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Un site féérique à préserver
Bouira, forêt Errich
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 09 - 2009

Ce massif forestiers qui s'étale sur une superficie de 548 hectares, situé au nord et à 06 km du centre-ville, ne bénéficie d'aucune attention à la mesure de son potentiel et de son importance prospective.
Ce massif forestiers qui s'étale sur une superficie de 548 hectares, situé au nord et à 06 km du centre-ville, ne bénéficie d'aucune attention à la mesure de son potentiel et de son importance prospective.
Après qu‘elle fut un repoussoir pendant plus d‘une décennie, la forêt Errich, dans un élan de bienvenue, ouvre aux visiteurs les bras de son vaste manteau vert pour un petit mais néanmoins incommensurable moment d‘évasion et de bonheur. Pour la wilaya de Bouira, la forêt Errich fait partie de ces nombreuses potentialités qui, pour diverses raisons, ne sont pas encore rationnellement exploitées. Réunissant des atouts non negligeables et différents, ce massif forestiers qui s‘étale sur une superficie de 548 hectares (chiffre communiqué par les services de la conservation des forets), situé au nord et à 06 km du centre-ville, ne bénéficie d‘aucune attention à la mesure de son potentiel et de son importance prospective. Zone franche, Errich est un patrimoine à même de favoriser l‘urgence d‘un pôle d‘activité multidisciplinaire à impact certain. Constitué d‘un appréciable environnement sylvestre dont les espèces sont composées de plusieurs essences, ce gigantesque poumon est déjà une première forme de villégiature. Véritable coin pour le repos, le pique-nique, le football, équitation et les autres distractions, il est là pour adoucir les journées d‘une vie trépidante. Et à Errich contrairement au climat de la ville, de douces brises chargées d‘une forte odeur de résine flottent dans l‘air. Agréable vague de fraîcheur vivifiante qui rend encore plus féerique un beau tableau fait de longilignes feuilles et résineux au vert feuillage persistant qui s‘élèvent haut dans le ciel répandant un air pur et frais autour d‘eux au grand bonheur des nombreux visiteurs émerveillés par les vues panoramiques. Malheureusement, à cette offre de force et de prévision en oxygène, une certaine main malfaisante intervient. En effet, en plus des impitoyables feux qui réduisent annuellement les centaines d‘hectares en cendre, du bois volé et ou pillé en quantité industrielle et ces bergers qui la dépossèdent de son couvert végétal en faisant paître leurs troupeaux, du fait disent-ils du rétrécissement de leur zone de pâturages.
A ce tableau noir vient encore se déclarer l‘épidémie, les décharges sauvages. Pratiquement tous les chemins vicinaux, pare-feux… sont parsemés de détritus qui entrent jusqu‘au cœur de la forêt, altérant hideusement la beauté des lieux. Sans cesse rejetés, ces actes d‘incivisme ont pris de l‘ampleur sur le point de devenir un phénomène celui de la prolifération d‘amoncellements, d‘emballages, de sachets de plastique, de cartons de pizza, de pots de yaourt, de canettes de bière, de briques de vin de table et toutes sortes de bouteilles. Le pire avec les bouteilles en verre, c‘est qu‘elles se brisent et là, il devient impossible de ramasser ces amas. Il convient de souligner aussi que parmi les actes inciviques qui menacent le charme de ce havre de paix, il y a ces coins auxquels la forêt sert de lieu de rendez-vous.
Devant cette situation alarmante, prélude à une déforestation préjudiciable, l‘intervention des pouvoirs publics est plus qu‘impérative pour mettre fin à ce genre de pratique qui pollue et défigure la forêt. Cela passe irrémédiablement par une judicieuse politique de gestion et de sauvegarde de ce patrimoine qui subit de jour en jour de très graves dégradations. Ce ne sont pas les quelques poubelles installées ça et là ou ces plaques sommaires pédagogiquement qui auront un effet instructif ou qui pourront servir de moyens de sensibilisation.
Après qu‘elle fut un repoussoir pendant plus d‘une décennie, la forêt Errich, dans un élan de bienvenue, ouvre aux visiteurs les bras de son vaste manteau vert pour un petit mais néanmoins incommensurable moment d‘évasion et de bonheur. Pour la wilaya de Bouira, la forêt Errich fait partie de ces nombreuses potentialités qui, pour diverses raisons, ne sont pas encore rationnellement exploitées. Réunissant des atouts non negligeables et différents, ce massif forestiers qui s‘étale sur une superficie de 548 hectares (chiffre communiqué par les services de la conservation des forets), situé au nord et à 06 km du centre-ville, ne bénéficie d‘aucune attention à la mesure de son potentiel et de son importance prospective. Zone franche, Errich est un patrimoine à même de favoriser l‘urgence d‘un pôle d‘activité multidisciplinaire à impact certain. Constitué d‘un appréciable environnement sylvestre dont les espèces sont composées de plusieurs essences, ce gigantesque poumon est déjà une première forme de villégiature. Véritable coin pour le repos, le pique-nique, le football, équitation et les autres distractions, il est là pour adoucir les journées d‘une vie trépidante. Et à Errich contrairement au climat de la ville, de douces brises chargées d‘une forte odeur de résine flottent dans l‘air. Agréable vague de fraîcheur vivifiante qui rend encore plus féerique un beau tableau fait de longilignes feuilles et résineux au vert feuillage persistant qui s‘élèvent haut dans le ciel répandant un air pur et frais autour d‘eux au grand bonheur des nombreux visiteurs émerveillés par les vues panoramiques. Malheureusement, à cette offre de force et de prévision en oxygène, une certaine main malfaisante intervient. En effet, en plus des impitoyables feux qui réduisent annuellement les centaines d‘hectares en cendre, du bois volé et ou pillé en quantité industrielle et ces bergers qui la dépossèdent de son couvert végétal en faisant paître leurs troupeaux, du fait disent-ils du rétrécissement de leur zone de pâturages.
A ce tableau noir vient encore se déclarer l‘épidémie, les décharges sauvages. Pratiquement tous les chemins vicinaux, pare-feux… sont parsemés de détritus qui entrent jusqu‘au cœur de la forêt, altérant hideusement la beauté des lieux. Sans cesse rejetés, ces actes d‘incivisme ont pris de l‘ampleur sur le point de devenir un phénomène celui de la prolifération d‘amoncellements, d‘emballages, de sachets de plastique, de cartons de pizza, de pots de yaourt, de canettes de bière, de briques de vin de table et toutes sortes de bouteilles. Le pire avec les bouteilles en verre, c‘est qu‘elles se brisent et là, il devient impossible de ramasser ces amas. Il convient de souligner aussi que parmi les actes inciviques qui menacent le charme de ce havre de paix, il y a ces coins auxquels la forêt sert de lieu de rendez-vous.
Devant cette situation alarmante, prélude à une déforestation préjudiciable, l‘intervention des pouvoirs publics est plus qu‘impérative pour mettre fin à ce genre de pratique qui pollue et défigure la forêt. Cela passe irrémédiablement par une judicieuse politique de gestion et de sauvegarde de ce patrimoine qui subit de jour en jour de très graves dégradations. Ce ne sont pas les quelques poubelles installées ça et là ou ces plaques sommaires pédagogiquement qui auront un effet instructif ou qui pourront servir de moyens de sensibilisation.


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