Le phénomène de l'émigration clandestine, semble reprendre de plus belle ces deux derniers mois dans la wilaya de Boumerdès. Cette région est devenue, de par le nombre de jeunes qui ont réussi à rejoindre l'eldorado européen, une plaque tournante pour les émigrants qui n'ont pas pu arracher leur billet pour rallier légalement l'autre rive de la méditerranée. Depuis son apparition, ce phénomène du XXIe siècle s'est limité aux petits groupes de jeunes qui ont tenté, au péril de leur vie et avec des moyens de fortune, à tenter l'aventure à partir des côtes de la wilaya et plus particulièrement celle de la région Est. Les jeunes en quête de cieux plus cléments et d'un avenir certain se sont, à l'instar de tous les jeunes du pays aventurés à bord d'embarcations de fortune pour réaliser leurs rêves. Les premiers groupes à inaugurer la liste de cette catégorie de migrants ont été enregistrés dans la localité de Cap Djenet début 2006. Une période où l'aventure se fait en petit groupe de trois à quatre personne. Durant cette période, le phénomène se déroulait fait en toute discrétion et sans susciter de bruits aussi bien parmi les populations locales que les autorités. A cette époque-là harga est apparue chez quelques pêcheurs qui proposent aux jeunes désoeuvrés de la région de payer une somme en contrepartie de leur transport vers la destination voulue, qui est dans la plupart des cas, les côtes Ibériques. Le phénomène a pris d'autres tournures parfois dramatiques. Après les quelques jeunes qui ont réussi à rejoindre les côtes européennes dans les années 2007 et 2008, le phénomène des harraga dans cette wilaya, a connu une régression en raison du renforcement des dispositifs sécuritaires au niveau des côtes de la wilaya. Un autre facteur jouant un rôle important dans le recul de ce phénomène, est lié à l'aspect géographique de la région qui est distante de plusieurs dizaine de kilomètres des côtes européennes par rapport à celles de l'ouest ou de l'est du pays. En effet, cet élément a poussé les jeunes de la région à changer de stratégie et de se déplacer jusqu'aux côtes tlémcieniennes et oranaises pour prendre le large. Mais cette situation n'a pas tardé à attirer l'attention des services des gardes-côtes qui ont mobilisé tous les moyens pour combattre ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Un fait qui a contraint les harragas à refaire leurs calculs et revenir à la case départ en regagnant les côtes de la wilaya notamment celles entre la localité de Zemmouri et Dellys. Ainsi, au mois de juin dernier, pas mois de 24 jeunes ont pris le large à partir de la plage les Salline de Dellys pour les côtes italiennes. Sans omettre de citer les groupes de jeunes qui ont été sauvés in-extremis une semaine après par des pêcheurs de la région. Cette réussite a vite fait le tour de la région et a encouragé plusieurs autres jeunes à tenter l'aventure. Et c'est le cas des 35 jeunes âgés entre 20 et 35 ans qui ont atterri, jeudi dernier sur le sol de Majorque au sud de l'Espagne. Cette nouvelle hargas porte ainsi le nombre de harraga qui a rallié l'eldorado européen à plus de 60 en l'espace de moins de deux mois. Un chiffre qui n'a pas été enregistré même au cours des trois dernières années. Pour de nombreux observateurs, la multiplication de tentatives d'émigration illégale à partir des côtes de Boumerdès est due au relâchement des services de sécurité, qui semble-t-il, sont occupés par la lutte antiterroriste. Mais aussi et surtout par les nouvelles mesures et le renforcement de la surveillance au niveau des côtes de l'est et de l'ouest du pays. Le phénomène de l'émigration clandestine, semble reprendre de plus belle ces deux derniers mois dans la wilaya de Boumerdès. Cette région est devenue, de par le nombre de jeunes qui ont réussi à rejoindre l'eldorado européen, une plaque tournante pour les émigrants qui n'ont pas pu arracher leur billet pour rallier légalement l'autre rive de la méditerranée. Depuis son apparition, ce phénomène du XXIe siècle s'est limité aux petits groupes de jeunes qui ont tenté, au péril de leur vie et avec des moyens de fortune, à tenter l'aventure à partir des côtes de la wilaya et plus particulièrement celle de la région Est. Les jeunes en quête de cieux plus cléments et d'un avenir certain se sont, à l'instar de tous les jeunes du pays aventurés à bord d'embarcations de fortune pour réaliser leurs rêves. Les premiers groupes à inaugurer la liste de cette catégorie de migrants ont été enregistrés dans la localité de Cap Djenet début 2006. Une période où l'aventure se fait en petit groupe de trois à quatre personne. Durant cette période, le phénomène se déroulait fait en toute discrétion et sans susciter de bruits aussi bien parmi les populations locales que les autorités. A cette époque-là harga est apparue chez quelques pêcheurs qui proposent aux jeunes désoeuvrés de la région de payer une somme en contrepartie de leur transport vers la destination voulue, qui est dans la plupart des cas, les côtes Ibériques. Le phénomène a pris d'autres tournures parfois dramatiques. Après les quelques jeunes qui ont réussi à rejoindre les côtes européennes dans les années 2007 et 2008, le phénomène des harraga dans cette wilaya, a connu une régression en raison du renforcement des dispositifs sécuritaires au niveau des côtes de la wilaya. Un autre facteur jouant un rôle important dans le recul de ce phénomène, est lié à l'aspect géographique de la région qui est distante de plusieurs dizaine de kilomètres des côtes européennes par rapport à celles de l'ouest ou de l'est du pays. En effet, cet élément a poussé les jeunes de la région à changer de stratégie et de se déplacer jusqu'aux côtes tlémcieniennes et oranaises pour prendre le large. Mais cette situation n'a pas tardé à attirer l'attention des services des gardes-côtes qui ont mobilisé tous les moyens pour combattre ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Un fait qui a contraint les harragas à refaire leurs calculs et revenir à la case départ en regagnant les côtes de la wilaya notamment celles entre la localité de Zemmouri et Dellys. Ainsi, au mois de juin dernier, pas mois de 24 jeunes ont pris le large à partir de la plage les Salline de Dellys pour les côtes italiennes. Sans omettre de citer les groupes de jeunes qui ont été sauvés in-extremis une semaine après par des pêcheurs de la région. Cette réussite a vite fait le tour de la région et a encouragé plusieurs autres jeunes à tenter l'aventure. Et c'est le cas des 35 jeunes âgés entre 20 et 35 ans qui ont atterri, jeudi dernier sur le sol de Majorque au sud de l'Espagne. Cette nouvelle hargas porte ainsi le nombre de harraga qui a rallié l'eldorado européen à plus de 60 en l'espace de moins de deux mois. Un chiffre qui n'a pas été enregistré même au cours des trois dernières années. Pour de nombreux observateurs, la multiplication de tentatives d'émigration illégale à partir des côtes de Boumerdès est due au relâchement des services de sécurité, qui semble-t-il, sont occupés par la lutte antiterroriste. Mais aussi et surtout par les nouvelles mesures et le renforcement de la surveillance au niveau des côtes de l'est et de l'ouest du pays.