou un foulard.
l Préférez les plages horaires avant 11 heures et après 16 heures.
l Portez des lunettes à verres filtrants.
Protégez vos yeux du soleil !
Attention l'effet des rayons ultraviolets sur les yeux s'expriment tardivement. Tout comme la peau, vos yeux disposent d'un capital soleil limité, si la dose d'UV est très importante, ce capital s'épuise trop vite rendant l'oeil vulnérable.
Au fur et à mesure où les UV pénètrent dans l'oeil, tous les tissus peuvent être atteints :
l Les paupières sont sensibles aux coups de soleil qui, à long terme, provoqueront parfois des cancers de la peau tels le mélanome, le plus grave des cancers cutanés.
l Les muqueuses qui tapissent la face interne des paupières et le blanc de l'oeil subissent une inflammation susceptible d'entraîner un épaississement disgracieux et douloureux des conjonctivites.
l La cornée peut, une ou deux heures après une exposition au soleil sans protection être victimes d'ulcérations (kératites) qui, si on les ignore, risquent d'aboutir à une kératite chronique.
l Le cristallin peut également être lésé par les UV avec pour conséquences une apparition plus précoce de 5 à 10 ans de la cataracte (opacification du cristallin).
l La rétine : le fait que les cas de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) soient en augmentation est peut être favorisé par une accumulation des doses d'ultraviolets. Responsables : les sports d'hiver et d'été (ski, voile, plage) mais aussi des expositions répétées à des lumières artificielles plus fortes dont certaines contiennent des UV.
Pour se protéger, il est important de choisir de bonnes lunettes de soleil. Pour ce faire, il convient de s'assurer auprès de son opticien du pouvoir filtrant des verres qui doivent s'opposer au passage des UV (les couper), respecter les couleurs le plus fidèlement possible et protéger les yeux des chocs et avoir une bonne qualité optique.
Au moment de choisir ses lunettes solaires, s'assurer qu'elles portent bien le marquage CE et la catégorie de protection de 0 à 4. Avant 10, 12 ans, le cristallin est encore très transparent et il laisse passer une trop forte dose d'UV. La parade : installer son bébé sous un parasol, équiper son enfant d'une casquette et lui apprendre à porter des lunettes de soleil. Attention aux lunettes gadgets !


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