Ait-Ighil est un paisible petit village de la haute Kabylie où vivent quelque deux mille âmes, des villageois pour la plupart, qui aiment à travailler la terre des ancêtres, celle là même, qu'ils ont défendue, pendant la guerre de libération, au prix de leur vie. Ait-Ighil est un paisible petit village de la haute Kabylie où vivent quelque deux mille âmes, des villageois pour la plupart, qui aiment à travailler la terre des ancêtres, celle là même, qu'ils ont défendue, pendant la guerre de libération, au prix de leur vie. Sa proximité avec le massif du Djurdjura, l'a privilégié, par rapport aux autres villages de la région, car à Ait-Ighil, l'eau, cette source vitale, qui fait énormément défaut dans la plupart des villages kabyles, se trouve ici en abondance. Etymologiquement, Ait-Ighil a deux significations, on peut l'expliquer par «les gens qui habitent la colline», ou encore par «les gens qui symbolisent la force», car nous affirme un vieux du village, nous avons de tout temps pris la défense des faibles et des opprimés dans notre région. En ce qui concerne la route, l'école, l'électricité, l'assainissement, la santé, Ait-Ighil vit le calvaire de tous les jours, car plusieurs habitants d'Ait-Ighil ont quitté le village, nous dit-on, non pas parce qu'ils n'aiment pas y vivre, mais parce que justement, la situation devient insupportable et les pères de famille trouvent toutes les difficultés du monde à faire face à leur situation. Certes, Ait-Ighil possède un comité de village très actif, qui fait tout pour rendre la vie agréable aux villageois, mais tant que les responsables locaux ne jouent pas le jeu, il est clair que la situation ne peut s'améliorer, surtout quand les blocages se situent à différents niveaux de l'administration. Nous sommes prêts à exécuter tout travail de volontariat, à la seule condition qu'il sert l'intérêt collectif. Mais sans moyens, le volontariat à lui seul est insuffisant, soulignera l'un des membres du comité du village. Plusieurs fois, les gens ont participé à des campagnes de ce genre, surtout pour l'élargissement et le déblaiement des pistes qui mènent au village. Chaque année avant la période hivernale, c'est le même refrain, car la solution radicale, consistant à bitumer, n'est pas entre leurs mains. Le projet de la création d'une usine d'eau minérale à proximité du village entamé et pour lequel le village a exigé comme condition préalable à son exécution, le règlement des problèmes des citoyens, a connu une issue heureuse, car la revendication a été suivie de près jusqu'à son aboutissement. Le souhait de tout un chacun, c'est de voir, les autres revendications prendre le même chemin et connaître des solutions rapides. Sa proximité avec le massif du Djurdjura, l'a privilégié, par rapport aux autres villages de la région, car à Ait-Ighil, l'eau, cette source vitale, qui fait énormément défaut dans la plupart des villages kabyles, se trouve ici en abondance. Etymologiquement, Ait-Ighil a deux significations, on peut l'expliquer par «les gens qui habitent la colline», ou encore par «les gens qui symbolisent la force», car nous affirme un vieux du village, nous avons de tout temps pris la défense des faibles et des opprimés dans notre région. En ce qui concerne la route, l'école, l'électricité, l'assainissement, la santé, Ait-Ighil vit le calvaire de tous les jours, car plusieurs habitants d'Ait-Ighil ont quitté le village, nous dit-on, non pas parce qu'ils n'aiment pas y vivre, mais parce que justement, la situation devient insupportable et les pères de famille trouvent toutes les difficultés du monde à faire face à leur situation. Certes, Ait-Ighil possède un comité de village très actif, qui fait tout pour rendre la vie agréable aux villageois, mais tant que les responsables locaux ne jouent pas le jeu, il est clair que la situation ne peut s'améliorer, surtout quand les blocages se situent à différents niveaux de l'administration. Nous sommes prêts à exécuter tout travail de volontariat, à la seule condition qu'il sert l'intérêt collectif. Mais sans moyens, le volontariat à lui seul est insuffisant, soulignera l'un des membres du comité du village. Plusieurs fois, les gens ont participé à des campagnes de ce genre, surtout pour l'élargissement et le déblaiement des pistes qui mènent au village. Chaque année avant la période hivernale, c'est le même refrain, car la solution radicale, consistant à bitumer, n'est pas entre leurs mains. Le projet de la création d'une usine d'eau minérale à proximité du village entamé et pour lequel le village a exigé comme condition préalable à son exécution, le règlement des problèmes des citoyens, a connu une issue heureuse, car la revendication a été suivie de près jusqu'à son aboutissement. Le souhait de tout un chacun, c'est de voir, les autres revendications prendre le même chemin et connaître des solutions rapides.