La Société de gestion des participations de la production animale (SGP/PRODA) a fixé les prix des viandes blanches à 250 DA/kilo et celui des viandes rouges à 680 DA/kilo durant le mois de ramadhan au niveau de 80 points de vente répartis sur 19 wilayas. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, Chadi Kamel, président du directoire de la SGP/PRODA, invité des «Débats de l'été» de la Chaine II de la Radio nationale. Le cadre du ministre de l'Agriculture et du Développement rural a expliqué que ces prix ont été fixés dans le cadre d'une convention signée avec les abattoirs relevant de la société et des bouchers, notamment, au niveau des grandes villes. L'application de ces prix, précise-t-il, a pris effet mercredi passé au niveau de 60 points de vente avant de s'élargir durant le ramadhan à 80 points dans 19 wilayas. La convention conclue avec les abattoirs, aussi bien privés que publics et les bouchers, marque, explique-t-il encore, «le début de la mise en oeuvre d'une nouvelle stratégie ayant pour objectif l'organisation du marché des viandes rouges et blanches». «Ces efforts qui ne sont qu'une première étape qui ne sera pas circonscrite à la seule période du Ramadan, visent à concrétiser sur le terrain cette volonté des pouvoirs publics de réguler cette filière des viandes», insiste-t-il. Ainsi donc, après le succès qu'a connu la filière de la pomme de terre grâce au dispositif Syrpalac, la tutelle s'intéresse à celle de la viande. Outre le fait que le dispositif, mis en place l'année dernière pour la pomme de terre et qui a donné lieu à des résultats jugés «très positifs», sera maintenu pour la seconde année consécutive, cette année verra aussi une autredispositif similaire qui touchera, lui, les viandes rouge et blanche. Afin d'assurer sa disponibilité et à des prix abordables, la SGP Proda a été chargée par le ministère de l'Agriculture de lancer la réalisation de 3 abattoirs de viande rouge, appelés "Centres régionaux des viandes rouges" (CRVR) et dont l'implantation est prévue dans certaines zones de production telles qu'El Bayadh, Djelfa, Ain M'lila. Ces abattoirs mixtes (bovins, ovins et même camelins), comportent des bâtiments de production, des chambres froides ainsi que des ateliers de conditionnement. Le responsable a précisé que les cahiers des charges sont pratiquement prêts et que, bientôt, ses services entameront les travaux adéquats. Outre qu'elle n'est pas «conjoncturelle» mais qu' «elle se poursuivra », l'orateur a souligné que cette opération de régulation devrait avoir des répercussions «positives » sur les citoyens consommateurs. Le but premier à travers cette opération, selon lui, est avant tout de préserver la capacité de production des commerçants et des éleveurs, «car, explique-t-il, nous assistons sur le terrain malheureusement à des situations où le producteur et l'éleveur connaissent des difficultés qui les poussent à quitter la profession, ce qui donne lieu à un déséquilibre du marché». Le deuxième objectif est de préserver le pouvoir d'achat du consommateur. Autre objectif indirect : l'élaboration, à moyen terme, d'une stratégie devant aboutir à un contrat entre l'Etat et les abattoirs privés ou publics, de sorte à permettre une traçabilité du produit. La Société de gestion des participations de la production animale (SGP/PRODA) a fixé les prix des viandes blanches à 250 DA/kilo et celui des viandes rouges à 680 DA/kilo durant le mois de ramadhan au niveau de 80 points de vente répartis sur 19 wilayas. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, Chadi Kamel, président du directoire de la SGP/PRODA, invité des «Débats de l'été» de la Chaine II de la Radio nationale. Le cadre du ministre de l'Agriculture et du Développement rural a expliqué que ces prix ont été fixés dans le cadre d'une convention signée avec les abattoirs relevant de la société et des bouchers, notamment, au niveau des grandes villes. L'application de ces prix, précise-t-il, a pris effet mercredi passé au niveau de 60 points de vente avant de s'élargir durant le ramadhan à 80 points dans 19 wilayas. La convention conclue avec les abattoirs, aussi bien privés que publics et les bouchers, marque, explique-t-il encore, «le début de la mise en oeuvre d'une nouvelle stratégie ayant pour objectif l'organisation du marché des viandes rouges et blanches». «Ces efforts qui ne sont qu'une première étape qui ne sera pas circonscrite à la seule période du Ramadan, visent à concrétiser sur le terrain cette volonté des pouvoirs publics de réguler cette filière des viandes», insiste-t-il. Ainsi donc, après le succès qu'a connu la filière de la pomme de terre grâce au dispositif Syrpalac, la tutelle s'intéresse à celle de la viande. Outre le fait que le dispositif, mis en place l'année dernière pour la pomme de terre et qui a donné lieu à des résultats jugés «très positifs», sera maintenu pour la seconde année consécutive, cette année verra aussi une autredispositif similaire qui touchera, lui, les viandes rouge et blanche. Afin d'assurer sa disponibilité et à des prix abordables, la SGP Proda a été chargée par le ministère de l'Agriculture de lancer la réalisation de 3 abattoirs de viande rouge, appelés "Centres régionaux des viandes rouges" (CRVR) et dont l'implantation est prévue dans certaines zones de production telles qu'El Bayadh, Djelfa, Ain M'lila. Ces abattoirs mixtes (bovins, ovins et même camelins), comportent des bâtiments de production, des chambres froides ainsi que des ateliers de conditionnement. Le responsable a précisé que les cahiers des charges sont pratiquement prêts et que, bientôt, ses services entameront les travaux adéquats. Outre qu'elle n'est pas «conjoncturelle» mais qu' «elle se poursuivra », l'orateur a souligné que cette opération de régulation devrait avoir des répercussions «positives » sur les citoyens consommateurs. Le but premier à travers cette opération, selon lui, est avant tout de préserver la capacité de production des commerçants et des éleveurs, «car, explique-t-il, nous assistons sur le terrain malheureusement à des situations où le producteur et l'éleveur connaissent des difficultés qui les poussent à quitter la profession, ce qui donne lieu à un déséquilibre du marché». Le deuxième objectif est de préserver le pouvoir d'achat du consommateur. Autre objectif indirect : l'élaboration, à moyen terme, d'une stratégie devant aboutir à un contrat entre l'Etat et les abattoirs privés ou publics, de sorte à permettre une traçabilité du produit.