Dans un rapport, daté d'août 2009, sur l'implantation et l'évolution de l'Islam en France, l''Institut français d'opinion publique (Ifop) analyse les tendances de la pratique religieuse de la communauté musulmane. Ainsi 33% des personnes issues de cette population se définissent comme musulmans croyants et pratiquants, sachant que la distinction entre musulmans croyants et croyants pratiquants s'évalue par le suivi du jeûne et de la prière quotidienne. Il ressort de cette enquête que les liens à la religion et à la foi musulmane sont très prononcés. La pratique de la prière quotidienne illustre bien cette progression puisque 44% des jeunes de 25-34 ans et 64% des 55 ans et plus disent prier tous les jours. La fréquentation de la mosquée est également en hausse notamment parmi les jeunes. Les moins de 25 ans n'étaient que 13% en 1994 à se rendre à la mosquée chaque vendredi et ils sont 20% à present. Néanmoins la prière hebdomadaire reste masculine 34% pour 12% des femmes. L'Ifop souligne que de manière générale les musulmans sont plus assidus que les catholiques (respectivement 77% et 23%) dans la pratique religieuse. La pratique du jeûne durant le mois de ramadhan a connu une avancée considérable au sein de la population musulmane ces dernières années. 70 % des musulmans observent le jeûne (85% des personnes âgées de 55 ans et plus et 70% des jeunes de 18-24 ans. Quel que soit l'âge on peut dire que 6 personnes sur dix, d'origine musulmane, souhaitent ou ont déjà accompli le pèlerinage. Le comportement à l'égard de la consommation d'alcool a également changé, 66% des musulmans déclarent de pas en boire. De façon générale les pratiques de consommation sont assez marquées par la religion. On comprend la progression du marché du «hallal» ( 4 milliards d'euros) quand on sait que 62% des musulmans ne consomment que de la viande «hallal» et 55% sont potentiellement intéressées par les prêts bancaires islamiques. Objet de toutes les polémiques et sujet d'actualité en France cette rentrée, la réalité du voile est loin de ces débats puisqu'il reste une pratique minoritaire même chez les musulmanes pratiquantes avec 26%. Le voile est un peu plus porté chez les femmes de 50 et plus (30%). De même que les modes de consommation, la permissivité en matière de mœurs est très liée à l'intensité de la pratique religieuse selon le rapport. A la question «accepteriez-vous que votre fille épouse un non musulman» 29% des musulmanes pratiquantes et 56% des non pratiquantes répondent «oui». Les musulmanes de France ont par ailleurs intégré les droits des femmes puisqu'elles sont 81% des pratiquantes à être favorables au droit des femmes de demander le divorce. En revanche elles sont 61% à se prononcer contre le droit à l'avortement et 77% contre les rapports sexuels avant le mariage. La communauté musulmane au niveau des mœurs se distingue clairement de l'ensemble de la population française toutes origines confondues. Enfin il faut savoir que le profil sociodémographique indique une population plus masculine en raison de l'histoire de l'immigration (53% d'hommes et 47% de femmes), jeune (35% sont des jeunes entre 15-24 ans). C'est dire l'importance de cette tranche dans le rajeunissement de la population globale française. Les musulmans ne sont pas pour autant les mieux lotis question socioprofessionnelle. Ils comptent une majorité d'inactifs soit des chômeurs, des étudiants soit 29, 5%, 22% d'ouvriers et 22% d'employés. Dans un rapport, daté d'août 2009, sur l'implantation et l'évolution de l'Islam en France, l''Institut français d'opinion publique (Ifop) analyse les tendances de la pratique religieuse de la communauté musulmane. Ainsi 33% des personnes issues de cette population se définissent comme musulmans croyants et pratiquants, sachant que la distinction entre musulmans croyants et croyants pratiquants s'évalue par le suivi du jeûne et de la prière quotidienne. Il ressort de cette enquête que les liens à la religion et à la foi musulmane sont très prononcés. La pratique de la prière quotidienne illustre bien cette progression puisque 44% des jeunes de 25-34 ans et 64% des 55 ans et plus disent prier tous les jours. La fréquentation de la mosquée est également en hausse notamment parmi les jeunes. Les moins de 25 ans n'étaient que 13% en 1994 à se rendre à la mosquée chaque vendredi et ils sont 20% à present. Néanmoins la prière hebdomadaire reste masculine 34% pour 12% des femmes. L'Ifop souligne que de manière générale les musulmans sont plus assidus que les catholiques (respectivement 77% et 23%) dans la pratique religieuse. La pratique du jeûne durant le mois de ramadhan a connu une avancée considérable au sein de la population musulmane ces dernières années. 70 % des musulmans observent le jeûne (85% des personnes âgées de 55 ans et plus et 70% des jeunes de 18-24 ans. Quel que soit l'âge on peut dire que 6 personnes sur dix, d'origine musulmane, souhaitent ou ont déjà accompli le pèlerinage. Le comportement à l'égard de la consommation d'alcool a également changé, 66% des musulmans déclarent de pas en boire. De façon générale les pratiques de consommation sont assez marquées par la religion. On comprend la progression du marché du «hallal» ( 4 milliards d'euros) quand on sait que 62% des musulmans ne consomment que de la viande «hallal» et 55% sont potentiellement intéressées par les prêts bancaires islamiques. Objet de toutes les polémiques et sujet d'actualité en France cette rentrée, la réalité du voile est loin de ces débats puisqu'il reste une pratique minoritaire même chez les musulmanes pratiquantes avec 26%. Le voile est un peu plus porté chez les femmes de 50 et plus (30%). De même que les modes de consommation, la permissivité en matière de mœurs est très liée à l'intensité de la pratique religieuse selon le rapport. A la question «accepteriez-vous que votre fille épouse un non musulman» 29% des musulmanes pratiquantes et 56% des non pratiquantes répondent «oui». Les musulmanes de France ont par ailleurs intégré les droits des femmes puisqu'elles sont 81% des pratiquantes à être favorables au droit des femmes de demander le divorce. En revanche elles sont 61% à se prononcer contre le droit à l'avortement et 77% contre les rapports sexuels avant le mariage. La communauté musulmane au niveau des mœurs se distingue clairement de l'ensemble de la population française toutes origines confondues. Enfin il faut savoir que le profil sociodémographique indique une population plus masculine en raison de l'histoire de l'immigration (53% d'hommes et 47% de femmes), jeune (35% sont des jeunes entre 15-24 ans). C'est dire l'importance de cette tranche dans le rajeunissement de la population globale française. Les musulmans ne sont pas pour autant les mieux lotis question socioprofessionnelle. Ils comptent une majorité d'inactifs soit des chômeurs, des étudiants soit 29, 5%, 22% d'ouvriers et 22% d'employés.