Le Fonds monétaire international (FMI) va distribuer 283 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) à 186 Etats et territoires qui y sont membres dont près de 82 milliards de dollars iront aux pays émergents et 18 milliards aux seuls pays pauvres. Le Fonds monétaire international (FMI) va distribuer 283 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) à 186 Etats et territoires qui y sont membres dont près de 82 milliards de dollars iront aux pays émergents et 18 milliards aux seuls pays pauvres. Ces DTS devraient permettre d'offrir aux Etats plus de liquidités pouvant être utilisées comme «coussin de protection», a annoncé le fonds la semaine dernière. L'opération doit se faire en deux temps : d'abord une allocation dite générale de 250 milliards de dollars à la date du 28 août, ensuite une allocation spéciale de 33 milliards, le 9 septembre. Le principe de l'allocation générale, proposée le 17 juillet par la direction du Fonds, et approuvée par son conseil d'administration, avait fait l'objet d'un accord entre les pays riches et émergents du G20 lors de leur dernier sommet. La distribution des DTS qui consacrera la troisième, et de loin la plus grande des allocations générales réalisées par le FMI, permettra, selon le Fonds, de «fournir des liquidités au système économique mondial en augmentant les réserves de change des pays membres». Le FMI avait expliqué en juillet que les DTS attribués «compteront comme actifs de réserve, agissant comme un coussin de liquidités à moindre coût pour les pays à faibles revenus et des marchés émergents et réduisant le besoin d'une constitution de réserves excessive». Il s'agit d'instruments monétaires, créés en 1969, qui ont une valeur déterminée chaque jour par un panier composé des quatre grandes monnaies de réserve internationales : dollar, euro, yen et livre. Un pays détenteur de DTS peut les troquer contre des monnaies véritables ou en céder une partie, pour solder un déficit de balance des paiements par exemple, au profit d'un autre Etat, en échange d'un taux d'intérêt faible. La répartition devant se faire en fonction de la quote-part de chaque membre du FMI, qui dépend elle-même «globalement de leur taille relative dans l'économie mondiale», précise-t-on. Dans ce cadre, les pays riches seront les premiers bénéficiaires de la mesure. Selon le FMI, l'allocation spéciale a été rendue possible grâce à l'entrée en vigueur, il y a quelques jours, du quatrième amendement du FMI dont le but était de corriger le fait que les membres ayant adhéré au Fonds après 1981 n'ont jamais reçu de DTS. Ces nouveaux venus sont essentiellement des membres de l'ancien Bloc communiste, au premier rang desquels la Russie, ainsi que des micro-Etats. Ils représentent aujourd'hui plus d'un cinquième des membres du Fonds. A l'issue des deux allocations annoncées jeudi, le total des unités de compte détenues par les 186 membres du Fonds sera presque décuplé pour atteindre 204 milliards de DTS, soit environ 316 milliards de dollars, a précisé le FMI. Ces DTS devraient permettre d'offrir aux Etats plus de liquidités pouvant être utilisées comme «coussin de protection», a annoncé le fonds la semaine dernière. L'opération doit se faire en deux temps : d'abord une allocation dite générale de 250 milliards de dollars à la date du 28 août, ensuite une allocation spéciale de 33 milliards, le 9 septembre. Le principe de l'allocation générale, proposée le 17 juillet par la direction du Fonds, et approuvée par son conseil d'administration, avait fait l'objet d'un accord entre les pays riches et émergents du G20 lors de leur dernier sommet. La distribution des DTS qui consacrera la troisième, et de loin la plus grande des allocations générales réalisées par le FMI, permettra, selon le Fonds, de «fournir des liquidités au système économique mondial en augmentant les réserves de change des pays membres». Le FMI avait expliqué en juillet que les DTS attribués «compteront comme actifs de réserve, agissant comme un coussin de liquidités à moindre coût pour les pays à faibles revenus et des marchés émergents et réduisant le besoin d'une constitution de réserves excessive». Il s'agit d'instruments monétaires, créés en 1969, qui ont une valeur déterminée chaque jour par un panier composé des quatre grandes monnaies de réserve internationales : dollar, euro, yen et livre. Un pays détenteur de DTS peut les troquer contre des monnaies véritables ou en céder une partie, pour solder un déficit de balance des paiements par exemple, au profit d'un autre Etat, en échange d'un taux d'intérêt faible. La répartition devant se faire en fonction de la quote-part de chaque membre du FMI, qui dépend elle-même «globalement de leur taille relative dans l'économie mondiale», précise-t-on. Dans ce cadre, les pays riches seront les premiers bénéficiaires de la mesure. Selon le FMI, l'allocation spéciale a été rendue possible grâce à l'entrée en vigueur, il y a quelques jours, du quatrième amendement du FMI dont le but était de corriger le fait que les membres ayant adhéré au Fonds après 1981 n'ont jamais reçu de DTS. Ces nouveaux venus sont essentiellement des membres de l'ancien Bloc communiste, au premier rang desquels la Russie, ainsi que des micro-Etats. Ils représentent aujourd'hui plus d'un cinquième des membres du Fonds. A l'issue des deux allocations annoncées jeudi, le total des unités de compte détenues par les 186 membres du Fonds sera presque décuplé pour atteindre 204 milliards de DTS, soit environ 316 milliards de dollars, a précisé le FMI.