Comme attentu, sans surprise aucune et en dépit de l'envolée des prix les marchés de la capitale sont pris d'assaut et tout s'y vend et à n'importe quel prix au grand bonheur des commerçants. Ces derniers rient sous cape car en parallèle des récriminations et des jérémiades habituelles des clients, ils arrivent à faire exploser leur chiffre d'affaires et à écouler tout et n'importe quoi même les denrées invendues depuis des moix. Les abattoirs d'El Annassers sont pris d'assaut, depuis déjà plusieurs jours, par les Algérois pour lesquels la marmite du ramadhan ne saurait bouillir sans ce produit roi, qui a pourtant atteint des sommets jamais égalés. Des adresses commencent à s'échanger par les «initiés» pour la meilleure coriandre, les «diouls» les plus fines, les «qtaif»à nuls autres pareils, les pruneaux et raisins secs les plus gros et les plus moelleux, «ma z'har» la plus parfumée, les olives cassées, dénoyautées, piquantes, violettes, noires... rien n'échappe à la «fièvre acheteuse» qui s'est emparée des Algérois et qui durera jusqu'à l'ultime jour du mois du ramadhan, avec une toute petite variante lors de la dernière semaine lors de laquelle les ménagères se tourneront vers les produits servant à la confection des gâteaux, mais là est une autre histoire. Actuellement, les marchés et l'ensemble des commerçants de la capitale, du moins ceux de produits alimentaires et de fruits et légumes, connaissent l'affluence devenue coutumière des jours précédant le ramadhan et qu'importe s'il faut se déplacer sur des kilomètres et ajouter ainsi les frais de taxi à la facture déjà bien lourde, si cela peut servir à avoir le produit rare auquel on touchera du bout des lèvres aussitôt la fringale apaisée par le bol traditioonel de la chorba. Mais l'état d'esprit est tel que les familles sont prêtes à s'endetter, estimant que c'est pour la bonne cause ?! En fait et au fil des années les Algérois ont fini par se persuader qu'avoir une table copieusement garnie de tout et de n'importe quoi, pour la rupture du jeûne, est indissociable des traditions du ramadhan. Comme attentu, sans surprise aucune et en dépit de l'envolée des prix les marchés de la capitale sont pris d'assaut et tout s'y vend et à n'importe quel prix au grand bonheur des commerçants. Ces derniers rient sous cape car en parallèle des récriminations et des jérémiades habituelles des clients, ils arrivent à faire exploser leur chiffre d'affaires et à écouler tout et n'importe quoi même les denrées invendues depuis des moix. Les abattoirs d'El Annassers sont pris d'assaut, depuis déjà plusieurs jours, par les Algérois pour lesquels la marmite du ramadhan ne saurait bouillir sans ce produit roi, qui a pourtant atteint des sommets jamais égalés. Des adresses commencent à s'échanger par les «initiés» pour la meilleure coriandre, les «diouls» les plus fines, les «qtaif»à nuls autres pareils, les pruneaux et raisins secs les plus gros et les plus moelleux, «ma z'har» la plus parfumée, les olives cassées, dénoyautées, piquantes, violettes, noires... rien n'échappe à la «fièvre acheteuse» qui s'est emparée des Algérois et qui durera jusqu'à l'ultime jour du mois du ramadhan, avec une toute petite variante lors de la dernière semaine lors de laquelle les ménagères se tourneront vers les produits servant à la confection des gâteaux, mais là est une autre histoire. Actuellement, les marchés et l'ensemble des commerçants de la capitale, du moins ceux de produits alimentaires et de fruits et légumes, connaissent l'affluence devenue coutumière des jours précédant le ramadhan et qu'importe s'il faut se déplacer sur des kilomètres et ajouter ainsi les frais de taxi à la facture déjà bien lourde, si cela peut servir à avoir le produit rare auquel on touchera du bout des lèvres aussitôt la fringale apaisée par le bol traditioonel de la chorba. Mais l'état d'esprit est tel que les familles sont prêtes à s'endetter, estimant que c'est pour la bonne cause ?! En fait et au fil des années les Algérois ont fini par se persuader qu'avoir une table copieusement garnie de tout et de n'importe quoi, pour la rupture du jeûne, est indissociable des traditions du ramadhan.