Un lieu de culte musulman a été profané à Toul, dans le nord-est de la France, avec des graffitis racistes, des croix gammées et une tête de cochon accrochée à la porte, a-t-on appris mercredi de source proche de l'enquête. Le bâtiment a été entièrement recouvert de graffitis, a constaté un riverain mercredi matin. Une tête de porc était accrochée sur la poignée de la porte ainsi que des pieds de cochons sur les volets de ce lieu de culte, géré par l'association socio-culturelle des Maghrébins de cette ville proche de Nancy. Croix gammées, sigles SS et formules xénophobes recouvraient trois façades du bâtiment situé dans un quartier périphérique de Toul. Le procureur Raymond Morey, qui s'est rendu sur place dans la matinée, a indiqué avoir décidé de confier l'enquête à la police judiciaire de Nancy en raison de "la gravité de ces faits". Le lieu de culte, qui comprend une salle de prière et des salles de cours, a été ouvert il y a une vingtaine d'années. "On n'a jamais eu de problème jusqu'alors", a souligné Ichou Amzil, trésorier de l'association socio-culturelle. Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité et élue régionale, a déclaré avoir "appris avec consternation" les dégradations commises, dans un communiqué. Elle a ajouté avoir "condamné très fermement ces violences inacceptables" et "souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire afin que les responsables soient jugés et sanctionnés". APS Un lieu de culte musulman a été profané à Toul, dans le nord-est de la France, avec des graffitis racistes, des croix gammées et une tête de cochon accrochée à la porte, a-t-on appris mercredi de source proche de l'enquête. Le bâtiment a été entièrement recouvert de graffitis, a constaté un riverain mercredi matin. Une tête de porc était accrochée sur la poignée de la porte ainsi que des pieds de cochons sur les volets de ce lieu de culte, géré par l'association socio-culturelle des Maghrébins de cette ville proche de Nancy. Croix gammées, sigles SS et formules xénophobes recouvraient trois façades du bâtiment situé dans un quartier périphérique de Toul. Le procureur Raymond Morey, qui s'est rendu sur place dans la matinée, a indiqué avoir décidé de confier l'enquête à la police judiciaire de Nancy en raison de "la gravité de ces faits". Le lieu de culte, qui comprend une salle de prière et des salles de cours, a été ouvert il y a une vingtaine d'années. "On n'a jamais eu de problème jusqu'alors", a souligné Ichou Amzil, trésorier de l'association socio-culturelle. Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité et élue régionale, a déclaré avoir "appris avec consternation" les dégradations commises, dans un communiqué. Elle a ajouté avoir "condamné très fermement ces violences inacceptables" et "souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire afin que les responsables soient jugés et sanctionnés". APS