Les accidents de la circulation se sont multipliés de manière alarmante ces derniers jours et le bilan serait sans doute appelé à s'alourdir durant cette période du ramadhan. Leurs causes sont diverses mais, particulièrement en cette période, la somnolence est la plus importante puisqu'elle représente 30% à 35% des accidents sur les autoroutes et 15% à 20% sur tout le réseau routier et multiplie par 8 le risque d'accident. C'est ce qui est indiqué dans un communiqué rendu public, hier par M. Lazouni président de l'association «tarik Essalama». Il explique à cet effet que le risque d'accidents est multiplié par 2,7 si le temps de sommeil totale sur 24h est inférieur à 5h, par 5,6 si le conducteur roule la nuit entre 2h et 5h du matin, par 6,3 si le conducteur souffre d apnées du sommeil. «Des périodes de ‘micro-sommeils' (de 1 à 5 secondes) à 100 km/h le véhicule parcourt 27,77 à la seconde c'est dire que durant le micro sommeil de 5 secondes c'est la catastrophe car le véhicule aura roulé sans conducteur plus de 138 mètres», à expliqué M.Lazouni. Selon ce document, les catégories les plus exposées sont les moins de 25 ans, les plus de 50 ans et les travailleurs à horaires irréguliers c'est-à-dire ceux qui assurent des brigades ou permanence. A l'origine de cette somnolence au volant figure une durée de conduite excessive accentuée par une privation de sommeil, et maladies du sommeil ou à des traitements psychothérapiques. L'alcool, les médicaments, l'alimentation, la dette de sommeil, l'heure, les troubles de sommeil l'éblouissement causé par le soleil, l'obscurité, la monotonie du trajet, l'habitude des mêmes itinéraires, un véhicule surchauffé sont d'autres facteurs qui provoquent le phénomène. Un tel état est peut-être inévitable en une telle période et pour ce la prévention se fait reine. Il faut constamment prendre en considération son manque de sommeil et ce, en prenant du repos dès que la fatigue se fait sentir. Or quand la somnolence commence à se manifester sous forme de bâillements et difficulté à garder les yeux ouverts, des hallucinations, des changements involontaires de voies et autres, le jeûneur doit prendre ses dispositions pour éviter le pire. Le conducteur doit selon Lazouni s'offrir une pause de 15 à 20 minutes au minimum toutes les deux heures, soit après 200 km de trajet. Aussi, il faut bien se reposer avant d'entreprendre un long voyage, bien aérer sa voiture en évitant la prise de médicament et rouler seul. La radio au moins doit demeurer en marche. Sur le plan nutrition l'idée qui appelle à la prise de sucrerie semble être fausse. Il est à préférer «une alimentation fractionnée pourvue en protéine». Ajoutant à cela la précipitation, notamment à la dernière heure avant le ftour, des conducteurs. Ces derniers comme épris d'une folle envie de partager le repas avec leurs familles à l'heure convenue conduisent si vite que tant de fois ils s'offrent à la mort. «Faisons en sorte de nous donner rendez-vous le jour de l'Aid el Fitr en conduisant prudemment», a encore écrit M.Mohamed Lazouni. Les accidents de la circulation se sont multipliés de manière alarmante ces derniers jours et le bilan serait sans doute appelé à s'alourdir durant cette période du ramadhan. Leurs causes sont diverses mais, particulièrement en cette période, la somnolence est la plus importante puisqu'elle représente 30% à 35% des accidents sur les autoroutes et 15% à 20% sur tout le réseau routier et multiplie par 8 le risque d'accident. C'est ce qui est indiqué dans un communiqué rendu public, hier par M. Lazouni président de l'association «tarik Essalama». Il explique à cet effet que le risque d'accidents est multiplié par 2,7 si le temps de sommeil totale sur 24h est inférieur à 5h, par 5,6 si le conducteur roule la nuit entre 2h et 5h du matin, par 6,3 si le conducteur souffre d apnées du sommeil. «Des périodes de ‘micro-sommeils' (de 1 à 5 secondes) à 100 km/h le véhicule parcourt 27,77 à la seconde c'est dire que durant le micro sommeil de 5 secondes c'est la catastrophe car le véhicule aura roulé sans conducteur plus de 138 mètres», à expliqué M.Lazouni. Selon ce document, les catégories les plus exposées sont les moins de 25 ans, les plus de 50 ans et les travailleurs à horaires irréguliers c'est-à-dire ceux qui assurent des brigades ou permanence. A l'origine de cette somnolence au volant figure une durée de conduite excessive accentuée par une privation de sommeil, et maladies du sommeil ou à des traitements psychothérapiques. L'alcool, les médicaments, l'alimentation, la dette de sommeil, l'heure, les troubles de sommeil l'éblouissement causé par le soleil, l'obscurité, la monotonie du trajet, l'habitude des mêmes itinéraires, un véhicule surchauffé sont d'autres facteurs qui provoquent le phénomène. Un tel état est peut-être inévitable en une telle période et pour ce la prévention se fait reine. Il faut constamment prendre en considération son manque de sommeil et ce, en prenant du repos dès que la fatigue se fait sentir. Or quand la somnolence commence à se manifester sous forme de bâillements et difficulté à garder les yeux ouverts, des hallucinations, des changements involontaires de voies et autres, le jeûneur doit prendre ses dispositions pour éviter le pire. Le conducteur doit selon Lazouni s'offrir une pause de 15 à 20 minutes au minimum toutes les deux heures, soit après 200 km de trajet. Aussi, il faut bien se reposer avant d'entreprendre un long voyage, bien aérer sa voiture en évitant la prise de médicament et rouler seul. La radio au moins doit demeurer en marche. Sur le plan nutrition l'idée qui appelle à la prise de sucrerie semble être fausse. Il est à préférer «une alimentation fractionnée pourvue en protéine». Ajoutant à cela la précipitation, notamment à la dernière heure avant le ftour, des conducteurs. Ces derniers comme épris d'une folle envie de partager le repas avec leurs familles à l'heure convenue conduisent si vite que tant de fois ils s'offrent à la mort. «Faisons en sorte de nous donner rendez-vous le jour de l'Aid el Fitr en conduisant prudemment», a encore écrit M.Mohamed Lazouni.