Pour entamer cette deuxième semaine du mois sacré, le Centre culturel français (CCF) d'Alger ouvrait ces jardins à Salah Gaoua pour une soirée de music hall, intitulée "d'une rive à l'autre".Ce concert était donné en hommage à l'enfant terrible de la chanson dite Judéo-Maghrébine, le regretté Lili Boniche. Pour entamer cette deuxième semaine du mois sacré, le Centre culturel français (CCF) d'Alger ouvrait ces jardins à Salah Gaoua pour une soirée de music hall, intitulée "d'une rive à l'autre".Ce concert était donné en hommage à l'enfant terrible de la chanson dite Judéo-Maghrébine, le regretté Lili Boniche. Dans l'agréable jardin du CCF en plein cœur d'Alger le public a répondu en masse et le personnel du centre était contraint de refuser l'accès par manque de place. Et de cette façon des dizaines de spectateur ont assistés au show debout derrière la grille et n'en ont pas raté une miette. Salah Gaoua entamait cet hommage avec des chansons de Lili Boniche tel que "Alger, Alger" en apportant une petite touche personnel aussi discrète qu'agréable qui remet au goût du jour de très vieux succès. Sa touche, c'est d'abord sa voix proche du chaabi et du kabyle avec une touche latino qui déborde sur toute l'interprétation. D'ailleurs, Salah reprends à merveille la belle "Rumba d'Alger". Ce soir là, l'âme du "crooner de la Casbah" planait au dessus du CCF à quelques encablures de sa Casbah natale où il jouait ces premières notes de guitare. Lili Boniche se faisait une place dans la musique algérienne dès l'âge de quinze ans ou il animait déjà une émission sur Radio Alger. A la fin des années trente, il introduisait de la rumba, du jazz, et du tango à côté de la musique arabo-andalouse qu'il étudia quelque années auparavant près de Saoud l'Oranais. Il devient une star du music hall avant que l'indépendance de l'Algérie ne l'arrache aux dédales de sa Casbah et par la même de la scène aussi. Puis, près de trente ans plus tard, Lili Boniche renoue avec la scène et produit deux album entre 1999 et 2003 avant que la chanson ne le perde à tout jamais à l'âge de 85 ans, le 06 Mars 2008 à Paris. C'est dire à quel point rendre hommage à ce monstre sacré était difficile pour Salah Gaoua. Mais, en fin de compte, il a été lui aussi sacré par son public. Un public qui a fait le déplacement pour Lili Boniche, et qui a adopté Gaoua. Il faut aussi dire que cet artiste s'identifie énormément à des artistes tels que Lili, Blond blond, ou Reinette l'oranaise. Des artistes qui jouent entre deux rives dans leurs vies et ne peuvent allier les deux qu'en musique. Salah Gaoua se révélait être une véritable bête de scène et un bon chauffeur de salle. Il était le premier à danser sur scène avant de faire danser son public. Il a aussi provoqué des piques d'émotions avec sa voix et l'interprétation du groupe sur des chansons tel que "Chhilet laayani" ou encore "je chanterais toujours" avec laquelle il clôture son show et réalise ainsi son rêve: prendre Lili par la main, et l'emmener à Alger renouer avec son public de la première heure. Dans l'agréable jardin du CCF en plein cœur d'Alger le public a répondu en masse et le personnel du centre était contraint de refuser l'accès par manque de place. Et de cette façon des dizaines de spectateur ont assistés au show debout derrière la grille et n'en ont pas raté une miette. Salah Gaoua entamait cet hommage avec des chansons de Lili Boniche tel que "Alger, Alger" en apportant une petite touche personnel aussi discrète qu'agréable qui remet au goût du jour de très vieux succès. Sa touche, c'est d'abord sa voix proche du chaabi et du kabyle avec une touche latino qui déborde sur toute l'interprétation. D'ailleurs, Salah reprends à merveille la belle "Rumba d'Alger". Ce soir là, l'âme du "crooner de la Casbah" planait au dessus du CCF à quelques encablures de sa Casbah natale où il jouait ces premières notes de guitare. Lili Boniche se faisait une place dans la musique algérienne dès l'âge de quinze ans ou il animait déjà une émission sur Radio Alger. A la fin des années trente, il introduisait de la rumba, du jazz, et du tango à côté de la musique arabo-andalouse qu'il étudia quelque années auparavant près de Saoud l'Oranais. Il devient une star du music hall avant que l'indépendance de l'Algérie ne l'arrache aux dédales de sa Casbah et par la même de la scène aussi. Puis, près de trente ans plus tard, Lili Boniche renoue avec la scène et produit deux album entre 1999 et 2003 avant que la chanson ne le perde à tout jamais à l'âge de 85 ans, le 06 Mars 2008 à Paris. C'est dire à quel point rendre hommage à ce monstre sacré était difficile pour Salah Gaoua. Mais, en fin de compte, il a été lui aussi sacré par son public. Un public qui a fait le déplacement pour Lili Boniche, et qui a adopté Gaoua. Il faut aussi dire que cet artiste s'identifie énormément à des artistes tels que Lili, Blond blond, ou Reinette l'oranaise. Des artistes qui jouent entre deux rives dans leurs vies et ne peuvent allier les deux qu'en musique. Salah Gaoua se révélait être une véritable bête de scène et un bon chauffeur de salle. Il était le premier à danser sur scène avant de faire danser son public. Il a aussi provoqué des piques d'émotions avec sa voix et l'interprétation du groupe sur des chansons tel que "Chhilet laayani" ou encore "je chanterais toujours" avec laquelle il clôture son show et réalise ainsi son rêve: prendre Lili par la main, et l'emmener à Alger renouer avec son public de la première heure.