Le Ramadhan amorce sa deuxième semaine et les prix des fruits et légumes n'ont toujours pas baissé contrairement aux «assurances» de l'Union des commerçants qui prévoyait une baisse de 15 à 20% dès jeudi passé. Le Ramadhan amorce sa deuxième semaine et les prix des fruits et légumes n'ont toujours pas baissé contrairement aux «assurances» de l'Union des commerçants qui prévoyait une baisse de 15 à 20% dès jeudi passé. Bien au contraire, l'on est même tenté de dire, sans risque de se tromper, que les prix ont même amorcé une courbe ascendante, un constat corroboré par plusieurs avis concordants. Un constat qui n'est pas difficile à établir. En effet, voici les prix tels que relevés, hier matin, sur les étals de deux marchés de la capitale : Ali-Mellah et Clauzel. La pomme de terre est cédée à 50DA, la pomme à 60DA, les navets à 120DA, l'oignon entre 35 et 40DA, la tomate entre 40 et 80DA, le citron entre 160 et 300DA, les haricots verts entre 80 et 120DA, la laitue entre 90DA et 100DA, le poivron à 80DA, la courgette entre 40 et 60 DA, les poires à 160DA, le melon entre 40 et 50DA, la carotte à 80DA, le frik à 200DA, l'ail à 200DA, les raisins à 60DA, les dattes à 300DA, la courgette à 50DA, la pêche entre 100DA et 160DA, le concombre à 60DA, les poires à 100DA et enfin, l'aubergine est cédée entre 30DA et 35DA. Ould Abbes, ministre de la Solidarité, n'est sans doute pas passé par là. Il effectuait jeudi passé une visite d'inspection au niveau du marché des Trois-Horloges de Bab El-Oued. Il s'est félicité, à cette occasion, de la baisse des prix des fruits et légumes, qu'il a observée au niveau de ce marché. Notons que Ould Abbes a pris le relais de son collègue du Commerce qui, lui, s'est fait sévèrement «gronder» par le président Bouteflika lors du Conseil des ministres qui s'est tenu mercredi dernier. Et visiblement, ce rôle ne sied guère au sieur Ould Abbes. Ses déclarations sont en totale contradiction avec la triste réalité que nous offrent, chaque jour, les marchés. Le ministre a toutefois reconnu que les prix des viandes demeurent toujours «inabordables». Mais ce qui mérite d'être signalé est que tout cela se passe au moment où des caisses entières de certains légumes, qui se trouvent être en surproduction, sont carrément jetés… à la poubelle. Situations ubuesques s'il en est, ces scènes ont, entre autres, pour théâtre le marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus. Ici, les mandataires s'insurgent contre cet état de faits, tout en regrettant que ce sont les consommateurs et les petits agriculteurs qui pâtissent lourdement de ce gros gâchis. Les mandataires mettent en cause le «laxisme» des autorités et pour remédier à la situation, ils en appellent à une réunion «urgente» avec le ministre du Commerce et les différents acteurs «concernés» à l'effet d'apporter des «solutions» définitives. Leur «cri» trouvera-t-il un écho auprès de qui de droit ? Bien au contraire, l'on est même tenté de dire, sans risque de se tromper, que les prix ont même amorcé une courbe ascendante, un constat corroboré par plusieurs avis concordants. Un constat qui n'est pas difficile à établir. En effet, voici les prix tels que relevés, hier matin, sur les étals de deux marchés de la capitale : Ali-Mellah et Clauzel. La pomme de terre est cédée à 50DA, la pomme à 60DA, les navets à 120DA, l'oignon entre 35 et 40DA, la tomate entre 40 et 80DA, le citron entre 160 et 300DA, les haricots verts entre 80 et 120DA, la laitue entre 90DA et 100DA, le poivron à 80DA, la courgette entre 40 et 60 DA, les poires à 160DA, le melon entre 40 et 50DA, la carotte à 80DA, le frik à 200DA, l'ail à 200DA, les raisins à 60DA, les dattes à 300DA, la courgette à 50DA, la pêche entre 100DA et 160DA, le concombre à 60DA, les poires à 100DA et enfin, l'aubergine est cédée entre 30DA et 35DA. Ould Abbes, ministre de la Solidarité, n'est sans doute pas passé par là. Il effectuait jeudi passé une visite d'inspection au niveau du marché des Trois-Horloges de Bab El-Oued. Il s'est félicité, à cette occasion, de la baisse des prix des fruits et légumes, qu'il a observée au niveau de ce marché. Notons que Ould Abbes a pris le relais de son collègue du Commerce qui, lui, s'est fait sévèrement «gronder» par le président Bouteflika lors du Conseil des ministres qui s'est tenu mercredi dernier. Et visiblement, ce rôle ne sied guère au sieur Ould Abbes. Ses déclarations sont en totale contradiction avec la triste réalité que nous offrent, chaque jour, les marchés. Le ministre a toutefois reconnu que les prix des viandes demeurent toujours «inabordables». Mais ce qui mérite d'être signalé est que tout cela se passe au moment où des caisses entières de certains légumes, qui se trouvent être en surproduction, sont carrément jetés… à la poubelle. Situations ubuesques s'il en est, ces scènes ont, entre autres, pour théâtre le marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus. Ici, les mandataires s'insurgent contre cet état de faits, tout en regrettant que ce sont les consommateurs et les petits agriculteurs qui pâtissent lourdement de ce gros gâchis. Les mandataires mettent en cause le «laxisme» des autorités et pour remédier à la situation, ils en appellent à une réunion «urgente» avec le ministre du Commerce et les différents acteurs «concernés» à l'effet d'apporter des «solutions» définitives. Leur «cri» trouvera-t-il un écho auprès de qui de droit ?