Même s'il s'agit du marché de la revente, le commerce parallèle des produits alimentaires industriels est, visiblement, plus accessible aux petites et moyennes bourses. Comme de coutume, ce marché devient de plus en plus «fourmillant» au mois de Ramadhan en attirant le maximum de ménages grâce à la réduction des prix. Il est vrai que le citoyen est, ici, moins préoccupé par la flambée des prix qui demeure dans le marché légal mais il ne trouve guère ses exigences, puisque les produits présents sur ce marché sont souvent, de sous-marques. «Personnellement, je ne fais jamais mes provisions dans les magasins sauf au cas de nécessité. Ici, une boite de fromage blanc de 16 portions coûte 50 DA alors qu'elle est cédée dans les magasins d'alimentation générale à 100, parfois 110 DA. Les prix des produits sont ici nettement meilleurs que ceux du marché légal. Je n'aurais certainement pas terminé le mois sans contracter des dettes pour subvenir à mes besoins en cas de fermeture de ces commerces», a témoigné une jeune maman qui faisait ses achats au marché couvert de Bab El-Oued. D'autres personnes ne partagent pas cet avis et boudent totalement la marchandise exposée sur les trottoirs des différentes rues du marché pour aller faire leurs emplettes ailleurs. «Il est clair que les produits périssables se détériorent très vite d'autant plus qu'il sont exposés au soleil. J'estime qu'il est temps d'éliminer ces marchés car ils représentent une menace réelle pour le consommateur. Nous restons même vigilants par rapport à la péremption des produits vendus dans les commerces légaux à cause des coupures d'électricité qui se manifestent de temps à autres», a confié un couple. Cette vente dans la rue s'accentue. Pourtant le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, a annoncé au mois de mai dernier que son département a tracé un programme national visant la réhabilitation et la création de marchés en vue d'arrêter la vente des produits alimentaires dans la rue. Cette décision a été prise dans le souci de contenir le phénomène des intoxications alimentaires qui ont fait 12 morts l'année dernière dont 9 cas dus à la consommation de champignons vénéneux. Le ministre a affirmé à cet effet que 62% des cas d'intoxication alimentaire sont enregistrés dans les occasions familiales dont le Ramadhan, selon des enquêtes récentes. M. Djaaboub a appelé par ailleurs les associations de protection du consommateur à intensifier leurs efforts et à concrétiser leurs activités sur le terrain et à travers les médias à l'effet de sensibiliser un plus grand nombre de citoyens aux dangers des intoxications alimentaires qui, a-t-il estimé, sont souvent à l'origine d'un manque de civisme de la part du consommateur. Même s'il s'agit du marché de la revente, le commerce parallèle des produits alimentaires industriels est, visiblement, plus accessible aux petites et moyennes bourses. Comme de coutume, ce marché devient de plus en plus «fourmillant» au mois de Ramadhan en attirant le maximum de ménages grâce à la réduction des prix. Il est vrai que le citoyen est, ici, moins préoccupé par la flambée des prix qui demeure dans le marché légal mais il ne trouve guère ses exigences, puisque les produits présents sur ce marché sont souvent, de sous-marques. «Personnellement, je ne fais jamais mes provisions dans les magasins sauf au cas de nécessité. Ici, une boite de fromage blanc de 16 portions coûte 50 DA alors qu'elle est cédée dans les magasins d'alimentation générale à 100, parfois 110 DA. Les prix des produits sont ici nettement meilleurs que ceux du marché légal. Je n'aurais certainement pas terminé le mois sans contracter des dettes pour subvenir à mes besoins en cas de fermeture de ces commerces», a témoigné une jeune maman qui faisait ses achats au marché couvert de Bab El-Oued. D'autres personnes ne partagent pas cet avis et boudent totalement la marchandise exposée sur les trottoirs des différentes rues du marché pour aller faire leurs emplettes ailleurs. «Il est clair que les produits périssables se détériorent très vite d'autant plus qu'il sont exposés au soleil. J'estime qu'il est temps d'éliminer ces marchés car ils représentent une menace réelle pour le consommateur. Nous restons même vigilants par rapport à la péremption des produits vendus dans les commerces légaux à cause des coupures d'électricité qui se manifestent de temps à autres», a confié un couple. Cette vente dans la rue s'accentue. Pourtant le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, a annoncé au mois de mai dernier que son département a tracé un programme national visant la réhabilitation et la création de marchés en vue d'arrêter la vente des produits alimentaires dans la rue. Cette décision a été prise dans le souci de contenir le phénomène des intoxications alimentaires qui ont fait 12 morts l'année dernière dont 9 cas dus à la consommation de champignons vénéneux. Le ministre a affirmé à cet effet que 62% des cas d'intoxication alimentaire sont enregistrés dans les occasions familiales dont le Ramadhan, selon des enquêtes récentes. M. Djaaboub a appelé par ailleurs les associations de protection du consommateur à intensifier leurs efforts et à concrétiser leurs activités sur le terrain et à travers les médias à l'effet de sensibiliser un plus grand nombre de citoyens aux dangers des intoxications alimentaires qui, a-t-il estimé, sont souvent à l'origine d'un manque de civisme de la part du consommateur.