Pendant la grossesse, l'alimentation est primordiale : les besoins sont accrus et il est indispensable d'éviter les carences. Voici quelques idées sur les bonnes pratiques alimentaires pour aider bébé à se construire. Pendant la grossesse, l'alimentation est primordiale : les besoins sont accrus et il est indispensable d'éviter les carences. Voici quelques idées sur les bonnes pratiques alimentaires pour aider bébé à se construire. Le choix des aliments pendant la grossesse est essentiel. Les besoins de la mère sont variés, à la fois pour un bon déroulement de la grossesse et un développement sans problème de bébé. La devise qui doit vous accompagner pendant la grossesse est : ne pas manger pour deux, mais manger deux fois mieux ! Quelques habitudes à prendre… La première habitude à prendre est d'adopter un rythme alimentaire très régulier : l'idéal est de faire chaque jour trois repas égaux sur le plan énergétique, plus deux collations légères. Il est également important de toujours respecter l'équilibre alimentaire en insistant sur les apports en glucides, en fer et en calcium. Prenez régulièrement les suppléments nutritionnels qui vous sont prescrits (vitamine D, fer…) mais ne prenez pas n'importe quelles polyvitamines sans consulter votre médecin. De l'énergie avant tout ! Le "coût énergétique" d'une grossesse correspond à un supplément de 150 kcal par jour pendant le 1er trimestre et de 350 kcal lors des 2e et 3e trimestres. Bien sûr, cela dépend de votre corpulence, de votre niveau d'activité pendant la grossesse et d'autres facteurs individuels. Attention, si votre ration énergétique est inférieure à 1500 kcal par jour pendant la seconde moitié de la grossesse, il peut y avoir des répercussions sur la croissance du foetus. Heureusement, la plupart des femmes ont une alimentation convenable pendant leur grossesse et il n'est pas nécessaire d'envisager des suppléments énergétiques. De la viande pour fabriquer du muscle ! Les apports conseillés en protéines sont de 70 g par jour chez la femme enceinte. Les apports alimentaires les dépassent largement, sauf chez des femmes appartenant à des groupes "à risque" : milieux défavorisés, régimes particuliers (végétalisme)… Il faut alors combiner protéines animales et végétales. Envie de sucré ? Le métabolisme des glucides est profondément modifié pendant la grossesse, et le glucose est très important pour les tissus foetaux. Il faut privilégier les sucres lents (féculents par exemple) et bien répartir les glucides au cours des repas de la journée. Le petit déjeuner notamment doit comporter des glucides lents : les risques d'hypoglycémie sont très importants après le jeûne nocturne. Un petit déjeûner glucidique doit apporter 40 à 50 g de glucides lents, ce qui représente l'équivalent de 80 g de pain ou 6 biscottes ou encore 60 g de céréales. Des lipides pour les nerfs… Les lipides sont importants : ils contribuent aux apports énergétiques. Il faut veiller à leur contenu en acides gras essentiels, indispensables au nouveau-né de manière générale, et à un bon développement des tissus nerveux en particulier. Calcium : bon aussi pour maman Les besoins en calcium sont d'environ 1000 mg par jour. En plus de la minéralisation osseuse chez le bébé, la consommation de calcium protège la femme enceinte du risque d'hypertension artérielle et de ses graves complications, les crises d'éclampsie. Il enrichit en calcium le lait maternel à venir. Il aurait même un rôle dans la prévention du risque de dépression du post-partum. Vitamines indispensables Les besoins en vitamines sont tous accrus pendant la grossesse. Les besoins en vitamines A, C et B sont facilement couverts par une alimentation suffisamment diversifiée. En revanche, la couverture des besoins en acide folique (vitamine B9) pose un problème, beaucoup de femmes montrant un taux bas dès le début de grossesse. La carence en acide folique augmente le risque de prématurité et de retard de croissance foetale. Elle peut entraîner de graves malformations affectant le système nerveux chez certaines femmes prédisposées. On conseille à toutes les femmes d'augmenter les apports alimentaires en acide folique, et de prendre des compléments alimentaires dès le projet de grossesse (au moins deux mois avant la conception) et durant tout le premier trimestre. La carence en vitamine D, fréquente en fin de grossesse, favorise les hypocalcémies néonatales. C'est pourquoi on recommande de supplémenter en vitamine D systématiquement les femmes enceintes, au moins pendant le 3eme trimestre. Du fer pour bébé Les besoins en fer sont augmentés surtout au cours des 6 derniers mois de grossesse, et demandent des apports de 30 à 50 mg par jour minimum (les besoins en fer lors de la grossesse sont si élevés qu'il est généralement nécessaire de prendre une supplémentation). L'anémie ferriprive, conséquence de la carence en fer, augmente les risques de prématurité et d'hypotrophie foetale. Compte tenu de réserves faibles avant la grossesse, beaucoup de femmes présentent une anémie et doivent recevoir des suppléments en fer. Les femmes les plus à risque sont les adolescentes, les femmes ayant des grossesses rapprochées ou multiples, les végétariennes, les femmes issues de milieux défavorisés. Les besoins en autres micronutriments (magnésium, zinc, iode) sont bien couverts par l'alimentation. Il n'existe pas de preuve qu'une supplémentation en fluor ait un effet sur la future dentition du foetus. Enfin, le sel peut être consommé normalement pendant la grossesse, soit 10 à 12 g par jour, sauf contre-indication médicale. Le choix des aliments pendant la grossesse est essentiel. Les besoins de la mère sont variés, à la fois pour un bon déroulement de la grossesse et un développement sans problème de bébé. La devise qui doit vous accompagner pendant la grossesse est : ne pas manger pour deux, mais manger deux fois mieux ! Quelques habitudes à prendre… La première habitude à prendre est d'adopter un rythme alimentaire très régulier : l'idéal est de faire chaque jour trois repas égaux sur le plan énergétique, plus deux collations légères. Il est également important de toujours respecter l'équilibre alimentaire en insistant sur les apports en glucides, en fer et en calcium. Prenez régulièrement les suppléments nutritionnels qui vous sont prescrits (vitamine D, fer…) mais ne prenez pas n'importe quelles polyvitamines sans consulter votre médecin. De l'énergie avant tout ! Le "coût énergétique" d'une grossesse correspond à un supplément de 150 kcal par jour pendant le 1er trimestre et de 350 kcal lors des 2e et 3e trimestres. Bien sûr, cela dépend de votre corpulence, de votre niveau d'activité pendant la grossesse et d'autres facteurs individuels. Attention, si votre ration énergétique est inférieure à 1500 kcal par jour pendant la seconde moitié de la grossesse, il peut y avoir des répercussions sur la croissance du foetus. Heureusement, la plupart des femmes ont une alimentation convenable pendant leur grossesse et il n'est pas nécessaire d'envisager des suppléments énergétiques. De la viande pour fabriquer du muscle ! Les apports conseillés en protéines sont de 70 g par jour chez la femme enceinte. Les apports alimentaires les dépassent largement, sauf chez des femmes appartenant à des groupes "à risque" : milieux défavorisés, régimes particuliers (végétalisme)… Il faut alors combiner protéines animales et végétales. Envie de sucré ? Le métabolisme des glucides est profondément modifié pendant la grossesse, et le glucose est très important pour les tissus foetaux. Il faut privilégier les sucres lents (féculents par exemple) et bien répartir les glucides au cours des repas de la journée. Le petit déjeuner notamment doit comporter des glucides lents : les risques d'hypoglycémie sont très importants après le jeûne nocturne. Un petit déjeûner glucidique doit apporter 40 à 50 g de glucides lents, ce qui représente l'équivalent de 80 g de pain ou 6 biscottes ou encore 60 g de céréales. Des lipides pour les nerfs… Les lipides sont importants : ils contribuent aux apports énergétiques. Il faut veiller à leur contenu en acides gras essentiels, indispensables au nouveau-né de manière générale, et à un bon développement des tissus nerveux en particulier. Calcium : bon aussi pour maman Les besoins en calcium sont d'environ 1000 mg par jour. En plus de la minéralisation osseuse chez le bébé, la consommation de calcium protège la femme enceinte du risque d'hypertension artérielle et de ses graves complications, les crises d'éclampsie. Il enrichit en calcium le lait maternel à venir. Il aurait même un rôle dans la prévention du risque de dépression du post-partum. Vitamines indispensables Les besoins en vitamines sont tous accrus pendant la grossesse. Les besoins en vitamines A, C et B sont facilement couverts par une alimentation suffisamment diversifiée. En revanche, la couverture des besoins en acide folique (vitamine B9) pose un problème, beaucoup de femmes montrant un taux bas dès le début de grossesse. La carence en acide folique augmente le risque de prématurité et de retard de croissance foetale. Elle peut entraîner de graves malformations affectant le système nerveux chez certaines femmes prédisposées. On conseille à toutes les femmes d'augmenter les apports alimentaires en acide folique, et de prendre des compléments alimentaires dès le projet de grossesse (au moins deux mois avant la conception) et durant tout le premier trimestre. La carence en vitamine D, fréquente en fin de grossesse, favorise les hypocalcémies néonatales. C'est pourquoi on recommande de supplémenter en vitamine D systématiquement les femmes enceintes, au moins pendant le 3eme trimestre. Du fer pour bébé Les besoins en fer sont augmentés surtout au cours des 6 derniers mois de grossesse, et demandent des apports de 30 à 50 mg par jour minimum (les besoins en fer lors de la grossesse sont si élevés qu'il est généralement nécessaire de prendre une supplémentation). L'anémie ferriprive, conséquence de la carence en fer, augmente les risques de prématurité et d'hypotrophie foetale. Compte tenu de réserves faibles avant la grossesse, beaucoup de femmes présentent une anémie et doivent recevoir des suppléments en fer. Les femmes les plus à risque sont les adolescentes, les femmes ayant des grossesses rapprochées ou multiples, les végétariennes, les femmes issues de milieux défavorisés. Les besoins en autres micronutriments (magnésium, zinc, iode) sont bien couverts par l'alimentation. Il n'existe pas de preuve qu'une supplémentation en fluor ait un effet sur la future dentition du foetus. Enfin, le sel peut être consommé normalement pendant la grossesse, soit 10 à 12 g par jour, sauf contre-indication médicale.